En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième samedi de mars 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Un petit complément à l’article consacré à Microsoft Bob :

Sur ce, bon week-end !

Alors Gnome 40, évolution ou révolution ?

Utilisant de nouveau Gnome depuis le mois de juin 2020 après 5 années passées sous Xfce puis Mate Desktop, je dois dire que j’ai été intrigué par l’arrivée d’une nouvelle présentation générale pour le Gnome Shell.

Au moment où je rédige cet article, le 1er février, la version 40 (ancienne 4.0) est en pleine pré-bêta. En effet, la version alpha a été officialisée le 26 janvier, dixit Phoronix.

J’ai donc pris une EndeavourOS et j’ai fait installer Gnome dessus. Autant me simplifier la tâche au maximum, après tout, c’est le but premier de l’informatique, non ? 🙂

Je vous conseille de faire les opérations de compilation et d’installation en ligne de commande, pour éviter tout désagrément.

L’installation se passe via des paquets AUR. Le premier ? gsettings-desktop-schemas-git, ensuite il faut installer meson. Pour éviter un problème au moment de l’installation de la nouvelle version de mutter, il faut entrer la commande sudo pacman -Rdd gnome-shell

Une fois mutter-40alfa installé, il faut faire compiler libgweather-git, puis enfin gnome-shell-40alfa.

Un redémarrage plus tard, la version alpha du Gnome-Shell de Gnome 40 est disponible.

Ma première impression est que c’est sympa à utiliser. Bon, cela fait penser à une utilisation pour une tablette tactile, mais cela reste supportable pour de l’utilisation à la souris. Rien que la présence du dock en bas permettra d’avoir plus d’icones dans celui-ci qu’avec une utilisation verticale. Cette version risque de signer la mise à mort d’extensions comme dash-to-dock ou dash-to-panel.

Il est fort probable que lorsque Gnome 40 sera officiellement disponible, je l’utilise sans la moindre extension, sauf la météo et le notificateur en haut à droite. Révolution ? Non. Évolution, oui.

Un retour vers Gnome, après presque 5 ans d’absence ?

J’ai toujours été un utilisateur de Gnome, bien que l’ayant abandonné en mars 2015 au profit de Xfce, puis au profit de Mate-Desktop, en novembre 2015. Cependant, même si j’avais critiqué sa tablettisation croissante, dans mon coeur, j’avais toujours une place pour cet environnement que j’avais connu au début de mon aventure ubuntu en juin 2006 avec la mythique Ubuntu 6.06 LTS.

Au fil des années, j’ai fini par m’apercevoir que certaines fonctionnalités de Gnome me faisait de plus en plus de l’oeil. Ne serait-ce que la possibilité d’avoir une gestion fine de mon agenda, le support croissant de Wayland – même s’il y a toujours de trous au niveau logithèque – comme les enregistreurs d’écran pour faire des vidéos.

J’ai réussi à contourner ce problème avec l’extension EasyScreenCast le temps que d’autres outils arrivent.

Quand j’ai personnalisé l’environnement pour le rendre un peu plus agréable au quotidien, j’ai limité l’ajout d’extensions tierces presque au strict minimum. À savoir :

  1. L’outil OpenWeather pour avoir la météo directement sous la souris sans avoir besoin de cliquer sur la date pour l’afficher.
  2. L’extension « Dash-to-dock » pour toujours avoir sous la souris mes lanceurs d’applications.
  3. L’extension incluse dans Pamac pour avoir un accès rapide à l’outil et m’informer des mises à jour quand elles arrivent.

Bien entendu, il y a aussi l’extension EasyScreenCast que j’active quand je veux faire un enregistrement de vidéo. Autant dire que j’ai tout fait pour limiter la casse.

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3 ans de nouvelles interfaces pour les distributions GNU/linux : quel bilan ?

Il y a 3 ans, j’écrivais un article dans lequel je précisais que mon archlinux de l’époque (qui était propulsée par le noyau 2.6.38) proposait Gnome 3.0. Même si c’était encore à l’étape de la 3.0 release candidate.

