En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de juin 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 373 : Microsoft Plus! pour MS-Windows 98, l’extension oubliée ?

En 2017, je parlais du pack d’extension Plus! pour MS-Windows 95. Il apportait de nombreuses choses, comme des thèmes, un jeu de flipper ou encore la première version d’Internet Explorer.

Mais le pack a aussi existé pour MS-Windows 98, quoique moins complet et moins intéressant que son prédécesseur. En effet, lorsqu’on installe l’extension, il n’y a pas grand-chose d’excitant au final. Peut-être mis à part le jeu de Golf et l’antivirus McAfee 🙂

J’ai néanmoins installé l’ensemble sur un MS-Windows 98 première édition dans une machine virtuelle PCem qui émule un PC avec un Celeron 333, 32 Mo de mémoire vive, 4 Go de disque dur, une carte vidéo S3 Virge, une carte son Sound Blaster 16, une souris Intellimouse en PS/2 et un circuit réseau Realtek RTL8029AS.

Une fois tout installé et tout défragmenté – ben ouais, faut respecter les standards de l’époque ! – j’ai lancé mon ami OBS Studio pour faire une vidéo de cette extension méconnue.

Comme vous avez pu le voir, il n’y a pas grand-chose de très excitant. Peu d’ajouts, dont l’utilité est toute relative. Autant dire que cela ne valait pas la peine de se précipiter dessus. Au moins, j’ai essayé de rendre un peu hommage à ce paquet d’extensions… Et le sortir un peu de l’oubli dans lequel il était plongé…

Expérience FreeBSD en machine virtuelle, une étape importante, la migration vers FreeBSD 14.3.

Il y a trois semaines environ, je me lançais dans le projet de voir ce que donnerait sur un mois une copie de GhostBSD en partant de la même base, FreeBSD 14.2.

Hors, en ce 10 juin, FreeBSD 14.3 a été publié. J’ai décidé de tester la solidité de la mise à jour, surtout avec un système qui a une poignée de ports compilés dessus. Je suis donc parti de la page de documentation qui va bien pour migrer la machine virtuelle.

J’en ai profité pour enregistrer une vidéo.

Vous avez pu le voir, cela a été un peu long, surtout au niveau des mises à jour du système, car pas mal de composants sont soit virés, soit installés, soit mis à jour. Mais tout s’est bien passé, rien n’a explosé en vol, ça fait plaisir à voir. Ce qui me laisse à penser que le billet bilan final sera des plus positifs.

Bilan GhostBSD : Au final ça donne quoi ?

Le mois s’est donc déroulé. Dans les modifications effectuées, j’ai rajouté Vice – ainsi que les paquets alsa-utils et alsa-plugins pour avoir la sortie son. Ainsi que Dosbox-X et Fuse-emulator (pour le ZX Spectrum).

Sur le plan des mises à jour, c’est le néant ou presque, ayant dû avoir peut-être dans les 15 à 20 mises à jour en l’espace d’un mois. Ce qui est ennuyeux, c’est le manque de mise à jour, surtout quand des failles de sécurité sont dévoilées.

J’ai comme l’impression – trompeuse j’espère – que le projet ne suit pas vraiment sa base en terme de mises à jour de paquets. Pour les mises à jour système, je ne peux pas dire. Je suis souvent passé par l’outil update-station, n’ayant pas envie de potentiellement casser l’installation avec l’utilisation d’un freebsd-update.

Je n’ai pas hésité à faire un pkg update -f suivi d’un pkg upgrade, mais la plupart du temps en vain. Mis à part une grosse mise à jour le 3 juin 2025 avec entre autres Mozilla Firefox, je me suis brossé pour les mises à jour !

C’est dommage car le projet semblait prometteur au premier abord. Avec la reconstitution que j’ai effectué en partant d’un FreeBSD classique, j’ai une moyenne de 2 ou 3 mises à jour par semaine, parfois plus, surtout avec des outils comme Mozilla Firefox.

Pourrais-je conseiller GhostBSD ? Pas vraiment. Son manque de mise à jour, surtout au niveau des paquets installés joue contre le projet. Je n’ai pas eu l’occasion de tester la montée en niveau avec FreeBSD 14.3 qui sortira – est sorti, le tout dépendant du jour où vous lirez cet article – le 10 juin 2025…

Ou peut-être un peu avant, ce qui voudra dire que l’équipe de développement n’aura pas encore pris en compte la montée en version de FreeBSD.

