En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de novembre 2022, mois que je n’aime pas le moins du monde.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Vous aimez le mélange de musique électronique, de néoclassique et d’ambiant ? L’album « W(h)ere » de Grand Ciel sera pour vous.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine

Minuscule en vrac’ en cette fin septembre 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Un collègue auto-édité, Xavier Delgado, vient de rajouter une nouvelle sur son site, intitulée « Vie et Mort ». Plus d’info sur son site.

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cette fin d’été 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

La vidéo officielle du titre « Pantha Rei » d’Aephanemer, ça dépote.

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cette presque fin du mois d’avril.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

On dit souvent que le ridicule ne tue pas… La preuve avec HelloSystem, copie plutôt avancée du MacOS d’Apple…

Ou encore avec un projet qui ressemble à de l’acharnement logiciel, la Ubuntu Unity.

Bon week-end 🙂

Puisqu’on doit tous mourir, rions des projets parasites du monde du logiciel libre.

On va me dire que je radote, que je ferai mieux de passer à autre chose. Mais je dois dire que le confinement imposé sur une partie de la planète à cause du Covid19 me permet de tomber sur des projets parasites au sens biologique du terme : « un organisme qui vit aux dépens d’un autre organisme vivant. »

Dans le monde du logiciel libre qui érige le fork ou embranchement logiciel comme principe inviolable et indépassable – et tant pis pour les utilisations abusives ! – on tombe sur des excréments bien gluants comme Glimpse (le fork éthique de GIMP) ou encore des navigateurs dont le principe est un « c’était mieux avant » comme Palemoon.

J’ai parlé à longueur d’années des distributions GNU/Linux qui se reproduisaient comme des lapins sans qu’une utilité flagrante justifie leur existence, ce que j’ai résumé sous l’acronyme de DGLFI : Distribution GNU/Linux Franchement Inutile. Des projets basés dans environ 80% des cas sur Ubuntu.

Car il faut dire que la famille officielle Ubuntu s’est bien agrandie depuis la première Ubuntu en 2004. Il y a eu en l’espace de 16 ans :

  1. Kubuntu, dès avril 2005
  2. Xubuntu, dès juin 2006
  3. Edubuntu, entre octobre 2005 et février 2016
  4. Lubuntu, dès avril 2010
  5. Ubuntu Mate, dès octobre 2014
  6. Ubuntu Budgie, dès novembre 2016

On a eu aussi la Ubuntu Gnome qui a refusionné avec le projet principal quand celui-ci est retourné sur Gnome Shell en lieu et place d’Unity. J’ai dû oublier un ou deux projets officiels, mais on approche de la dizaine de saveurs officielles. Il y a deux versions dont l’utilité est très faible – à l’image de la saveur Budgie, à savoir :

  1. La Cinnamon Remix, donc un clone de LinuxMint.
  2. La Ubuntu Deepin Desktop remix… Il est vrai que la distribution du même nom n’est pas la plateforme idéale pour le dit environnement !

Bref, deux projets dont l’utilité est nulle au sens mathématique du terme. On pourra aussi rajouter pour rire des projets comme Calam-Arch-Installer qui est une copie mal fignolée d’EndeavourOS ou encore le projet Garuda Linux que j’ai étrillé dans la vidéo ci-après.

Comme j’ai l’habitude de le dire, « Errare humanum est, perseverare libristum est ». Si cela amuse des personnes de perdre du temps dans des projets qui n’ont aucun avenir au lieu d’aider des projets utiles, c’est leur choix. Mais qu’elles ne viennent pas se plaindre si le monde du logiciel libre ne perce pas.

Je ne crois plus depuis longtemps à une quelconque percée du libre dans le monde bureautique et les abus dont je parle avec humour désormais en sont une preuve 🙂

Allez, bonne journée malgré tout !

Ce qui est bien avec le monde du logiciel libre, c’est qu’on peut toujours creuser dans l’idiotie et l’inutilité…

…sans jamais vraiment toucher le fond. Non, je ne parle pas du fork soi-disant éthique de GIMP dont j’avais parlé dans la vidéo ci-après.

Ou encore de la CleanJaro qui vire le format de paquets universel poussé par une entreprise connue pour faire cavalier seul et se ramasser presque à chaque fois.

Non, j’ai appris une chose de mon expérience avec la Manjaro Tux’n’Vape (merde, le nom qu’il ne faut pas prononcer), c’est que le monde du logiciel libre – spécialement sa branche bureautique – est tellement immobiliste et tellement dogmatique que la Chambre Introuvable de 1815 serait d’extrême-gauche en comparaison.

