Un mois avec une Debian GNU/Linux unstable, point d’étape à mi-chemin.

Dans un article du 29 novembre 2024, j’abordais le remplacement une Siduction ayant explosé en vol – en partie par ma faute – par une Debian GNU/Linux unstable installée à l’origine avec une Debian GNU/Linux 12.8, puis passée en testing et unstable pour avoir la base sur laquelle je voulais expérimenter.

Le 1er décembre, je parlais des galères qu’avaient été l’installation des dépendances pour deux émulateurs que j’utilise quasiment au quotidien, à savoir le duo Dosbox-X (en version SDL 2) et Vice (en version GTK 3).

Je disais en fin d’article :

[…]Reste à savoir si avec de tels ajouts, je vais ou pas faire exploser en vol l’installation de Debian GNU/Linux unstable.

J’avais fait un clone de la machine virtuelle avant l’installation des dépendances, et pour le moment, je n’ai pas eu à l’utiliser. Le seul ajout notable que j’ai fait à la machine virtuelle ? Un avatar pour mon compte utilisateur.

J’ai eu aussi le plaisir de noter l’arrivée du noyau Linux 6.12 qui est le dernier LTS en date, dixit Greg Kroah-Hartman, le mainteneur des noyaux Linux LTS dans un message de la liste de publication officielle du noyau, concernant l’ultime version du noyau Linux LTS 4.19.

Le morceau de choix est le suivant :

Anyway, please move off to a more modern kernel if you were using this one for some reason. Like 6.12.y, the next LTS kernel we will be supporting for multiple years.

Que l’on peut traduire par :

De toute façon, passez s’il vous plait à un noyau plus moderne si vous utilisiez celui-ci pour diverses raisons. Comme le 6.12.y, le prochain noyau LTS que  nous supporterons pour de nombreuses années.

Mais le plus simple est de montrer la machine virtuelle Debian GNU/Linux unstable au bout de deux semaines de tests.

Vous l’avez vu, on a le dernier LTS officiel en date, celui qui sera au cœur de la Debian GNU/Linux 13 alias Trixie qui sortira mi-2025. L’ensemble répond encore au doigt et à l’œil. Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Cosmic Desktop alpha 4, on approche petit à petit de la version bêta.

Le 1er novembre 2024, je faisais un article sur la version alpha 3 du Cosmic Desktop Environment.

Je concluais ainsi l’article :

[…]
Évidemment, c’est encore trop tôt pour être utilisable au quotidien, mais cela donne un bon aperçu de cet environnement qui se fera facilement sa place au Soleil, surtout qu’il est conçu pour être portable sur les principales distribution GNU/Linux et pas uniquement sur Pop!_OS.

Cette fois, j’ai échappé à la recompilation de l’environnement, étant donné que la version alpha 4 est disponible – le 6 décembre 2024 vers 8 h 35 – sur le dépôt extra-testing d’Archlinux. La migration ne sera pas trop longue à faire je pense.

J’ai donc installé une Archlinux avec le Cosmic Desktop Environment en utilisant l’option advanced de l’outil Archinstall. Puis, j’ai mis tout à jour en activant les dépôts de test. Enfin, j’ai fait une petite vidéo pour montrer la version alpha 4 en action.

L’ensemble est toujours aussi plaisant à utiliser, malgré certaines catégories non encore implémentées dans l’outil de configuration. Il y a aussi un peu de franglais, mais c’est pas grave à ce niveau. J’ai cependant noté un petit régression ergonomique, l’absence de widgets pour réduire et maximiser les outils tiers, comme LibreOffice ou Mozilla Firefox.

Ce sera sûrement corrigé dans la version alpha 5, voire bêta 1 si toutes les catégories de l’outil de configuration sont fonctionnelles. Encore trop jeune pour être utilisé en dur, on s’approche cependant petit à petit de quelque chose d’utilisable sur le long terme.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir l’article, une vidéo d’une partie de Dr Maria. Et oui, je me suis démené pour finir le deuxième niveau…

Sur ce, bonne fin de semaine !

Rajouter Dosbox-X et Vice, une sacrée galère sur Debian GNU/Linux unstable.

Juste un petit article pour vous partager une galère que j’ai eu à gérer. À savoir faire compiler les versions de développement de Dosbox-X avec SDL2 et Vice en interface GTK3.

Ce sont des paquets que je maintiens sur AUR, que ce soit la version stable ou de développement de Dosbox-X en SDL2 ou encore Vice avec l’interface en GTK3.

Je suis tellement habitué avec Archlinux d’avoir la plupart du temps les en-têtes pour compiler les logiciels que l’installation des paquets sur Debian GNU/Linux unstable a été un long et pénible parcours à effectuer.

