Mais replongeons-nous en 1983. Dans l’émission phare RécréA2, une nouvelle série dont seul 13 épisodes sur les 22 seront doublés arrive : « Monsieur Merlin », traduction littérale de Mr Merlin. La série diffusé fin 1981 et début 1982 part d’un postulat étrange.
Merlin l’Enchanteur a survécu à l’épopée d’Arthur et se retrouve à travailler comme garagiste à San Francisco.
Voulant prendre une retraite bien méritée, il désigne un adolescent du nom de Zac comme son successeur.
J’ai déjà eu l’occasion de me moquer de la blogosphère et de la youtubosphère linuxienne francophone qui s’est réduite à peau de chagrin ces dernières années.
Mais je dois dire qu’en suivant certains articles récents de blogs classiques ou participatifs de voyager dans le temps et de revenir une poignée d’années en arrière. En 2018 et en 2021, j’ai écrit des articles pour se demander comment on pouvait encore justifier le saut de distributions en distributions… Surtout quand elles se ressemblent toutes plus ou moins au final.
Outre l’insatisfaction chronique qui est une des causes du distro-hopping, quand je visite les blogs que je suis via une instance de freshrss, c’est aussi une façon de voyager dans le temps. Car on retrouve la plupart du temps les mêmes distributions, installées dans une espèce de boucle sans fin : MXLinux, Ubuntu (ou une de ses saveurs officielles), Debian, Fedora, OpenSuSE ou encore LinuxMint.
Des distributions qui pour la plupart existe depuis au moins une bonne dizaine d’années, voire plus. Debian étant la plus ancienne dans la liste et fêtant en 2022 les 28 ans de sa version 1.01. Et oui, ça remonte à 1994…
Je dois faire partie des rares personnes qui se sont stabilisées sur une distribution GNU/Linux donnée depuis plus de 10 ans. J’ai trouvé mon bonheur et mes marques sur l’élitiste ArchLinux. D’ailleurs, d’ici trois semaines – je rédige ce billet le 4 février dans la matinée – mon installation actuelle d’Archlinux soufflera sa quatrième bougie.
Bref, à un gros trimestre près au moment où je rédige cet article, cela fait 16 ans que je n’ai plus fait démarrer le moindre ordinateur type PC avec le MS-Windows correspondant. Sur le plan pratique, depuis septembre 2011, je n’ai plus toucher techniquement à un PC sous MS-Windows. Les quelques rares connaissances que j’ai sont désormais soit sous Mac, soit avec une distribution GNU/Linux installée par mes soins.
2011 ? À l’époque, MS-Windows 7 entame sa deuxième année commerciale, ignorant que sa durée de vie serait prolongée jusqu’à 2020 à cause des catastrophiques MS-Windows 8.x et leur ergonomie à la ramasse.
Quand j’ai besoin d’un MS-Windows, je prends 95% du temps un MS-Windows 7. Pas MS-Windows 10 ou 10.5 pardon, je voulais dire MS-Windows 11.
Pourquoi ? Moins lourd, moins d’options dans tous les sens. Pas de Cortana, pas de navigateur qui se résume à une surcouche maison à Chromium tout comme Brave, Opera, Vivaldi, bref, tout ce qui n’est pas Mozilla Firefox, ou des forks à la c.. comme PaleMoon ou encore Waterfox.
Vous le savez peut-être, je suis un écrivain gratte-papier auto-édité. J’ai employé ce terme pour refleter 90% du contenu auto-édité chez Amazon.
Fin 2016, début 2017 je publiais sur Amazon un recueil d’une centaine de chroniques où la mauvaise foi était dégoulinante aussi bien qu’un humour qui n’oubliait pas de piquer aux zones sensibles.
Voici donc la chronique que j’avais rédigé concernant Noël. Bonne dégustation.
…Mais je m’en bats la bijouterie familiale à un point. Quand le plus méchant prof de maths français avait son blog, il crachait volontiers sur le logiciel libre sur le plan bureautique et il avait parfaitement raison.
Du peu que je peux lire de la blogosphère linuxienne francophone, en dehors des articles qui intéressent trois pelés et un tondu fondus de technique – avec du vent dans le dos – sur l’agrégateur qu’est le journal du Hacker, ou le zombiesque Planet-Libre (du moins quand il sera de nouveau en fonctionnement), c’est d’un ennui mortel.