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Vieux Geek, épisode 133 : Gwibber, un client de micro-blogging multi-protocoles.

Si les clients de messagerie multi-protocoles sont assez répandus comme avec Pidgin dans le monde du libre, en ce qui concerne l’équivalent pour les micro-blogging avec des réseaux comme Twitter ou identi.ca, c’est plutôt le désert.

Il y a bien Choqok (qui dépend de bibliothèques liées à KDE), mais entre 2009 et 2012, un client GTK a existé. C’était Gwibber. L’annonce de la mort programmée de Corebird, un client twitter libre codé en gtk qui m’a fait me souvenir de Gwibber. Merci au Gnome Libre pour son billet de mai 2018.

Mais revenons à Gwibber. L’outil plus ou moins bien intégré à Gnome a été proposé par les versions 10.04 à 12.04 comprise. En allant faire un tour sur old-releases.ubuntu.com/ j’ai pu mettre la souris sur l’image ISO de la Ubuntu 10.04.4 alias Lucid Lynx et sur celle de la 12.04.4 alias Precise Pangolin.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Linspire 7 et Freespire 3 : de la nécrophilie libre comme fond de commerce ?

Oui, je suis d’accord, le titre n’est pas des plus agréables à lire, mais c’est la première impression qui m’est venue quand j’ai appris que l’équipe qui développe BlackLab Linux a relancé le duo Linspire et Freespire. J’avais parlé du Freespire d’origine, racheté par Xandros dans un billet vieux geek de fin novembre 2015.

Cette volonté de surfer sur un projet assez connu et qui a mal fini sa vie, c’est un grand classique dans le monde du libre. Qui a parlé des soeurs ennemies descendantes de la distribution au chapeau magique ? 🙂

Dans l’annonce de publication du projet, on s’aperçoit que les deux produits, dont la version commerciale est vendue 79,99$ la licence sont assez proches. La recette ?

Remplacez :

  • Mozilla Firefox par Google Chrome
  • Geary par Mozilla Thunderbird et les outils complets pour la gestion des agendas
  • le duo Abiword et Gnumeric par LibreOffice
  • Le lecteur multimedia Parole par VLC

Ajoutez (en dehors des deux dernières entrées de la liste) :

  • Wine
  • Rhythmbox
  • Mono (pour avoir le support des technologies .Net)
  • VirtualBox
  • Les outils de support du xfs, jfs, zfs et du btrfs…
  • BleachBit
  • ClamAV avec son interface ClamTk (?)

Difficile de justifier les 80$ demandés, non ? J’ai donc fait récupérer l’image ISO de la version dite gratuite. Pour résumer, c’est une Xubuntu 16.04.x LTS revampée et remastérisée avec l’outil PinguyOS builder ou un outil de ce style.

fred@fredo-arch ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c http://distro.ibiblio.org/blacklab/freespire/freespire-3-x64.iso
–2018-01-08 15:14:16– http://distro.ibiblio.org/blacklab/freespire/freespire-3-x64.iso
Résolution de distro.ibiblio.org… 152.19.134.43
Connexion à distro.ibiblio.org|152.19.134.43|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1461714944 (1,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « freespire-3-x64.iso »

freespire-3-x64.iso 100%[===================>] 1,36G 522KB/s ds 48m 33s

2018-01-08 16:02:50 (490 KB/s) — « freespire-3-x64.iso » sauvegardé [1461714944/1461714944]

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet, en dehors de la floppée des saveurs officielles d’Ubuntu 17.10 dont tout le monde a déjà parlé ?

Côté culture ?

Bon week-end !

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet ?

Côté culture ? Pas grand chose cette semaine, mais du lourd…

Bon week-end !

Où en est la Trisquel GNU/Linux 8, 33 mois après la sortie de sa version 7 ?

La Trisquel GNU/Linux est sûrement la distribution GNU/Linux 100% libre la plus abordable selon les « saints canons » de la Free Software Foundation. En effet, elle se base sur une distribution qui est devenue pour le grand public synonyme de Linux (oui, je fais volontairement une métonymie ici), la Ubuntu.

La dernière fois que j’ai parlé dans un billet dédié de ce projet, c’était en août 2014 pour aborder une préversion de la version 7, basée sur la Ubuntu 14.04 LTS. La version 7.0 finale sortira 3 mois plus tard, en novembre 2014, dixit la page de téléchargement de Trisquel.

Trisquel 7.0 LTS Belenos

Date de sortie: 11/03/2014 – 18:09

Et oui, le format de date est celui employé par les anglophones à savoir mois / jour / année.