C’est donc un bilan en demi-teinte. Je m’attendais à mieux, je dois le dire, donc je suis un peu déçu !

MS-Edit, le digne successeur de l’éditeur de MS-DOS 5.0 et suivants.

Petit à petit, Microsoft – avec sa propre licence Open-Source – propose des outils comme l’excellent et simple – mais puissant – edit. Le code source écrit en Rust est disponible sur un dépôt GitHub assez dynamique. L’une des grandes nouveautés de la version 1.1, c’est la traduction disponible dans de nombreuses langues, dont le français.

L’interface peut se manier à coup de raccourcis clavier ou avec la souris. Toutes les fonctions de base, comme la recherche, le remplacement ou la recherche / remplacement sont disponibles.

C’est un hommage – plutôt réussi – à l’éditeur MS-DOS qui a existé à partir de MS-DOS 5.0 jusqu’à la version 6.22. Il est aussi plus puissant, puisqu’il est possible d’utiliser des regex dans la fonction de recherche / remplacement.

En comparant côte à côte les deux éditeurs, on constate quelques différences, comme la configuration de l’affichage ou encore la possibilité d’imprimer. Mais pour une utilisation classique, MS-Edit est plus que suffisant. La preuve en action.

Il ne lui manque pas grand-chose, comme la possibilité de faire un peu de coloration syntaxique, mais cela entrerait en conflit avec le principe de faire un éditeur de texte basique mais costaud. En tout cas, il est très bien et j’avoue l’utiliser avec plaisir !

Le plus marrant ? C’est de pouvoir le lancer sous Linux, comme je l’ai montré en fin de vidéo. De la concurrence rude à venir pour GNU/Nano ? C’est un pas que je ne franchirai pas pour le moment !

Vieux geek, épisode 372 : Microshaft Winblows 98, une sacrée parodie.

Nous sommes début 1998, et Microsoft met les bouchées doubles pour sortir le plus rapidement possible le MS-Windows à venir, j’ai nommé MS-Windows 98.

Il est vraiment attendu pour apporter un peu de stabilité à l’OS graphique de Microsoft. Parmi les détracteurs, il y a des personnes qui parlent de Wincrash par exemple. Ou encore win$. À l’époque, l’inventivité des surnoms était assez conséquente. Je dois dire que durant cette période, la durée de vie moyenne d’une de mes installations ne dépassait pas les trois mois et encore quand j’avais de la chance.

Il y a aussi des critiques un peu moins acerbe, sur le fait que parfois, on doit se taper trois ou quatre niveaux de menu avant d’atteindre le logiciel qu’on veut lancer. L’exemple parfait étant le défragmenteur de disque. Cf la capture d’écran ci-dessous.

C’est alors qu’une entreprise du nom de Parroty Interactive décide de jouer à fond le jeu de la parodie et de la caricature en créant « Microshaft Winblows 98 ». Tout y est poussé à l’extrême dans le simple but de faire sourire, voire rire. On est accompagné par un homme et une femme qui nous disent qu’on peut trouver les secrets cachés de l’OS.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 372 : Microshaft Winblows 98, une sacrée parodie. »

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Une reprise de « Bohemian Rhapsody » avec le chanteur du groupe Ghost, Fredrik Åkesson (guitariste d’Opeth) et les choeurs d’Eric Ericsson. Un résultat qui en vaut la peine !

Pour finir, trois vidéos. La première consacrée à une DGLFI, la RefreshOS :

La deuxième, consacrée à un épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » :

La dernière, pour un petit jeu d’aventure sympa sur Commodore 64, récemment traduit en français, j’ai nommé « Tritopia » :

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 371 : MemMaker, l’optimiseur de mémoire selon Microsoft.

Au fil des versions, MS-DOS acquiérait des nouvelles fonctionnalités. Dans la dernière génération de MS-DOS indépendant, la 6.x, il y a eu plusieurs outils, dont Memmaker et Doublespace (largement inspiré par Stacker) remplacé par DriveSpace principalement. Mince, j’ai oublié l’antivirus fourni avec MS-DOS 6.x. Si le deuxième outil compressait les données pour grapiller de précieux Mo sur le disque dur, c’était une arme à double tranchant.

Si vous étiez assez riche pour avoir un 486 ou Pentium en 1994 année de sortie de MS-DOS 6.22, un outil permettait d’améliorer la gestion de la mémoire, MemMaker. Ce n’était pas le meilleur outil du monde et des outils comme QEMM 386 faisait aussi bien, sinon mieux.