On voit des articles qui sont des recyclages de textes qui auraient pu être écrits en 2015-2016. On ressort ad nauseam les mêmes arguments, les mêmes auto-congratulations dans les commentaires, etc…
Comme si le monde du libre bureautique n’avait pas changé d’un iota en 5 ans. Comme si entre temps des projets n’étaient pas morts, d’autre n’étaient pas nés.
Comme si rester dans des recettes qui font que le monde du libre bureautique restera dans les 2% de parts de marché jusqu’à la fin des temps en pensant qu’un jour cela fonctionnera, ça faisait avancer le schmilblick.
Comme si croire qu’on pourrait avoir la même interface avec des écrans de 6 pouces (téléphones portables), 15 à 24 (ordinateurs) voire 30 à 35 (télévisions connectées) alors que tous les acteurs qui l’ont tenté ont fait marche arrière…
J’ai jadis critiqué les libristes puristes qui ne voyaient l’informatique qu’avec des oeillères et en psalmodiant « liberté, liberté, liberté » et peu importe si la moitié du matériel n’était pas fonctionnel.
Cette idée m’est venue alors que je me rendais à une obligation d’ordre personnelle. Je me préparais à traverser au niveau d’un feu tricolore quand j’ai vu des personnes de tous les âges, les yeux rivés sur l’écran minuscule de leur téléphone portable. Qui pour envoyer un message sur Twitter, Mastodon restant un réseau de geeks qui se fait petit à petit noyauter par les dérives des personnes soi disant éveillées qui voient des problèmes surtout où il n’y en a pas. Qui pour envoyer la dernière photo en date sur Instagram ou sur Facebook. Bref…
Je me suis donc dit : est-ce que je serai capable de virer les clients twitter et Mastodon de mon téléphone portable sans en ressentir un quelconque manque ? Et bien, depuis plus d’une semaine les deux applications ont été virées sans que je ressente un manque trop important. Au contraire, cela me permet de voir à quel point l’addiction aux écrans – quelqu’ils soient – touchent toutes les générations.
Cela me fait aussi gagner des précieuses minutes quand je vais faire mes courses. En effet, je ne suis plus tel un zombie, le nez en direction du téléphone portable alors que je me déplace en même temps.
Donc mon conseil, que vous aurez envie de suivre si vous le voulez : essayez ce que j’ai fait. Vous aurez moins besoin de brancher votre téléphone portable sur votre chargeur aussi. Que du positif…
Surtout, cela m’a permis de faire baisser ma tension artérielle pour ne pas me prendre la tête avec la dernière tragédie en cours… Qui font passer les guéguerres intestines du monde libre bureautique (système d’init, paquets universels, multiplication sans fin des distributions GNU/Linux) pour des bagarres d’école maternelle.
Il y a des semaines qui commencent en fanfare sur le plan informatique. Celle qui a commencé le 12 juillet est une semaine qui va être bien chargée côté bugs rapportés sur les différents projets que j’utilise au quotidien.
Aveu préliminaire : j’utilise pas mal de logiciels en version de développement, il est donc normal que je sois face à des bugs. Pour être plus clair, oui, je cherche la merde.
Tout a commencé dimanche 11 juillet dans l’après-midi. En voulant mettre en place une machine virtuelle avec EndeavourOS à l’intérieur, je m’aperçois de la présence de plantages avec LightDM. En fouillant sur l’outil de suivi de bugs d’Archlinux, je tombe sur une entrée qui colle à mon problème.
Premier bug de la semaine en voie d’avancement pour la correction. Le deuxième est plus marrant, car on pourrait parler de bug en cascade. Je m’explique.
Je suis utilisateur et mainteneur sur AUR de qemu-git, la version de développement de Qemu qui est un peu la version 100% libre de VirtualBox. Oui, je sais que les puristes vont sortir les torches et préparer le bûcher pour m’y faire cuire comme une merguez, mais c’est pour l’image.
Un cinquième bug, le quatrième que j’ai ouvert en l’espace de moins de 36 heures, rédigeant ce billet vers 10 h 00 du matin.