Je me souviens encore des grands cris d’orfraie à l’arrivée du duo Gnome Shell et Unity.
Il faut se souvenir que c’est à l’époque de la Ubuntu 11.04 qu’Unity est arrivé.

Pour des raisons d’ordre technique, cette surtouche aux outils de Gnome utilisait l’ultime version de la génération 2.xx de Gnome, quand Unity faisait ses premiers pas.

Red Hat répliquait avec sa Fedora Linux 15 en mai 2011. Oui, cela fait 3 ans qu’Unity comme Gnome Shell sont proposés pour servir de surcouches aux outils de Gnome. Sans oublier des projets à la très courte durée de vie, comme les Mint Gnome Shell Extensions pour la Linux Mint 12 (basée sur la Ubuntu 11.10)… Si vous n’avez pas connu cette version, j’avais capturé en vidéo la LinuxMint 12 à l’époque.

Les deux interfaces, développées par l’équipe de Gnome et par celle d’Ubuntu, partent du même constat : les écrans informatiques se démultiplient, il faut donc une interface passe-partout, que ce soit sur un écran d’ordinateur, ou sur une tablette.

Mais il faut quand même se souvenir à quoi ressemblait les deux premières versions des environnements nouvelle génération. Ne serait-ce que pour voir les progrès effectués depuis. J’ai donc récupéré une ISO de la Ubuntu 11.04 et de la Fedora 15 Linux.

Merci à Archive.org pour m’avoir aidé à retrouver vieille ISO de la Fedora Linux 15, Canonical proposant un répertoire old-releases pour les versions qui ne sont plus supportées depuis au moins 18 mois à deux ans.

J’ai utilisé une clé USB pour faire démarrer mon portable Toshiba Satellite, et faire une capture d’écran des deux environnements d’origine. Si j’ai pu simplement utilisé la commande dd pour « graver » l’ISO de la Fedora Linux 15, pour la Ubuntu 11.04, je suis passé par une machine virtuelle pour pouvoir « graver » l’ISO sur la clé USB.

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La deuxième génération de distributions GNU/Linux simplificatrice pour démocratiser le logiciel libre ?

Comme chaque année depuis au moins les années 2002 – 2003, on annonce l’arrivée de l’année où les distributions GNU/Linux renverseront la table. Et chaque année, les experts qui prédisent cela repartent « la queue entre les pattes ».

Il y a eu bien entendu des occasions manquées, comme avec MS Windows NT 6.0 plus connu sous le nom de Vista qui s’est résumé ainsi : sur 100 utilisateurs déçus, 90 sont retournés vers MS Windows XP, 9 sont allés voir chez la Pomme si l’herbe était plus verte, et le dernier est allé du côté des distributions GNU/Linux.

A l’époque, et depuis fin 2004, Ubuntu a été un grand pourvoyeur de nouveaux venus. Qui sont soit restés avec Ubuntu ou ont par la suite été voir ailleurs, que ce soit chez Red Hat via la Fedora Linux, Debian GNU/Linux, ou pour les plus branchés de masturbation intellectuelle vers ArchLinux ou encore Gentoo Linux.

Cependant, ce mouvement a été limité, car il faut le dire, même si Ubuntu est une très bonne distribution pour aborder le monde merveilleux du logiciel libre, elle n’est pas entièrement fonctionnelle « out-of-the-box ».

A cause des contre-productifs brevets logiciels sources de procès sans fins – dont les seuls bénéficiaires sont les patent-trolls et les avocats spécialisés – l’utilisateur est castré dans les possibilités qui s’ouvrent à lui.

En effet, et même si cela défrise les barbus, on ne vit pas dans un monde où les formats ouverts sont la norme. Il faut – et faudra encore durant quelques années – avoir la possibilité de faire lire par les logiciels audio ou vidéo des formats aussi ouverts que l’esprit d’un intégriste religieux : mp3 ou flash par exemple.

Or, certains utilisateurs seront frustrés de ne pas pouvoir lire leurs mp3 directement, et ils vireront ce « Linux de merde incapable de faire quoi que ce soit. »

Depuis deux ou trois ans, LinuxMint a commencé à prendre le relais, et une des ses forces, c’est de pouvoir être utilisable dès le départ. Mais ce n’est pas le seul avantage.