1) Les paquets communs :

  • autoconf
  • bison
  • build-essential
  • flex

2) Les paquets pour Vice, en désactivant la compatibilité ffmpeg 4 (étant donné qu’il n’y a pas de paquets de compatibilité pour cette vieille version) et la création de la documentation (ayant un bug difficile à corriger avec Tex)

  • subversion
  • xa65
  • dos2unix
  • libasound2-dev
  • libgtk-3-dev
  • libglew-dev
  • libcurl4-gnutls-dev
  • libpulseaudio-dev
  • libevdev-dev

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Fedora 41 sur 6 mois, premier point d’étape.

Pour ce premier point d’étape du projet que j’ai entamé le 1er novembre, j’ai fait les mises à jour régulièrement, tous les 2 jours en moyenne pour m’éviter des attentes trop longues.

Sur le plan du gestionnaire de paquets, dnf 5 qui est fourni par défaut avec la Fedora 41 est plutôt véloce. Une vitesse qui rappelle celle de pacman sur Archlinux, donc autant dire que ça dépote.

Côté émulateur, je n’ai rien rajouté. Je reste donc avec le duo Dosbox-X (SDL2) et Vice, les deux basés sur le code de développement disponible. Il faudrait que je passe par des dépots Fedora Copr pour Dosbox-X (SDL2) en version stable, mais comme cette version ne m’intéresse pas…

Pour Vice, pas de nouveauté. C’est toujours une version 3.6.1 que l’on peut récupérer toute empaquetée. Je sais que c’est mal de dépendre sur des sudo make install et sudo make uninstall pour gérer des logiciels. C’est pour cela que je me limite à deux émulateurs gérés ainsi.

Les montées en version se passent sans problème. Mis à part que l’on est toujours avec un noyau 6.11.x au lieu d’un 6.12 auquel on pourrait s’attendre. En effet, j’ai pu apprendre qu’une « test week » pour le noyau Linux 6.12 se tiendra – aura eu lieu, tout dépend du moment où vous lirez cet article – du 1er au 8 décembre 2024.

J’ai fait deux ajouts. Le premier, c’est Gimp pour tester une version pré 3.0-RC1, comme celle fournie avec la Fedora Linux 41. Le deuxième, c’est de changer l’avatar de la page de connexion.

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour fin décembre 2024.

Ce n’est pas parce qu’une expérience tourne court…

… Qu’il faut se priver d’en lancer une autre. Dans un article du 26 novembre 2024, je relatais mes mésaventures avec Siduction. Je terminais l’article ainsi :

Il faut savoir dire stop, ce que je fais aujourd’hui. Cependant, je vais relancer l’expérience avec une Debian Sid pure et dure avec Gnome installé. Une nouvelle expérience à mettre en place qui commence en ce 26 novembre pour un bilan final vers Noël 2024.

C’est donc chose faite et même si la documentation de Debian Unstable déclare, je cite :

[…]It is not a « rolling release », as no release-like quality assurance and integration testing is done on it.[…]

Qu’on peut traduire par :

[…]Ce n’est pas une « rolling release », car il n’y a aucune assurance qualité de niveau publication et les tests d’intégration ne sont pas fait dessus.[…]

On est maintenant au courant. Pour avoir la Debian unstable avec Gnome que j’ai mis dans une machine virtuelle, je suis parti d’une Debian 12.8 que j’ai migré sur testing, puis sur unstable. Bon, il reste des logiciels qui sont parfois cassés, mais pour les outils de haut niveau, je n’ai pas vraiment noté de régression remarquables.

Vous avez pu le voir, mis à part l’outil de gestion des dépôts qui pète un boulon et ne démarre pas, le reste répond au doigt et à l’œil. Je vais donc laisser cette machine virtuelle vieillir tranquillement, en faisant des mises à jour deux à trois fois par semaine. On verra quel bilan j’en tirerai pour Noël, et surtout pour savoir si elle sera moins explosée en vol que la Siduction.

Quels sont mes jeux rétroludique « coups de cœur » pour l’année 2024 ?

On est presque au mois de décembre – j’écris cet article le 29 novembre – et donc j’ai eu envie de faire un petit bilan des jeux rétroludiques qui ont été mes coups de cœur cette année.

Je vais y aller par ordinosaure, et à tout seigneur, tout honneur, on va commencer par le Commodore 64.

Pour le Commodore Vic 20, un clone de « Prohibition », « Midnight Crimes ». Il nécessite une extension mémoire de 24 Ko.

Pour les machines Thomson, que ce soit les MO5/6, un jeu d’exploration de donjons, « Evil Dungeons II », qui envoit du lourd !

Pour l’Amstrad CPC, voici mes coups de cœur :

Pour finir, deux jeux pour une plateforme oubliée, l’Hector de Micronique :

Les distributions rolling release en dehors d’Archlinux, fin précoce de l’expérience.