Sur le forum d’EndeavourOS, j’ai pris comme « surnom » sur ma fiche un humoristique « Bugman approved! ». À croire qu’en ce moment, ça me colle bien à la peau !
J’ai déjà eu l’occasion de le prouver, j’adore la rétro-informatique. La scène du Commodore 64 est plutôt vivace (quand on sait que l’ordinateur fêtera ses 40 ans en 2022, ça fait chaud au coeur…) et les développeurs ne manquent pas d’ingéniosité pour proposer des nouveautés ludiques.
Même si parfois, ce sont des hommages plus ou moins déguisés à des jeux ayant fait un carton quelques années auparavant. Dans ce domaine, il y a eu le jeu à courte durée de vie « Flappy Bird » qui devint le jeu à avoir sur son téléphone portable fin 2013 début 2014.
Devoir guider cet oiseau au QI négatif entre des tuyaux pour avoir le score le plus important possible a dû être à l’origine de pas mal de crise de colère.
En ce milieu d’année 2021, des développeurs de la scène Commodore 64 ont décidé de reprendre le principe en prenant l’easter-egg du navigateur Google Chrome / Chromium qui apparait quand on est hors connexion : le T-Rex qui s’affiche sur le fond de l’écran du navigateur.
Le jeu s’appelle « T-Rex 64 » et le principe est simple : finir chaque niveau en évitant de tomber sur un animal ou un cactus. À ce que j’ai pu voir, il y a trois niveau à finir pour le moment… Et venir déjà à bout des deux premiers vous demandera pas mal d’entraînement.
Vous avez pu le voir, le jeu est tout mignon, le principe simple à comprendre mais difficile à maitriser.
Essayez-le, vous comprendrez !
Allez, bon courage et heureux de vous avoir connu avec des nerfs à-peu-près en bon état 😀
Je reçois en moyenne un commentaire par mois pour m’attaquer sur le plan socio-professionnel. Dans 95% des cas, je fous le commentaire à la poubelle et dans 50% des cas, je montre les tombereaux de merde que je me prends en plein tronche sur mes réseaux asociaux.
En ce 9 mai matin, j’ai eu droit à un énième commentaire troll d’un certain « zigounette » qui me sort l’habituel laïus sur mon statut socio-professionnel. Voici donc le commentaire en question où j’ai masqué l’adresse IP.
Je cite le morceau concernant l’attaque sur le statut socio-professionnel :
[…]
Linux est dominant dans le monde PRO, ce que tu ignores, car tu n’as jamais travaillé.
[…]
Bref, l’attaque classique qui ressemble à la fin de BuzzSaw dans le film « The Running Man » de 1987.
Ce qui est malheureux dans ce commentaire, c’est qu’il y a des vérités, du moins en partie en oubliant une chose : un pourcentage n’a de valeur que si on l’exprime par rapport à une base donnée. Dire 90% de quelque chose en oubliant de préciser à quoi correspond la base 100 en question, c’est rester dans le vague.
Ensuite, l’attaque sur le contenu que je produis :
[…]
tes 15 ans de billets sur Linux ne servent à rien, tes discours ne servent à rien, les PROS, ceux qui font tourner le monde s’en balancent les cacahuètes de ce débat.
[…]
Ce n’est pas faux, mais quand est-ce que j’ai parlé du monde professionnel sur mon blog ?
Je me suis toujours attaché à parler du monde du particulier.
Le monde du serveur, ce n’est pas un domaine qui m’intéresse outre mesure. Je laisse cela à des personnes qui ont été formées pour s’en occuper.
Se concentrer uniquement sur le monde professionnel, c’est considérer que l’individu lambda compte moins qu’un excrément canin sur un trottoir d’une grande ville et que ce n’est pas grave si ce dernier se fait entuber jusqu’à l’os…
Mais il est vrai que MS-Windows malgré toutes ses dérives fait fonctionner la majorité des logiciels qu’ils soient ludiques ou professionnels…
On s’étonnera que le libre bureautique soit réduit à l’épaisseur du trait sur un graphique qui représente les parts de marchés des divers OS. Oh, mince, je viens de sortir une grossièreté sans nom : « parts de marché » !