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Avons-nous besoin de nouveaux environnements de bureaux ?

Ah, le petit monde des environnements de bureaux du logiciel libre. Source infinie de trolls et de guerre entre les barbus et les moins barbus, il existe trois grandes familles.

Ceux qui utilise QT, ceux qui utilise GTK et les autres. Un projet trollifère comme SolusOS et son bureau Consort m’a donné de l’envie faire un point sur l’opportunité de proposer un énième environnement de bureau.

Pour ceux basés sur QT, je citerais KDE SC, Trinity (la continuation de KDE 3.5.xx), et feu (?) Razor-Qt dont le rapprochement avec Lxde est quasi officiel, dixit un article de La Vache Libre de juillet 2013.

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Sabayon Linux 11, édition Gnome : pas très digeste, malheureusement :(

J’avais déjà abordé la version 10 de la Gentoo Linux pour être humain en septembre dernier. Et j’avais du batailler pour lancer Gnome Shell à l’époque, ce qui m’avait un brin refroidi, en dehors d’une lenteur rédhibitoire pour certaines actions.

La sortie de la version 11 avec un sacré panel de nouveautés m’a attiré et j’ai donc décidé de voir si elle est toujours autant problématique à l’utilisation.

Au menu des nouveautés : un noyau linux 3.7, Gnome 3.6.2, KDE SC 4.9.5, Xfce 4.10, LibreOffice 3.6.3, Mate, le support des machines avec le SecureBoot. De quoi mettre l’eau à la bouche.

Après avoir récupéré l’iso 64 bits de la Sabayon Linux 11 Gnome, j’ai lancé une machine VirtualBox (en utilisant un modèle type Gentoo) pour pouvoir émuler le système.

A noter que l’installateur utilise l’ancienne génération d’Anaconda, l’outil utilisé par la Fedora Linux.

Dès le départ, il est possible de demander la récupération des paquets linguistiques complémentaires.

J’ai gardé les options par défaut, même si je trouve excessif de consacré la moitié du disque dur à la partition /.

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Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ?

Je suis un vieil utilisateur de Gnome (en gros depuis la version 2.12.x), mais je me pose la question pour savoir si je vais migrer ou pas vers la version 3.6 de Gnome.

En effet, tout comme pour Unity et de Microsoft Windows 8, les concepteurs de l’interface considèrent que les machines de bureau et les portables sont désormais quantité négligeable.

Les concepteurs d’interfaces nouvelle génération font une énorme conn… bêtise en jettant à la poubelle un peu trop vite les machines fixes et les portables.

Une tablette qui a au maximum une surface de 10 ou 11 pouces sera toujours moins confortables à l’utilisation qu’une machine avec un clavier et une souris, surtout si on reste de la bureautique de base… Ou encore du jeu vidéo, de la retouche photo, etc…

D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’on trouve un peu partout des claviers sans fils pour les tablettes tactiles, quelque soit la marque concernée.

J’ai installé une ArchLinux sur mon portable, pas que la Viperr soit une mauvaise distribution, loin de là. Mais j’ai fini par craquer, et mettre un environnement ArchLinux.

Et dessus, pour faire des tests, j’ai activé le dépot Gnome Unstable même si celui-ci n’est pas complètement terminé. Il faut dire que le mainteneur de gnome pour Archlinux a fait un choix radical : support unique de systemd pour les paquets Gnome.

Et le non passage complet à systemd doit être un facteur de ralentissement à l’arrivée d’une version complète du port de Gnome pour Archlinux, même si celui-ci est bien avancé.

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La communauté GNU/Linuxienne dans son ensemble, elle serait pas un peu masochiste ?

Derrière ce titre volontairement provocateur – il faut bien entretenir sa réputation de troll, dixit certains membres de la communauté du libre (dans le sens GNU/linuxienne du terme) me concernant, je les remercie de leur faveur pour ce titre – se cache une question de fond : les personnes utilisant GNU/Linux sont-elles masochistes ?

