Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 48 : Les Mondes Engloutis.

S’il y a bien deux dessins animés qui m’ont marqué dans le milieu des années 1980, ce fut d’abord « Les Mystérieuses Cités d’Or » vers 1982-1983 et surtout « Les Mondes Engloutis » de 1985.

On suit les aventures d’un frère Bob, de sa soeur Rebecca, du solitaire Spartakus et de la créature à forme humaine Arkana. Ils doivent retourner au centre de la terre à bord de Shag-shag pour sauver le Soleil des arcadiens, le Shagma qui se meurt.

Les personnages sont truculents comme les deux pangolins jaunes, Bic et Bac. Sans oublier les pirates aux crêtes punk, et quelques personnages historiques que croiseront les personnages principaux.

La série se décompose en deux saisons de 26 épisodes. Je n’ai vu que la première moitié de la série cependant. Peut-être étais-je devenu trop vieux pour la deuxième moitié des aventures ?

La bande son est assuré par les Ministars qui ont connu leur période de gloire dans les années 1983 à 1986.

Note technique dont tout le monde se fout:

J’ai trouvé la vidéo sur Dailymotion, mais la vidéo encastrée dans l’article était inutilisable : le même son de départ en boucle. C’est pour celà que je l’ai importé sur Ourtube pour l’intégrer dans la vidéo.

Oui, le dessin peut paraître vieillot mais on est plus ici dans la qualité que la quantité. Cela changeait au peu des dessins animés anglo-américains et japonais qui monopolisaient les programmes jeunesses.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 46 : Maguy, la première sitcom française.

Nous sommes en 1985. Les sitcoms sont déjà connues en France avec entre autres « Ma sorcière bien aimée » (Bewitched) ou encore « Happy Days ».

Cependant, des créateurs de série veulent produire la première sitcom française. Ce sera « Maguy », inspiré du sitcom américain « Maud ».

Au casting, on retrouve entre autres Rosy Varte (Maguy), Jean-Marc Thibaut (Georges Bossier), Henri Garcin (Pierre Bretteville) et Marthe Villalonga (Rose Le Plouhannec). La sitcom se déroule dans la ville imaginaire du Vézinet (avec un Z), et on suit les aventures de Maguy, quincagénaire mariée en troisième noce avec Georges, directeur du magasin d’életroménager « Boissier Maxi Discount ».

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 44 : Les séries à vous filer le cafard.

De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.

Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.

Ensuite, il y a eu entre autres :

  • Le départ déchirant d’Annie
  • Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
  • La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
  • Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
  • Elle prendra part au premier conflit mondial

Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.

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On ne devrait pas revoir les séries des années 1980…

…surtout celle plus ou moins inspirées science-fiction, ou encore celles qui avaient pour héros un engin motorisé. Je parle ici des séries en images réelles, pas celle d’animation où le massacre serait encore pire.

Non, ici je pense à des séries comme K2000 (« Knight Rider » en VO avec Kitt), Supercopter (« Airwolf » en VO et ses nombreuses scènes de maquettes filmées pour les combats), ou encore de Tonnerre Mécanique (« Street Hawk » en VO).

J’avais déjà abordé la série dans un article de juillet 2016 consacré aux mini-séries des années 1980.

Dans une crise de nostalgie mal placée – comme toute crise de ce genre – j’ai réussi à voir l’épisode pilote… Et mes souvenirs de la série s’en sont pris plein la tronche.

Outre le fait que piloter une moto à 300 mph (ou 483 Km/h) tient du techniquement impossible, certains effets spéciaux comme les sauts font penser à du montage fait à la va-vite pour compléter la scène.

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Vieux Geek, épisode 284 : « Orphée, le voyage aux enfers », bijou vidéo-ludique de 1985.

Dans l’épisode précédent de la série vieux geeks, j’évoquais un des titres mythiques des jeux d’aventures francophones de l’Amstrad CPC, « L’Ile » du regretté Alain Massoumipour plus connu sous le pseudonyme de Poum. Cependant, en 1985, un autre jeu d’aventures avait marqué les esprits. C’était une des premières productions de Loriciels (1983-2001) pour la machine d’Alan Michael Sugar.

Son nom : « Orphée, le voyage aux enfers ». On est face à un jeu d’aventure graphique aux dessins soignés (pour l’époque), avec quelques bruitages. La musique d’introduction n’est autre que celle de la série culte « Il était une fois l’Homme », à savoir la Toccata et fugue en ré mineur de JS Bach.

Quelques années avant le mythique « Manoir de Mortevielle », on a déjà des passages avec des sons numérisés et quelques phrases importantes pour le jeu.

On joue le rôle d’un commercial déprimé qui a un accident de la route et qui se retrouve enfermé aux enfers. Avec l’aide du dragon Yurk, il faut s’en sortir. Mais le mieux est de vous montrer une partie du jeu en action.

Le jeu est très dur. On meurt souvent si on ne suis pas au pied de la lettre la solution. Une suite sortira, éditée par Ubi Soft en 1991, du nom de « Sauvez Yurk ». Je dois dire que je n’ai pas eu l’occasion de tester la suite, mais on est loin de la finesse graphique de ce titre qui vous fera vous arracher les cheveux par poignées entières.

Bonne découverte !