Je sais, vous allez me dire : tu vas encore taper sur la tronche des libristes qui suivent les recommandations de la FSF au pied de la lettre. Il est vrai qu’il est facile de se moquer des distributions recommandées, surtout quand celles-ci ont un retard d’environ 2 ans sur la base qu’elle « librise ».
Mais il est vrai que pour les personnes utilisant la dite distribution, le plus important, ce n’est pas d’être à jour, mais d’être libre. J’ai déjà exprimé cela plusieurs fois sur le blog, mais bon, cela fait parfois plaisir de revenir sur un mode humoristique sur « » »l’enfermement » » » des personnes dans un carcan qui prétend défendre la liberté des utilisateurs et utilisatrices d’informatique.
Il y a aussi des guerres intestines qui font que certaines distributions sont rejetées par la FSF car elles osent permettre l’accès – désactivé par défaut, mais peu importe – à des logiciels qui ne suivent pas à la lettre les recommandations listées par Richard Matthew Stallman en 1983-1984.
Ouvrons une rapide parenthèse.
Oui, je parle bien entendu d’une des distributions dont la descendance est énorme voire pléthorique : on y retrouve tout ce qui est Ubuntu et dérivées, comme la LinuxMint ou encore ElementaryOS par exemple, ou encore la MXLinux. Je parle de Debian GNU/Linux.
Sur les raisons officielles de la guerre intestine entre Debian et la FSF, je vous renvoie à la page dédiée sur le site de la Free Software Foundation. C’est assez tiré par la perruque il faut le dire ; Je cite le morceau de choix :
[…]
Debian est la seule distribution courante non agréée par la FSF qui garde les blobs non libres en dehors de sa distribution principale. Une partie du problème persiste cependant. Les fichiers de microcode non libre sont logés dans le répertoire non libre de Debian, référencé dans la documentation publiée sur debian.org, et l’installateur les recommande dans certains cas pour les périphériques de la machine.
[…]
Oh, mince ! C’est quand même bête de vouloir utiliser un équipement informatique dans sa totalité, par exemple certains circuits pour la connexion en wifi ou encore en bluetooth… Il est vrai qu’il faut rendre complexe la vie de l’utilisateur pour qu’il arrive dans le monde merveilleux du librisme selon les canons de la Free Software Foundation.
Fermons cette parenthèse qui a été plus longue que prévue !
Dans mon article précédent, j’évoquais l’excellente série « Amicalement Votre » et un de ses épisodes qui fait partie selon moi des plus mémorables, « Regrets éternels » où l’on voit la famille de Lord Brett Sainclair qui se fait zigouiller à intervalles réguliers par un des prétendants au titre de duc.
Cet extrait du début de l’épisode pose l’ambiance et je dois dire que je suis assez friand de ce genre d’humour froid…
En faisant quelques recherches, je me suis aperçu que c’était un épisode en hommage d’un classique de 1949, « Kind Hearts and Coronets » devenu en France « Noblesse Oblige » avec un excellent Alec McGuiness qui interprète outre son rôle, celui des prétendants au titre ce qui lui fait endosser une bonne demi-douzaine de rôles complémentaires. Le tout durant le règne d’Edouard VII (1901-1910).
J’ai donc sauté sur l’occasion pour voir ce classique… Et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Voir comment Louis Mazzini, héritier rejeté de la famille d’Ascoyne liquide les uns après les autres les prétendants qui lui font obstacle est très intéressant.
Je crois me souvenir que j’avais déjà parlé de ce film de 1993 avec Bill Murray et Andy McDowell lors du premier confinement. C’était dans le cadre d’un billet « Culture et confinement… » Je dois dire que je ris toujours autant devant la bande annonce.
En dehors de deux jours qui me permettent d’améliorer l’ordinaire, j’ai l’impression de vivre le reste de la semaine le même jour. On finit presque par se demander si on ne vit pas dans le monde de Truman Show…
Je préfère la première hypothèse et vous ?
Il est vrai qu’il est dur de s’occuper l’esprit quand les journées se ressemblent presque au poil de cul de chameau près. Quand les seules différences consistent à remplir une attestation pour aller faire ses courses une à deux fois par semaine (en fonction de la possession ou non du permis de conduire), il y a de quoi devenir complètement cinglé au bout de quelques semaines.