Si le terme peut paraître excessif, jetons un oeil au fait : la communauté GNU/Linuxienne, c’est un énorme foutoir, au sens familier du terme. On ne compte plus le nombre d’environnement de bureau et / ou de gestionnaire de fenêtres. En dehors du quatuor Gnome 2.x – Mate et Gnome Shell / KDE SC / Unity / Xfce, on doit rajouter aux environnements de bureau Lxde, ou encore razor-qt.

Coté gestionnaire de fenêtres, il y a presque plus que d’éléments dans le tableau périodique de Mendéléiev. Le site « Windows Manager for X » en dénombre un sacré paquet, dont OpenBox, WindowMaker, e17, (pour citer les 3 premiers qui me viennent à l’esprit) et la liste de la page « others » est assez longue , même s’il en manque à l’appel et que certains ont sûrement passé la souris à gauche.

Autre preuves du masochisme de la communauté GNU/Linuxienne ? Le nombre de distributions. En sortant les innombrables versions dérivées à plus ou moins courte durée de vie, on peut en citer au moins un demi-douzaine de distributions principales, par ordre alphabétique :

On pourrait aussi penser à la foultitude de navigateurs internet : Mozilla Firefox, Chromium, Midori, Konqueror, uzbl pour ne citer que les principaux. Résultat des courses ? Il est souvent difficile de trouver deux environnements complètement identiques entre deux utilisateurs de GNU/Linux.

Donc, autant dire que cela ne facilite pas la tâche des entreprises qui voudraient proposer des produits pour GNU/Linux, ne voulant pas négliger les 1 ou 2% de parts de marchés en utilisation « desktop » que représente GNU/Linux.

Il faut être pragmatique et réaliste : des environnements comme MS-Windows et Apple MacOS-X sont largement plus unifiés, et donc seront plus facile à utiliser pour créer des logiciels dont on est sûr qu’il ne faudra pas produire plusieurs formats d’empaquetage pour qu’ils soient installés et utilisés.

Il est vrai aussi, que dans la communauté GNU/Linuxienne, la politique du « ça me convient pas, je fais ma propre version » est une plaie. Même si certaines versions dérivées sont des réussites (LibreOffice et Mageïa), d’autres pas vraiment ; Qui se souvient de GoneMe  par exemple ?

Il serait tellement plus simple de n’avoir – comme sous MS-Windows et Apple MacOS-X – qu’une seule interface avec un seul format de paquets et tutti quanti.

C’est ce que veut faire Canonical avec Ubuntu. Et que croyez-vous qu’il se passe ? Des personnes osent crier à l’assassin et critiquer ceci… Non, vraiment, la communauté GNU/Linuxienne est masochiste…

En effet, pourquoi soutenir un effort qui permettrait d’avoir un peu plus d’impact, alors qu’on peut le descendre… Masochisme ? Expression fanatique de la liberté de choisir les logiciels de son choix, du gestionnaire de démarrage, à la suite bureautique, en passant par l’environnement de bureau ou encore le format de paquets des logiciels ?

Quels masochistes, les membres de la communauté GNU/Linuxienne, vraiment, c’est pas possible… Et après, ils s’étonneront de ne représenter qu’une part de marché epsilonesque des machines de bureaux 😀

Linux Mint et Canonical : même mise à l’écart de Gnome-Shell ?

Canonical propose depuis avril dernier sa vision de l’interface graphique nouvelle génération, écartant le travail effectué par les codeurs de Gnome depuis la version 2.28 de l’environnement Gnome, soit un travail qui avait vu une première préversion courant… septembre 2009.

Maintenant, c’est un projet tout jeune qui apparait, nom de code Cinnamon (cannelle en français si mon anglais est correct).

C’est une version dérivée de Gnome-Shell pour proposer une interface qui ressemble à celle de la version Gnome 2.x de Linux Mint
.

Le projet est tout jeune, et le ReadMe qui est disponible est clair :

The emphasis is put on making users feel at home and providing them with an easy to use and comfortable desktop experience.

Ce qui donne traduit :

Le but est de rassurer les utilisateurs et leur proposer une expérience de bureau confortable et facile d’accès.