Mais au moins, MemMaker venait avec le système d’exploitation. Il ne faut pas oublier que MS-Windows 3.1x n’était qu’une surcouche graphique à MS-DOS.

À l’époque, mis à part quelques titres qui utilisaient des DOS Expander pour gérer la mémoire vive d’un seul tenant, il fallait jongler entre la mémoire conventionnelle – les 640 Ko de base – avec les mémoire haute, paginée ou étendue. Bref, un casse tête incroyable, surtout quand il fallait faire tenir les pilotes pour la carte son et pour les jeux les plus récents, le support du lecteur optique, souvent avec une vitesse en 2 et 4x.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 371 : MemMaker, l’optimiseur de mémoire selon Microsoft. »

Recopier GhostBSD depuis une base FreeBSD ? Ce n’est pas si complexe que cela.

Je parle de recopier l’ambiance générale, à savoir une station bureautique sans les outils dédiés comme Software Station ou Update Station qui sont spécifiques à GhostBSD. Le tout dans VirtualBox, en pensant à bien utiliser le circuit VBoxSVGA pour le côté graphique.

Je suis donc parti d’une base FreeBSD 14. Je dois dire que j’ai été surpris par la convivialité de l’outil BSDInstall qui me fait un peu penser à ArchInstall, sauf que BSDInstall se limite à une installation pour une interface en ligne de commande. J’ai ainsi pu avoir une installation avec un formatage en ZFS et avec le support de l’UEFI. Sans oublier le support du duo ipv4 et ipv6 dès l’installation, contrairement à GhostBSD qui ne propose que l’ipv4 par défaut.

Pour rajouter Mate-Desktop, je suis passé par la documentation, et par les points suivants :

  1. Mise à jour de la base avec freebsd-update fetch suivi d’un freebsd-update install. Sans oublier un pkg update, suivi d’un pkg upgrade.
  2. Ajout de X11 et ajout des pilotes pour VirtualBox
  3. Installation de l’environnement Mate-Desktop.
  4. Ajout du paquet networkmgr pour avoir une icone de notification dans la barre supérieure de Mate-Desktop
  5. Ajout du support du son, la partie la plus intimidante, même si ça grésille un peu parfois avec Youtube.
  6. Le support des imprimantes.
  7. Enfin, le support des traductions.

Tout cela s’est fait en utilisant le manuel qui est bien fait, même si parfois en anglais. Par moment, on se croirait avec le wiki d’Archlinux.

J’avais donc un ensemble intéressant. J’ai rajouté avec pkg LibreOffice et sa traduction, Mozilla Firefox. Ensuite, en utilisant les ports que j’ai mis à jour avec git, j’ai fait rajouter Gimp 3.0x, Dosbox-X et Vice.

Tout fonctionne pas trop mal, mis à part un bug assez chiant avec Dosbox-X qui fait que le panneau de configuration ne se lance pas. Bug que je rencontre aussi avec GhostBSD. Mais rien ne vaut une vidéo pour montrer l’ensemble en action.

Vous avez pu le voir, tout est assez fluide, les émulateurs fonctionnent bien – modulo le bug étrange avec Dosbox-X – et on peut faire presque autant de choses qu’avec une distribution GNU/Linux classique, même si le support du matériel est moins important. C’est une expérience à essayer, ne serait-ce que par curiosité.

GhostBSD, un mois en machine virtuelle, bilan à mi-chemin.

Il y a bientôt deux semaines, on ne va pas chipoter pour deux jours près, je lançais une expérience d’avoir GhostBSD durant un mois en machine virtuelle.

L’expérience est des plus calmes. En effet, à chaque fois que je lance l’outil update station – une surcouche graphique conviviale à l’outil pkg – j’ai la même réponse : pas de mises à jour disponible. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Même une Debian GNU/Linux stable est plus agitée que GhostBSD. Je ne m’attendais pas à des mises à jour pluri-quotidiennes, mais à un minimum d’une ou deux mises à jour par semaine.

Le système toujours autant utilisable et on ne voit pas vraiment que l’OS est différent d’une distribution GNU/Linux. Ce qui fait la force de GhostBSD, soit dit en passant.

Il me reste une grosse quinzaine de jours à tirer avec cette expérience. Peut-être qu’une grosse mise à jour finira par pointer le bout de ses octets et me fera mentir sur la tranquillité de l’utilisation.

Donc rendez-vous dans une quinzaine de jours pour le bilan final de cette expérience.