Et de 4500… Déjà ?!

Quand on maintient un blog en vie au-dela de l’âge respectable de 10 ans, on arrive à accumuler plusieurs centaines voire plusieurs milliers de billets.

En ce 10 octobre, je fête donc le 4500e billet. 4500 en un peu plus de 17 ans au compteur. Soit 264 billets par an. Ce qui est une sacrée moyenne. Depuis environ un an, je me limite à 10 voire 12 billets par mois, ce qui fait un maximum de 144 billets. Et encore, faut-il les sortir 🙂

Il m’aura fallu 2 ans et 3 mois pour rajouter les 500 derniers articles enregistrés. En effet, le billet numéro 4000 avait été publié en juillet 2020.

La prochaine étape symbolique sera le 5000e billet. Dans le billet de juillet 2020 j’estimais l’arrivée de celui-ci en 2024. Vu ma vitesse de croisière actuelle, ce sera plutôt courant 2025 voire 2026. Si je maintiens encore le blog en vie à cette époque.

Mine de rien, je ne me pensais pas que WordPress encaisserait aussi facilement plus de 4500 billets. Plutôt solide le bougre 🙂

Allez, bonne journée.

Et une 17e bougie sur le gâteau…

Il y a 17 ans en ce 29 septembre que je me lançais dans l’aventure du blog. Sur le plan pratique, j’en suis à 4496 billets publiés  en comptant celui-ci. Par rapport au billet du 16e anniversaire, j’ai donc rajouté en l’espace d’un an 189 billets, soit une moyenne de 15,75 billets par mois.

L’année qui s’est écoulée entre le 29 septembre 2021 et le 29 septembre 2022 a été assez complexe. Je me suis forcé à publier un minimum de 10 articles par mois. Ce qui est parfois difficile à tenir.

Continuer la lecture de « Et une 17e bougie sur le gâteau… »

Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 3 : les moniteurs de connexion.

Quand j’ai commencé à utiliser internet vers 1997, on était limité par la connexion très lente et aussi par le fait qu’on arrivait rapidement à des notes astronomiques à chaque nouvelle facture.

Jusqu’à l’arrivée des forfaits du genre 50 heures de connexion par mois comme celui proposé par Free pour 99 francs fin des années 1990 début des années 2000, forfait qui existe toujours, on ajoutait dans la trousse à outils un moniteur de connexion.

Cet outil permettait de savoir combien de temps cumulé de connexions s’était écoulés. Même si ce n’était pas des outils miracles, ça permettait d’avoir une première approximation de la douloureuse qui nous attendait dans les semaines qui suivaient.

Comme pour hamster, il me serait impossible de faire en fonctionner un, même en émulation. Je dois dire que l’arrivée d’une connexion en RNIS connue sous le nom d’itineris en France, puis mon passage à l’ADSL ont rendus ce type de logiciels obsolètes.

Si vous avez connu l’internet à l’époque de la bulle (1998-2001) les logiciels moniteurs de connexion ne vous sont pas étrangers. Et peut-être aussi familier que l’atroce chant de la porteuse pour une connexion par modem RTC.

Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 2 : Hamster, le logiciel pour utiliser Usenet en hors ligne.

De mes débuts (été 1997) à l’arrivée à Arcachon et son ADSL 512 Kbps en 2002, j’ai été un grand utilisateur d’un outil qui permettait de gérer un accès aux forums de Usenet en étant déconnecté. Son nom ? Hamster.

Oui, le site pour la version française fait vieux, le code n’ayant pas bougé depuis l’année 2002. Non, je n’ai oublié aucun « 2 » dans l’année 🙂

Comme l’animal de compagnie, le logiciel récupérait les dernières modifications de vos forums usenet préféré et les stockait en local. On pouvait alors se déconnecter, répondre tranquillement, et se connecter à nouveau pour synchroniser les forums.

De nos jours, les forums Usenet ne sont plus fréquentés que par une minorité d’utilisateurs. Mon FAI actuel ne me propose même plus d’accéder à ce genre de forums, ce qui est dommage… Mais il faut dire que les réseaux (a)sociaux, les forums sur la toile, et les réseaux de micro-messages (comme Twitter et son clone libre Mastodon) ont pris le relai.

