Un an d’hébergement sur un hébergeur tiers, quel bilan en tirer ?

Ce blog existe depuis septembre 2005, et jusqu’à fin avril 2021, il a été hébergé sur un espace personnel free. Devant certaines limites (pas de php 7.x, ni de support du https), avec l’aide d’un ami administrateur système et réseau, une migration a été faite sans quasiment aucune casse.

Même si le premier anniversaire de la migration sera au 25 avril, je me suis dit qu’un bilan rapide serait une bonne chose à faire.

Sur le plan technique, je n’ai plus besoin de me poser de questions en ce qui concerne WordPress. Les mises à jour mineures se font automatiquement, seule les mises à jour majeures demande que je migre manuellement.

J’ai aussi pu mettre en place un outil anti-casse bonbons qui passent par TOR en bloquant les commentaires qui pourraient y être déposés.

Depuis juin 2021, une partie de mes frais mensuels sont remboursés via un compte sur LiberaPay par des généreux donateurs que je tiens à remercier chaudement. Outre le blog, j’ai aussi une instance FreshRSS, une instance Funkwhale, et l’instance peertube tux’n’tube qui sont hébergées.

Tout comme pour mon clavier mécanique (que j’utilise depuis mars 2021), je ne retournerai pas sur un hébergement free. C’est plus douloureux financièrement parlant, j’y ai gagné une telle souplesse que la voir disparaître serait ennuyeux.

Bref, même si ça demande un petit peu d’investissement et que j’ai une note mensuelle à régler, je n’ai pas vraiment à me plaindre de l’hébergement sur un serveur tiers 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 44 : Les séries à vous filer le cafard.

De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.

Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.

Ensuite, il y a eu entre autres :

  • Le départ déchirant d’Annie
  • Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
  • La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
  • Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
  • Elle prendra part au premier conflit mondial

Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.

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Vieux geek, épisode 327 : Le TI99/4, ordinateur oublié de la génération 16 bits.

Pour nombre de personnes, si on dit ordinateur 16 bits, les réponses seront principalement :

  • L’Atari 520ST et ses successeurs à partir de 1985
  • L’Amiga 1000 et ses successeurs à partir de 1985
  • Le premier MacIntosh d’Apple, celui de 1984

Quel est le point commun ? L’utilisation d’un microprocesseur de la famille des Motorola 68000, premier processeur 16 bits digne de ce nom.

Cependant, alors que l’Apple II, le Commodore Pet et le TRS 80 régnait sur l’informatique personnelle, Texas Instruments proposa lui aussi un microprocesseur 16 bits maison, le TMS9000. L’ordinateur construit autour sortira sous le nom de TI99/4 en 1979 avec une ultime révision 4A en 1981. La production s’arrêta fin 1983.

L’ordinateur était franchement mal équipé en terme de mémoire vive : seulement 16 Ko… Soit la taille moyenne de la ram au début des années 1980.

Soit 16 fois moins de mémoire que l’Amiga 1000 (256 Ko extensibles à 512) et 32 fois moins que l’Atari 520ST (avec 512 Ko extensibles). Le premier MacIntosh (celui de 1984) proposant 128 Ko de mémoire vive, soit 8 fois plus que le TI99/4A.

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En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en cette veille du premier tour de l’élection présidentielle 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Vous ne jurez que par Linux From Scratch ? Alors la dernière version de NuTyX en date, la 22.04.1 est pour vous.
  • Vous avez un Raspberry Pi ? La dernière version de Raspberry Pi OS, basée sur Debian Bullseyes est disponible.
  • Archlinux est votre distribution de coeur ? Dans ce cas, le projet EndeavourOS (qui propose une Archlinux assez propre) propose une mise à jour de son installateur, la version Apollo. Plus d’infos sur les notes de publication.

Côté culture ?

Le 9 avril 2022, Agnès a fêté les 10 ans de son blog, « Destination Passions ». Comme le temps passe vite.

Sur ce, bon week-end !

Gnome 42 sur Archlinux testing ? Une migration avec la casse habituelle :)

Ce matin, lors de la recherche matinale de mises à jour, j’ai eu droit à un pavé avec Gnome 42 dans le lot. Je me suis dit que j’allais avoir la casse habituelle, celle des extensions que j’utilise à savoir :

  • L’icone de notification de Pamac
  • La météo affichée à côté de l’heure
  • L’extension qui propose la zone de notification
  • L’extension gsconnect, même si je ne l’utilise pas actuellement.

Et en effet, ce furent les éléments qui ont explosés en vol, même si j’ai résolu deux problèmes, l’extension gsconnect n’étant pas une trop grosse perte pour le moment. Pour la zone de notification, j’ai juste récupéré le PKGBUILD du paquet gnome-shell-extension-appindicator.

J’ai ensuite modifié le PKGBUILD pour qu’il compile sa version 42. Une installation et un duo déconnexion et reconnexion plus tard, la zone de notification fonctionnait à nouveau.

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Vieux Geek, épisode 326 : 1996, l’année de la 3D pour les jeux sur PC.