Je ne reviendrai pas sur nos points de désaccord dont on a longuement discuté dans des commentaires. Je peux faire mes prédictions pour lui dire que la Debian 11 sera proposée avec Gnome 3.38.x, le noyau LTS 5.9 ou 5.10 (je penche pour le 5.10 mais on verra), le Firefox ESR 78.x.y, LibreOffice 7.0.x qui seront contemporains du gel de Debian testing pour donner Debian 11 pour la mi-2021, gel prévu pour janvier 2021.
Il aura ainsi sa dose de nouveautés qui sera limite des anciennetés pour moi, car comme il l’a précisé dans son article, je cite :
« Peut être que cette sensation de manque de nouveautés, est dû en partie au modèle de publication utilisé, je prend comme exemple Fred et son Archlinux, il n’y a pas de gros changement car il a les versions qui se suivent, choses qu’à l’époque où il était sous Ubuntu, les nouveautés venaient par pavé. Dans mon cas et mon utilisation de Debian, en passant de version en version, je vois bien les changements, c’est marquant. »
À vrai dire, je n’en ai strictement rien à battre de cet énième enrobage de Blink, le moteur de rendu de Chromium, dérivé du Webkit d’Apple, lui même basé sur une ancestrale version améliorée de KHTML jadis développé pour le navigateur Konqueror de KDE.
Il est facile de perdre le compte des navigateurs web qui ne sont au final que des enrobages de Blink. Voici donc une liste non exhaustive :
Brave
Chromium et Google Chrome
Epiphany devenu Gnome Web
Falkon (pour KDE et LXQt)
Microsoft Edge
Midori (pour des environnements léger comme Lxde ou Xfce
Opera
SRWare Iron
Vivaldi
Yandex Browser
J’ai sûrement dû en oublier, mais ce sont les principaux enrobages de Blink. Déjà 10, ça fait pas mal pour montrer une pseudo-diversité qui n’existe qu’au niveau de l’interface utilisateur.
Comme disait un célèbre patron d’industrie, « Tout le monde peut avoir une Ford T de la couleur qu’il souhaite, à condition que ce soit le noir… »
Autant dire qu’on en est arrivé à ce niveau de pseudo-diversité… Joie !
Cependant, on peut installer cette chose aussi sur une base Archlinux, étant donné que le PKGBUILD utilisé est un simple réempaquetage du paquet debian, la preuve en vidéo :
Bref, encore une preuve que dans le monde des navigateurs, la diversité est inexistante au final, si on regarde plus loin que l’interface graphique.
Il y a dans le monde linuxien anglophone un meme qui veut se moquer gentiment des personnes utilisant Archlinux, avec une phrase répétitive « By the way, I use Arch! » (qui est la traduction mot à mot du titre de l’article).
J’ai dit durant des années – et je le maintiens – que proposer à des personnes complètement novices une Archlinux entre les mains, c’est casse gueule à la première opération à coeur ouvert nécessaire, comme cela arrive une à deux fois par an.
J’utilise Archlinux depuis environ 11 ans, et je suis toujours aussi bien dans cette famille de distributions GNU/Linux qui correspond à ce que je cherche. Mon pc fixe tourne depuis plus de deux ans et demi avec une Archlinux pure et dure (installée avec Anarchy à l’époque, car j’étais effrayé par l’UEFI et ses subtilités).
Sur mon PC portable, un vieux Toshiba Satellite L300-2CZ (qui va sur ses 12 ans !), c’est une Manjaro Tux’n’Vape (merdre, j’ai dit le nom qu’il faut taire) Mate passée sous Gnome récemment. L’installation doit avoir dans les deux ans et fonctionne toujours comme au premier jour.
Ce qui me fait rire, c’est de voir des personnes qui n’ont même pas un an de Linux dans les jambes qui osent déclarer avoir trouvé le Saint Graal dans une distribution donnée. Que cela manque de modestie… Des personnes qui ont des distributions prêtes à l’emploi et qui aurait été incapable d’installer le moindre GNU/Linux il y a encore cinq ans.