C’est dommage, car j’aimais bien cette ambiance, surtout quand j’utilisais un outil de lecture de forums Usenet un peu bizarre, Xnews.

C’est parfois douloureux d’être un vieux de la vieille sur Internet…

Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 1 : l’arrivée de l’ADSL.

C’est en regardant une video du Bazar du Grenier que j’ai eu l’idée de cet article.

Alors que Fred et Seb parlent des années 1990, à un moment l’arrivée de l’ADSL est évoquée. J’ai eu une longue histoire avec l’ADSL (et son successeur le VDSL). Ma première connexion sans limite à l’internet fut grâce à l’ADSL. C’était en 2002, et j’avais quitté Gujan-Mestras (où je vivais depuis ma naissance) pour Arcachon.

Si ma mémoire était bonne, j’ai été connecté en utilisant le modem qu’on surnommait la Raie Manta. J’en ai parlé dans un billet vieux geek de septembre 2013.

Le modem n’était pas de la meilleure qualité, mais quel pied s’était de pouvoir rester connecter en continu sans craindre une facture astronomique tout les deux mois. Cela a été une libération, et c’est à cette époque que je suis devenu le geek à grosses lunettes que je suis toujours, même si mes lunettes ont diminué en surface.

Je dois dire que j’ai ressenti une nouvelle libération avec l’arrivée de la fibre optique, il y a une grosse année au moment où je rédige ce billet.

C’est officiel pour certaines personnes : utiliser un bloqueur de publicités, c’est la même chose que pirater.

Leo Techmaker, un youtubeur influent de 675 000 abonnés nous été un peu loin dans un tweet où il affirme que, capture d’écran à l’appui :

Je dois dire que le fil qui suit m’a permis de découvrir un outil dont j’ignorais l’existence et qui permet de combattre le deuxième fléau sur youtube que sont les sponsors et autres placements de produit. J’ai testé, et ça fait du bien 🙂

À vrai dire, cette lutte sans fin contre la pollution publicitaire ne date pas d’hier. Il y a 8 ans et 2 mois, donc en avril 2014 – à l’époque Google Plus existait encore – j’ai écrit un article qui parlait du côté « suicidaire » de se financer via les publicités, que ce soit sur Youtube ou ailleurs.

Rien que le titre : « Le financement publicitaire : c’est comme mettre sa tête sous le couperet de la guillotine en espérant qu’il ne tombe pas ? » vous permettra de voir qu’à l’époque les pro-publicité nous sortaient un message étrangement semblable à celui qu’on a l’habitude d’entendre de nos jours…

Je cite :

[…]
Selon moi, AdBlock Plus et la centaines d’autres plugins/addons disponibles représentent une nuisance grandissante pour les éditeurs de sites web, dans la mesure où la publicité est le seul financement réaliste et efficace existant pour eux; et si les éditeurs sont en danger, ce sont au final les internautes qui en pâtiront.
[…]
Le financement par la publicité est aujourd’hui incontournable. Les usages du web gratuit sont tellement ancrés dans les habitudes de consommation que c’est le seul modèle efficace et réaliste. Il a par ailleurs au moins trois grandes vertus:

– premièrement, il permet de faire connaitre sans aucune friction des services et des contenus. La barrière du payant ou du « freemium » rendrait l’accès à ces services nettement moins évident;
– deuxièmement, la publicité permet une démocratisation du web dans la mesure où elle permet l’accès aux contenus gratuit;
– enfin, Internet étant global, les budgets publicité des pays développés financent aussi l’accès des utilisateurs aux contenus dans les pays en développement. Une forme de redistribution qu’on oublie trop souvent !
[…]

On nous sert en gros le même discours depuis une décennie, avec des variantes en parlant carrément de piratage pour faire mieux passer le message. Continuer la lecture de « C’est officiel pour certaines personnes : utiliser un bloqueur de publicités, c’est la même chose que pirater. »

Vieux geek, épisode 330 : Mozilla Firefox 1.0, celui qui relança la diversité dans le monde des navigateurs internet.