Un peu comme ce que propose le projet – cul-de-sac ? – MATE, mais en ce basant sur le code de Gnome-Shell. A une différence près : l’age du code utilisé, celui de MATE étant celui de Gnome 2.x, donc un code qui date de… 2002 pour les parties les plus anciennes.

Sans vouloir préjuger de l’avenir de cette version dérivée, j’arrive à me poser la question suivante : l’utilisateur informatique est-il un enfant en pleine période de diversification alimentaire refusant la nouveauté sur le plan des apports en terme de nourriture ?

Et une autre question : l’utilisateur est-il bête au point de ne pas savoir s’adapter à un changement de présentation ?

Devrait-on – sous prétexte que l’équilibre est meilleur, rester sa vie entière à marcher à quatre pattes au lieu de se tenir sur ses jambes ?

Décidément, le rejet des interfaces nouvelle génération, et sur ce plan, Gnome-Shell et Unity se font une saine concurrence montre la frilosité des utilisateurs de vouloir sortir de leurs cocons d’habitudes constitués au fil des années.

Maintenant, est-ce que le projet « Cinnamon » aura une longue durée de vie, il faudra voir si d’ici deux versions si l’interface « gnome2isée » aura prise ou pas.

Debian Wheezy et Gnome Shell ? Possible… Que va-t-il rester aux adorateurs de Gnome 2 comme distribution ?

Il y a quelques jours, j’avais parlé de l’avancement de Debian pour le port de Gnome-Shell. Dans cet article, cela concernait la version Sid encore connue sous le nom d’unstable. Mais depuis, un grand chambardement a eu lieu… Wheezy, la future Debian GNU/linux 7.0 propose elle aussi Gnome 3 (pour le moment, une version 3.0.2) et son Shell…

Pour des raisons d’exhaustivité logicielle, j’avais modifié le /etc/apt/sources.list en lui rajoutant le dépot debian-multimedia.

La preuve en vidéo… J’ai mis quelques annotations sur celle-ci. 🙂

Wheezy ne sortira pas avant une bonne dizaine de mois, voire même un an, le gel des versions étant prévue pour le mois de juin 2012, cela laisse quand même encore pas mal de temps pour avancer d’une voire deux versions Gnome et son Shell, un Gnome 3.2 voire 3.4 dans Debian GNU/Linux, cela aurait quand même de la gueule 😉

Bref, mis à part le projet Mate qui me semble pas être très viable sur le long terme, les adorateurs de Gnome 2 n’auront beaucoup de choix : xfce, lxde ou un bon vieux window manager qui fleure bon les années 1990.

Linux Mint 12… Ou comment réconcilier les adorateurs de Gnome 2 avec Gnome 3…

Stéphane Robert, alias Le-libriste a annoncé la sortie de la première Release Candidate de la plus célèbre dérivée d’Ubuntu, Linux Mint. La version 12 est très attendue, car c’est la première version à proposer Gnome Shell.

J’ai récupéré l’image ISO en utilisant wget, histoire d’utiliser moins de mémoire qu’avec mon navigateur internet 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
–2011-11-10 19:15:59– http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
Résolution de ftp.heanet.ie… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion vers ftp.heanet.ie|2001:770:18:aa40::c101:c140|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1063479296 (1014M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso»

100%[====================================>] 1 063 479 296 497K/s ds 39m 27s

2011-11-10 19:55:26 (439 KB/s) – «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso» sauvegardé [1063479296/1063479296]

J’ai ensuite utilisé VirtualBox pour tester l’image ISO. Et dès le chargement, c’est la claque. Gnome-Shell a été personnalisé ce qu’il faut pour que les « adorateurs » de Gnome 2 retrouvent leurs petits. Un petit paquet d’extensions ont été rajoutées pour offrir une interface à la Gnome 2.

Même si le menu est resté en bas à gauche (pour rappeler la Linux Mint 11 et les versions précédentes), il est facile de modifier l’apparence, en activant ou désactivant les extensions, connu sous le nom de MGSE : Mint Gnome Shell Extensions.

