Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 44 : Les séries à vous filer le cafard.

De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.

Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.

Ensuite, il y a eu entre autres :

  • Le départ déchirant d’Annie
  • Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
  • La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
  • Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
  • Elle prendra part au premier conflit mondial

Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 36 : Candy (1978)

Il y a deux dessins animés d’origine nippone qui ont marqué l’année 1978 : UFO Robot Grendizer (alias Goldorak) et Candy Candy (alias Candy). Les deux ont été produits par la TOEI Animation. D’un côté des robots géants qui se tapent sur la tronche durant 74 épisodes, de l’autre une romance historique de 115 ou 116 épisodes.

Tiré du manga de Kyoko Mizuki, nom de plume de Keiko Nagita, publié en 1975, la série sort en 1976 au Japon. On y suit les aventures d’une orpheline Candy recueilli par les directrices de la Maison Pony. Durant une centaine d’épisodes, on suit ses mésaventures : elle manque de se noyer et est sauvé par un personnage important, Monsieur Albert. Elle part ensuite en Angleterre, revient aux États Unis pour devenir infirmière et s’occuper de Monsieur Albert blessé durant le premier conflit mondial en Italie dans un accident de train.

Il y a d’autres personnes comme les trois frères (ou cousins, je ne suis plus trop sûr) Anthony, Archibald et Alistair, Neils et Eliza qu’on a envie de baffer à chaque apparition. Et surtout le mystérieux Grand Oncle William qui gère le destinée de Candy selon ses propres volontés.

Il faut attendre l’ultime épisode pour avoir de nombreuses révélérations, et on peut dire que pour une fois, une série ne se termine pas en queue de poisson. Même si c’est un Shojo Manga, donc à destination des jeunes adolescentes, il est emprunt de cruauté.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 3 : Les dessins animés mythiques des années 1975-1985.

Dans l’épisode de cette série de billet 2, j’évoquais l’émission « Temps X ». La sortie du coffret – qui est à mon humble avis une sacrée arnaque ne serait que pour le contenu (12 épisodes sur les 76) de la série UFO Robot Grendizer (connu en France sous le nom de Goldorak), m’a donné envie de parler des dessins animés qui ont marqué l’enfance des vieux trentenaires et jeune quadragénaires de ma génération.

En dehors de Goldorak (1976), qui était un des premiers dessins animés japonais à être diffusé, comment passer à côté de Candy (1976) ?

La série fut censurée pour éviter de traumatiser les enfants, car Anthony est tué dans la version d’origine fut simplement rendu handicapé. Cependant, c’est une série très violente : combien de personnages sont tués ou estropiés ? C’était quand même très « cash » à l’époque.

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