En ce mois de mai 2022, on a fêté la sortie de Mozilla Firefox 100. Son lointain ancêtre, Mozilla Firefox 1.0 est sorti en novembre 2004. À l’époque, Internet Explorer 6.0 règne en tyran sur le monde des navigateurs, avec une part de marché qui frôle les 95%.

La première guerre des navigateurs avait été gagnée par Microsoft grâce à l’encastrage d’Internet Explorer dans MS-Windows et aussi par la faible qualité de Communicator 4.x de Netscape.

Les choses ont commencé à changer avec la sortie de Mozilla Firefox 1.0 en novembre 2004. Ne me souvenant plus très bien de l’apparence générale du premier panda roux, j’ai voulu le faire revivre le temps d’une vidéo.

Après de nombreux déboires techniques, j’ai dû me replier sur un MS Windows 98SE émulé dans PCem. Mes tentatives d’utiliser MS-Windows XP s’étant toutes plantées. Mais trève de bavardage, place à une poignée de minutes nostalgiques avec Mozilla Firefox 1.0.

L’interface générale a bien changé en l’espace de 17 ans et demi. Mais au moins, les préférences étaient joliment présenté et le thème général avait son cachet. Pour les personnes qui comme moi on connut le premier Mozilla Firefox, la nostalgie a sûrement pris le dessus. Mais c’est la vie après tout !

Un an d’hébergement sur un hébergeur tiers, quel bilan en tirer ?

Ce blog existe depuis septembre 2005, et jusqu’à fin avril 2021, il a été hébergé sur un espace personnel free. Devant certaines limites (pas de php 7.x, ni de support du https), avec l’aide d’un ami administrateur système et réseau, une migration a été faite sans quasiment aucune casse.

Même si le premier anniversaire de la migration sera au 25 avril, je me suis dit qu’un bilan rapide serait une bonne chose à faire.

Sur le plan technique, je n’ai plus besoin de me poser de questions en ce qui concerne WordPress. Les mises à jour mineures se font automatiquement, seule les mises à jour majeures demande que je migre manuellement.

J’ai aussi pu mettre en place un outil anti-casse bonbons qui passent par TOR en bloquant les commentaires qui pourraient y être déposés.

Depuis juin 2021, une partie de mes frais mensuels sont remboursés via un compte sur LiberaPay par des généreux donateurs que je tiens à remercier chaudement. Outre le blog, j’ai aussi une instance FreshRSS, une instance Funkwhale, et l’instance peertube tux’n’tube qui sont hébergées.

Tout comme pour mon clavier mécanique (que j’utilise depuis mars 2021), je ne retournerai pas sur un hébergement free. C’est plus douloureux financièrement parlant, j’y ai gagné une telle souplesse que la voir disparaître serait ennuyeux.

Bref, même si ça demande un petit peu d’investissement et que j’ai une note mensuelle à régler, je n’ai pas vraiment à me plaindre de l’hébergement sur un serveur tiers 🙂

Vieux Geek, épisode 317 : Real Player ou la grande époque des vidéos au format « timbre poste »…

C’est un article qui était sur ma liste de sujets à traiter depuis… plusieurs années ! C’est en écoutant l’excellent « The Devil You Know » (2009) qu’il m’est venu l’idée de parler du symbole de la vidéo en ligne des années 1998-2004. Ensuite, ce sera Flash qui prendra le relais jusqu’au début de sa mise à mort entamée, entre autres choses – en janvier 2015 par le passage de Youtube en HTML5.

Mais revenons à RealPlayer. Sa première version date de 1996 et ce format s’impose rapidement pour les flux vidéos avec une résolution… 160×120 voire 320×240 pour les connexions les plus rapides. Il faut se souvenir qu’entre 1998 et 2002, avoir une connexion ADSL, c’était le luxe monstrueux.