Il y a une quinzaine de jours, je voulais voir si je pouvais faire survivre durant un mois une OpenSuSE Tumbleweed et une Siduction.

Outre le fait que je m’étais facilité le transit pour mettre à jour une Siduction dont la dernière image ISO remontait à environ 15 mois. Je cite l’article précédent :

Pour la Siduction, outre le fait que l’image ISO a déjà 15 mois, je suis passé par le troisième émulateur de terminal auquel on peut accéder à la fin du boot (tty3) pour entrer les commandes magiques en root, l’utilisateur par défaut n’étant pas autorisé : apt update puis apt full-upgrade. Autant dire qu’il y en avait un sacré paquet ! Seulement 2146 mises à jour… Ouille !

Aujourd’hui, je n’aurai pas dû faire un apt full-upgrade, étant donné que plus que la moitié de KDE6 était disponible. Je pensais que le port était complet et donc j’ai forcé la mise à jour. Résultat des courses ? Un SDDM explosé en vol… Ainsi que la Siduction qui m’a ennuyé par la suite avec des dépôts indisponibles. La Debian Sid avec Xfce installée sur mon eeePC encaisse des mises à jour toutes les deux à trois semaines sans exploser en vol comme la Siduction 🙁

Quant à la OpenSuSE, devoir me battre à chaque fois avec packagekitd pour faire les mises à jour à la main a eu raison de ma patience. Même en passant par Gnome Logiciels, c’était laxatif. Pour moi, la Tumbleweed est un peu excessive dans ses mises à jour. Même Archlinux va moins loin dans les mises à jour quotidienne.

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Vieux geek, épisode 363 : 1987 et le PS/2 d’IBM, une tentative ratée d’IBM…

… Pour reprendre le contrôle du monde PC. En 1981, IBM lance le PC, basée sur une architecture ouverte mis à part un composant crucial, le BIOS. Compaq sera un des premiers à écrire une implémentation du BIOS pour son premier compatible PC, en partant de la feuille blanche pour éviter des ennuis judiciaires.

Au fil des années 1980, les PC XT puis AT améliorent le premier PC. Cependant, vers 1986-1987, IBM n’est plus le fournisseur attitré d’ordinateurs compatibles PC. Ils décident alors de proposer un nouveau standard, le PS/2 pour Personal System 2. Le but d’IBM est de reprendre le contrôle sur le monde des PC.

IBM développe alors un port spécifique, le MCA pour Micro Channel Architecture pour les cartes d’extensions des ordinateurs. Compaq – toujours lui – réagira en mettant au point le format EISA compatible avec les cartes ISA qui composaient les PCs de l’époque. L’utilisation du port MCA était liée à une licence achetée auprès d’IBM, autant dire que le port en question n’a pas vraiment connu de succès. À trop vouloir verrouiller des standards ouverts auparavant, on finit par se casser les dents.

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Le rétroludique ne se limite pas aux Commodore et autres Atari 8 bits…

… Ou encore l’Apple II, les Amstrad CPC ou encore les ZX Spectrum et autres ordinateurs Thomson. Non, il y a des ordinateurs moins connus, par exemple les Alice 32/90 ou encore plus nichesque, les Vectors et Hectors de Micronique.

Ce sont des ordinateurs du début des années 1980 qui n’ont pas eu la reconnaissance qu’ils méritaient. Cependant, sur itch.io, on tombe parfois sur des concours de programmation pour de tels ordinosaures, ce sont les « Retro Programmers United for Obscure Systems » qu’on peut traduire par « Les rétro-progammeurs unis pour des systèmes obscurs ».

Le dernier concours en date – du moins au 21 novembre 2024 – c’est pour les ordinateurs de Micronique. Sur la page dédiée, il y a 9 titres, mais seulement 6 ont des jeux récupérables, que ce soit sous la forme d’une image K7 ou d’une capture mémoire.

Il y a de tout : shoot’em’up, clone de Docteur Mario, pendu, jeu de courses ou encore un clone de nonogram.

Pour vous montrer mes jeux préférés, je suis passé par ma machine virtuelle MS-Windows 11 (un Tiny 11 qui se porte bien, merci pour lui) car l’émulateur VBHector ne passe pas bien sous Wine 🙁

Vous l’avez vu, il y a un peu de tout, bien que les contributions furent simples, étant souvent muettes, ce qui est dommage, surtout qu’un circuit son dédié existent dans les ordinosaures de Micronique. Je dois dire que mon préféré, c’est le jeu de pendu, tout simple mais il fait le taf, et c’est ce qu’on lui demande.

Je me demande quel sera le prochain ordinosaure concerné, les précédents concours ayant eu pour cible le Philips VG-5000, l’Exelvision EXL-100, l’Aquarius de Mattel, le Lynx et les Alice 32/90. Bah, il doit rester suffisamment d’ordinosaures oubliés pour proposer un autre concours de programmation 🙂