1996 est pour moi une année qui marque la fin de la transition des jeux en 2D vers la 3D. Sur PC, 3 titres majeurs symbolisent ce passage de relai :

  1. Duke Nukem 3D en janvier 1996, même si c’était de la 2,5D hyper avancée
  2. Quake en juin 1996, premier FPS potable en 3D complète
  3. Tomb Raider premier du nom en novembre 1996, pour un mélange d’exploration et d’aventure

Il y avait eu des précurseurs, notamment Descent en 1994 et Terminal Velocity en 1995, mais ce qui donna un coup de fouet indirectement, c’est l’arrivée de la Playstation première du nom entre décembre 1994 et septembre 1995. L’une de premières consoles qui imposa la vue en 3D pour ses jeux.

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Dommage que ce soit du déjà entendu, épisode 1 : « From the Ashes » de Lastera.

Une nouvelle série de billets, consacré à la musique. Je n’ai quasiment plus acheté de musique depuis le début de l’année 2021, étant donné que ma collection dépasse allègrement les 30 jours d’écoute en continu. Vous pouvez imaginer que j’ai plusieurs centaines de galettes plastifiées pour arriver à une telle durée 🙂

Je vais donc parler dans cette série d’albums que j’ai pu écouté et à qui il manquait un petit quelque chose pour passer à la caisse.

On commence avec le groupe Lastera et leur premier LP, « From the Ashes » des danois de Lastera.

Sorti fin janvier 2022, cet opus qui mélange le power metal et le metal symphonique bénéficie d’une réalisation très propre. Limite un peu trop.

Côté durée, on est dans les 48 minutes pour 9 pistes. Ce qui donne une moyenne de 5 à 6 minutes par piste.

Le problème est le déjà entendu. Il n’y a aucune surprise. La batterie est excitée comme il le faut, les guitares saturées, comme il le faut aussi. Il y a la classique balade avec « Larger than Life ».

Même si j’avais eu l’intention lors de la première écoute de passer à la caisse, la deuxième écoute m’a refroidi. Mais j’ai pensé que cet album pourrait intéresser certaines personnes qui lisent mon blog.

Même si je n’acheterai pas la galette plastifiée, ce groupe mérite d’être connu et de faire un deuxième album moins classique dans sa composition.

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 30 : Orchid Linux, une gentoo simplifiée.

J’avais promis que je ne parlerai plus de distributions GNU/Linux. J’ai presque tenu parole depuis mon départ de Youtube, en novembre 2018, soit bientôt 3 ans et demi.

Mais c’est en farfouillant le forum du blog de Seb alias Passions GNU/Linux que je suis tombé sur un fil qui a titillé ma curiosité. Un projet un peu fou – car il faut avoir un certain grain de folie douce pour proposer une « nouvelle » distribution GNU/Linux de nos jours, surtout avec la maturité des projets déjà existants dans le domaine.

Le projet en question, c’est Orchid Linux. C’est en gros une Gentoo avec une installation prémachée au niveau des environnements de bureau existants.

Ce n’est pas une distribution à part entière – dixit la poignée de personnes derrière le projet – mais un enrobage de Gentoo. En gros, pour avoir une Orchid Linux avec Gnome, au lieu de passer une bonne journée à faire compiler l’environnement, on peut avoir l’ensemble en place en une quinzaine de minutes.

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En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième samedi de mars 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Un petit complément à l’article consacré à Microsoft Bob :

Sur ce, bon week-end !

Et si la cause principale de la non-démocratisation du logiciel libre était lié à autre chose qu’au logiciel ?

J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer mon point de vue sur la maturité des distributions GNU/Linux (deux parmi les plus vieilles fêteront leur 30 ans en juillet et août 2023 à savoir Slackware et Debian) ou encore sur celle des environnements de bureau, les deux principaux ayant au minimum 24 à 25 ans en cette année 2022. Oui, je parle bien du duo Gnome et Plasma.

Si on reste dans les grands noms, avec un noyau Linux récent, dans 90% des cas installer un environnement linuxien se passe sans trop de problèmes, mis à part avec Nvidia et ses pilotes qui sont parfois sources de calvitie précoce.

Avec le projet Steam Deck, Valve veut pousser à l’adoption d’une console basée sur une distribution GNU/Linux avec le support du magasin en ligne Steam. Je leur envoie tous mes voeux de réussite, mais je crains que le projet ne soit parasité par des projets pour utiliser une distribution alternative à celle proposée par défaut et ne rendent les efforts vains.

Le logiciel manque de maturité au niveau de l’ergonomie. Évidemment, travailler dans un secteur qui définit les grandes lignes d’un logiciel, comment placer les icones, que mettre dans la barre de titres, c’est pas franchement sexy.

Le monde du libre a d’excellents logiciels, mais ceux-ci parfois sont moins utilisés car l’ergonomie générale est plutôt moyenne. En dehors des gros projets comme LibreOffice par exemple, l’ergonomie, elle passe à la trappe au pire ou au mieux elle est considérée comme la cinquième roue du carrosse.

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