Lors de la sortie de MS-Windows 98 (seulement ?), il était proposé à l’installation, comme le montre la capture d’écran ci-dessous. Il fallait choisir l’installation personnalisée et Real Audio Player apparait dans la liste. Même s’il propose aussi la vidéo, comme quoi… 🙂

En fouillant un peu sur la toile, j’ai pu mettre la souris sur la version 5.0 de Real Player. Mais trève de bavardages, une petite vidéo s’impose.

Étant donné l’âge de la version utilisée et le fait que Macromedia puis Adobe Flash ont régné durant une grosse décennie (2004 à 2015 pour donner une idée), il m’était impossible de montrer le lecteur en action.

Mais sa vidéo slogan, un peu à l’image du « It Really Whips the Llama’s Ass » d’un WinAmp v2.x, cela a marqué son époque… Et donne un coup de vieux aux personnes qui ont connu la préhistoire de l’internet actuel.

Bloquer les cookies tiers, d’accord. Mais trop les bloquer, ça provoque de la casse.

J’avais déjà été contacté plusieurs fois pour des histoires de vidéos non affichées dans les pages de mon blog. Que ce soit avec Mozilla Firefox :

Ou Google Chrome / Chromium :

Je me suis aperçu que c’est une gestion stakhanoviste des cookies tiers qui sont souvent indispensables au fonctionnement de nombres de sites provoquent des ennuis en cascade. Apparmment, Peertube 3.4 a besoin d’un cookie pour fonctionner, et sur cela, je n’ai aucune marge de manoeuvre.

Donc, si vous utilisez des extensions ou des réglages un peu trop rigoureux au niveau des cookies tiers, ça finit par exploser en vol. Il suffira de régler la gestion des cookies sur une politique un peu moins autoritaire.

Je ne peux pas lister toutes les extensions ou réglages qui vont bien. Je vous renvoie donc à la documentation de Mozilla Firefox et celle de Google Chrome pour la gestion des cookies tiers.

Voila, un court article qui permettra, je l’espère d’aider des personnes qui rencontreraient des problèmes comme ceux énoncés ici.

Comme on dit souvent, le mieux est l’ennemi du bien… À trop vouloir bien faire, on finit par faire des…

Ce qui fait que je n’ai vraiment jamais accroché à Vivaldi…

Dans un commentaire sur mon article précédent, j’ai eu droit à un énorme pavé qui aurait bien gagné à être découpé en paragraphes pour des simples raisons de lisibilité.

Mais comme je l’ai dit avec humour :

Entre les encartés LFI, les promoteurs de Vivaldi, ceux de Brave ou encore les témoins de Jéhovah, je me demande qui sont les plus casse bonbon au final.

Ayant pratiqué les trois, je pense qu’on est dans une bonne égalité. Je sais très bien que dans les commentaires, mon bon vieil ami Ramon, défenseur devant l’éternel d’Opera (jusqu’à ce que celui ci devient un enrobage de Chromium à partir de sa version 15) puis de Vivaldi, va se pointer et précher la bonne parole concernant le navigateur créé par des anciens d’Opera Software.

En vain, est-il besoin de préciser, vu la liste d’arguments qui font que je n’ai jamais vraiment accroché à ce navigateur qui fait plus penser à SeaMonkey qu’à Mozilla Firefox en terme de fonctionnalités.

Voici ce que je n’apprécie pas dans le navigateur, qui est sûrement l’enrobage graphique et ergonomique le plus avancé de la famille du navigateur internet de Google qui devient petit à petit un Internet Explorer 6 bis, j’ai nommé Chromium aussi connu sous le nom de Google Chrome.