Dans la vidéo ci-dessous, la Linux Mint fraichement installée est mis à jour. Ensuite, j’ai fait un peu mumuse pour montrer qu’on pouvait retrouver un environnement Gnome-Shell « classique » en quelques clics de souris.

Le seul point noir : L’abondance de logiciels quand on ouvre le menu Applications… Cette version de Linux Mint risque de faire beaucoup à mon très humble avis. Et réussira à faire quelque chose d’herculéen : faire apprécier Gnome 3 et son Shell aux détracteurs de cette interface.

Mon petit pronostic, faut bien se jeter à l’eau… Linux Mint sera ce qu’Ubuntu a été à Debian : une simplification et une démocratisation plus importante auprès du grand public.

Question que je me pose maintenant : combien de temps avant que la LMDE passe elle aussi à Gnome 3, sachant que Debian GNU/Linux a annoncé l’arrivée complète de Gnome 3 sur les dépots de Wheezy, la prochaine version de la distribution à venir. Oui, combien de temps ?

De l’intérêt pour Canonical d’avoir un Unity non portable, ou peu portable…

Il y a 15 jours, j’avais écrit un billet au titre assez dépotant : « Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ? »

J’y parlais des problèmes liés au portage de l’interface de Canonical, Unity sur des distributions autre qu’Ubuntu. Même si apparemment le port d’Unity semble avancer pour Archlinux (je ferais un billet dès que possible dessus), ce n’est clairement pas l’intérêt pour Canonical.

C’est un article de Stéphane Robert sur son site « Le Libriste » qui m’a apporté des éléments d’argumentation sur le non-intérêt de Canonical de voir Unity exister ailleurs que sur Ubuntu.

Car même si Cyrille Borne l’a précisé maintes fois, Unity ce n’est pas Ubuntu, Canonical avec sa volonté d’interface passant aussi bien sur une tablette que sur un portable que sur un ordinateur de bureau classique, en clair, un « one-size-fits-all », c’est une volonté de verrouiller le marché des distributions un minimum, en s’adressant à un marché plus qu’alléchant : les débutants dans le monde linuxien.

J’ai déclaré dans un article précédent qu’Ubuntu aurait quelque chose comme 34% de parts de marché sur le domaine des distributions linux. Or, ce n’est pas encore suffisant pour verrouiller le marché et imposer sa vision de l’interface graphique. La masse critique serait plus proche des 70% pour qu’un tel verrouillage puisse devenir réalité.

Je vais maintenant copier trois / quatre paragraphes de l’article de Stéphane qui illustre le coeur du problème, avec des points que je n’aurais pas aborder, Unity ayant tendance à me taper trop rapidement sur les nerfs 🙁

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Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

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Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai eu envie de rédiger ce petit tutoriel pour démystifier un peu le côté « apparemment » complexe d’Archlinux.

C’est assez brut de décoffrage, et je n’explique pas toujours le pourquoi du comment. Les Wikis francophone et anglophone d’Archlinux sont plus complets que je pourrais l’être dans ce simple article de blog 😉

Note 1 : Evidemment, je me suis concentré sur l’essentiel. Il faudrait ensuite rajouter de quoi gérer l’heure du système avec NTP, ou installer un pare-feu avec iptables, LibreOffice, installer Gnome-tweak-tool, etc…

Note 2 : Ce tutoriel est surtout une preuve de faisabilité. Pour une machine réelle, il faudrait remplacer les additions Virtualbox par le vrai pilote de la carte graphique.

J’ai donc eu envie de montrer qu’on pouvait installer rapidement (45 à 50 minutes en comptant le temps de récupération des paquets) une ArchLinux avec Gnome-Shell.

Pour les besoins de la démonstration, je vais prendre une machine virtuelle VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive, de 32 Go de disque, en ayant activé l’accelération 2D et 3D.

Sauf indication contraire, je garde les valeurs par défaut. Et chaque étape importante sera accompagnée d’une capture d’écran. Pour l’installation, je prends l’image officielle d’installation en version complète sortie en août dernier. J’ai préféré un OS en 64 bits, quoique cela est vrai pour la version 32 bits aussi 😉

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