Entre temps, la base de la Trisquel GNU/Linux, à savoir la Ubuntu est arrivée dans une nouvelle version LTS, la 16.04. Cependant, il a fallu attendre quelques 6 mois pour qu’un fil annonce sur les forums de la Trisquel GNU/Linux la disponibilité d’une première version alpha installable.

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Ubuntu Mate 17.04… Ça donne quoi ?

Je dois le dire, j’aime bien Ubuntu Mate. Cette version me fait me souvenir de la grande époque d’Ubuntu, celle des années 2004 à 2009, quand Canonical faisait les choses bien… Sans se prendre pour le sauveur du monde GNU/Linux.

Je n’ai plus parlé de cette saveur de la Ubuntu depuis près de 6 mois, c’était donc l’occasion d’en profiter.

La Ubuntu Mate 17.04 étant sortie ce 13 avril 2017, j’ai fait chauffer mon outil de tipiakage préféré pour récupérer l’image ISO.

VirtualBox, qui se planquait dans un coin pour avoir la paix, n’a pas échappé à mes mains expertes. Je lui ai fait gentiment comprendre qu’il devait se mettre au travail… C’est étrange cette peur que j’inspire à ce logiciel de virtualisation 🙂

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Canonical annonce la fin d’Unity pour Ubuntu 18.04… Ce n’est vraiment pas une surprise…

J’avoue quand j’ai appris le 5 avril 2017 l’abandon annoncé d’Unity pour la version LTS 18.04 d’Ubuntu, je n’ai été qu’à moitié étonné, contrairement à nombre d’articles sur le sujet. L’article le plus marrant a été celui d’OSNews :

Mark Shuttleworth, dropping a bombshell on a boring Wednesday:

Traduction rapide :

Mark Shuttleworth, déposant une bombe sur un mercredi ennuyeux :

En effet, c’est vrai qu’en ce moment, l’actualité du libre est ennuyeuse. Je ne reviendrai pas sur la langue luxueuse de bois les explications justifiant l’abandon du projet.

Mais pour qui avait récolté longuement les pièces du puzzle, c’était franchement  prévisible.

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2017, l’année du début de la fin pour les distributions GNU/Linux en 32 bits ?

Depuis le début de l’année 2016, les distributions GNU/Linux annoncent les unes après les autres qu’elles mettent de côté les architectures 32 bits. Que ce soit des distributions intimes comme la Frugalware Linux en novembre 2016, un projet en cours chez Canonical pour la Ubuntu 18.04 LTS dans un message de juin 2016, PCLinuxOS en mai 2016 via un tweet sur le compte twitter officiel de la distribution.

Les PC ne pouvant fonctionner qu’en 32 bits sont sur la lente pente descendante. Il faut se souvenir que les premiers processeurs 64 bits pour PC, cela remonte à septembre 2003, avec le premier AMD Athlon 64 à 1,8 Ghz (nom de code K8). Donc au moment où j’écris ce billet, cela fait plus de 13 ans. Et en informatique, 13 ans, c’est plus qu’énorme.

Pour mémoire, en 2003, c’était ça l’informatique :

  • MS-Windows XP avec son premier service pack… Le plus qu’attendu Service Pack 2 ne sortit qu’en 2004.
  • MacOS-X 10.3 alias Panther est rendu public.
  • Le noyau linux ? Le noyau 2.6.0 ne sort qu’en décembre 2003.
  • Mozilla Firefox n’est pas encore né. On parle encore de Mozilla Firebird 0.7.1 en fin 2003. Il faudra attendre le 9 novembre 2004 pour avoir Mozilla Firefox 1.0.
  • Ubuntu n’est pas encore de ce monde. Elle ne naîtra qu’un an plus tard. Tout le monde ne jure alors que par Debian GNU/Linux, Mandrake (Mandriva n’arrivera qu’en 2005), ou encore la Fedora Core.

À l’époque, j’avais de l’ADSL en 512 Kbps/s… Sacré claque, non ?

La dernière production massive de machines utilisant des CPU Intel en 32 bits, cela a été la grande époque des eeePC – en gros de 2007 à 2011 – et de leurs clones tués par les tablettes…

Sur mes 3 ordinateurs, un seul utilise une distribution 32 bits, c’est un vieil eeePC 1005HAG, handicapé équipé d’un processeur intel Atom N270.

Étant abonné à la liste de publication arch-dev-public, j’ai pu lire le brouillon d’une annonce qui sonne le glas pour le support 32 bits sous Archlinux.

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