  1. Le fait qu’il soit basé sur Chromium, ce qui tue encore un peu plus la diversité qui est normalement la base d’un système économique dit de marché. Du moins, en théorie 🙂
  2. Le fait qu’il soit propriétaire dans le sens où il n’est ni open-source, ni libre.
  3. Le fait qu’il intègre un bloqueur de publicité. Ce n’est pas le rôle d’un navigateur internet de gérer cela, même s’il est désactivé par défaut.
  4. le fait qu’il intègre un client de courrier électronique. Ce n’est pas une fonction d’un navigateur internet.
  5. le fait qu’il intègre un agenda. Ce n’est pas une fonction d’un navigateur internet.
  6. le fait que par défaut il utilise Bing comme moteur de recherche. DuckDuckGo pue du bec ?
  7. On peut parler de dépendances financière pour Mozilla par rapport à Firefox. Que dire de la dépendance technique – en dehors du moteur de rendu ? – de Vivaldi : extensions, Crypto-Token, Hangouts, etc…
  8. Le fait qu’il faille installer un paquets supplémentaire pour la gestion de tout ce qui est gestion des flux vidéos. Cf le paquet vivaldi-ffmpeg-codecs pour Archlinux par exemple.
  9. Le fait qu’il soit reconnu comme Chrome par nombre de sites… Comme celui des fesseurs de caprins.

Continuer la lecture de « Ce qui fait que je n’ai vraiment jamais accroché à Vivaldi… »

La migration vers Chromium tourne court ?

Cela fait plusieurs jours que je teste Chromium en lieu et place de Mozilla Firefox, dans le but d’évaluer la migration qui s’imposera à terme. Je dois dire que je suis assez déçu sur certains plans.

La liste des griefs ? Voici les principaux :

  • Impossible de désactiver le surlignage des liens hypertextes sans passer par une extension
  • Pas de mode lecture par défaut, comme sous Mozilla Firefox, depuis au minimum octobre 2017. Pour Chromium, il faut soit une extension, soit passer par les flags pour avoir le dit mode
  • Plus de synchronisation possible en dehors de Google Chrome, et ce depuis le mois de mars 2021.
  • À moins que j’ai mal cherché, mais il est impossible de vider le contenu de l’historique et du cache quand on ferme Chromium.
  • Les réglages au niveau des thèmes pour les différents sites sont réinitialisés à chaque nouvelle visite.

Comme je ne suis pas comme la plupart des personnes sur le réseau à l’oiseau bleu qui affirme des choses sans preuves, voici des captures d’écran qui prouve ce que j’avance. Que ce soit pour les extensions minimales nécessaire pour le mode lecture et le retrait du surlignage des liens hypertextes.

Ou encore pour le fait de devoir passer par la page chrome://flags et l’option « Enable Reader Mode » pour activer le mode lecture qui existe au bas mot depuis 4 ans sur Mozilla Firefox en natif.

Résultats des courses ? Même si Chromium est un peu plus rapide que Mozilla Firefox, les éléments que j’ai listés sont pour moi des paramètres bloquants.

Je retourne donc sous Mozilla Firefox, histoire d’avoir un navigateur qui me laisse un peu plus de contrôle que le navigateur de Google. Inutile de me parler d’un de ses enrobages, que ce soit Brave, Vivaldi ou encore Opera. J’applique un principe de base : à la copie, je préfère l’original.

Message de service : Conky, c’est bien. En abuser, ça craint…

Bien que n’utilisant pas de Conky, je sais qu’il contient pas mal de fonctionnalités… Je me demande même s’il n’y a pas une extension pour piloter une cafetière.

Cependant, comme tout outil puissant, il faut savoir régler les fonctionnalités finement. Une qui peut être intéressante, c’est la gestion des flux RSS.

Selon la bible qu’est le wiki d’Archlinux, si on veut récupérer un flux rss, il y a une syntaxe du genre dans le fichier conky.conf :


${rss https://planet.archlinux.org/rss20.xml 300 item_titles 10 }

En gros, on insère le flux rss, suivant du rafraichissement en secondes, suivi du nombre de lignes à afficher.

Par défaut, c’est 15 minutes, soit 900 secondes.

Mais il y a des personnes qui règle très mal cette fonctionnalité, ce qui fait que mon blog est spammé de requête à la vitesse de 4 par secondes !

Un extrait du log, où j’ai volontairement caché l’IP :

xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:05:57 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:05:58 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:05:59 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:06:00 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:06:01 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:06:02 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:06:03 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:06:04 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »
xx.x.xxx.xx – – [18/Aug/2021:11:06:05 +0200] « GET /?feed=rss2 HTTP/1.1 » 301 178 « – » « conky-curl/1.1 »

Vous pouvez imaginer les conséquences en terme de consommation de ressources. Consommation plus qu’inutile. On est à la limite de l’attaque sur le serveur.

Quel est l’intérêt de rafraîchir un flux RSS 4 fois par secondes ? Même des webzines comme Clubic ou NextInpact publie un article au minimum toutes les 5 à 10 minutes. Demander des infos toutes les 5 secondes, c’est le minimum acceptable.

Si ça continue ? Bannissement pur et simple de Conky au niveau de mes flux RSS.

Maintenant, vous êtes au courant. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que le ban sera rapidement mis en place… Mais je peux me tromper 😀

Ah, la praticité des flux RSS :)

Quand on a plusieurs centaines de marques-pages ou de favoris dans son navigateur internet, c’est parfois long d’ouvrir les sites d’actualités et les blogs concernés.

C’est ici que les flux RSS permettent de se simplifier la vie. Au lieu de visiter plusieurs fois par jour un site donné, on peut suivre son actualité via un flux RSS (Really Simple Syndication). En gros, cela permet de faire de la veille rapidement via un agrégateur en ligne comme FreshRSS ou TinyTinyRSS ou un logiciel en local comme Liferea par exemple.

Cela permet de faire une veille des sujets qui nous intéressent – tant qu’un flux RSS est dispnible – en un claquement de doigt. Seul problème, c’est la possibilité de découvrir les dits flux. Que ce soit le quasi-monopolistique Google Chrome ou Mozilla Firefox, il faut passer par des extensions pour y accéder.

Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre une extension pour Mozilla Firefox et une autre pour Chromium / Google Chrome.

Ensuite, en ce qui concerne l’agrégateur de flux, c’est à vous de voir 🙂

Je pense que vous pourrez plus simplement désormais gérer votre veille technologique, culturelle ou vidéo.

Youtube, c’est comme un champignon : il pourrit par la queue.

Je constate la lente dégradation de Youtube qui s’amplifie d’années en années. J’ai quitté Youtube en tant que créateur en novembre 2018. J’avais à l’époque quelque chose comme 4900 abonnés, puis des personnes se sont abonnées, ce qui fait qu’en 3 ans, je suis à pas très loin de 5800 abonnés. Bizarre pour une chaine au point mort depuis fin 2018.

J’avais déjà parlé de cette montée en abonnements dans un article de novembre 2020.

Je concluais l’article ainsi :

[…]
Que ce soit sur peertube.fr ou tux’n’tube, j’ai retrouvé le plaisir de faire des vidéos sans me soucier des dévaliseurs de bijouterie familiale. Ou je n’ai plus rien à craindre du robot copyright de Youtube qui peut balancer des avertissements qui peuvent entraîner au final la destruction de ta chaine.

Même si je ne fais plus que quelques dizaines voire quelque centaines de vues par vidéo, ce n’est pas grave. Je suis revenu à la création de vidéo pour le plaisir et quand j’ai envie d’en faire. C’est aussi simple et bénéfique que cela. Peertube ne sera jamais un concurrent dangereux pour youtube, mais ne plus dépendre de cette plateforme du monde de Google, ça fait plaisir 🙂

Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une bonne fin de journée.

Ce sont les dernières mésaventures arrivées à Frédéric Molas alias le Joueur du Grenier qui me font penser que vouloir conserver des vidéos monétisées, c’est un vrai chemin de croix.

Note en passant : Je sais par avance que des personnes appartenant au « camp autoproclamé du bien » vont me taxer de fasciste ou d’extrême-droite car j’ose reprendre une vidéo de Psyhodelik qui revient sur les déboires du JDG. Avec ce genre de personnes, 98% de la population mondiale est d’extrême-droite 🙂

Continuer la lecture de « Youtube, c’est comme un champignon : il pourrit par la queue. »

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