« Attack of the PETSCII Robots », dernière :)

C’est le dernier billet que je vais consacrer à l’excellent jeu pour Commodore PET, Vic20 et Commodore 64 développé par David Murray, alias « The 8-bit Guy ». J’avais acheté le jeu dès le premier jour, et j’ai passé de nombreuses heures, le soir ou les week-ends, à paufiner au maximum les approches les plus protectrices pour accomplir le but du jeu : sur les planètes visitées et infestées par des robots à la Bender de Futurama, réduire le danger dans sa totalité.

Je concluais ainsi le deuxième article consacré au jeu :

Évidemment, les graphismes piquent les yeux, les bruitages font mal aux oreilles, mais c’est du rétro-gaming comme je l’aime, car je dois dire que les jeux AAA à 60€ qui nécessitent un ordinateur piqué aux hormones de croissances, ça ne me branche pas du tout. Oui, ici, je suis un vieux con et fier de l’être !)

J’ai donc décidé de compléter les longplays que j’ai posté sur l’instance tux’n’tube en les laissant sans commentaires.

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Rions un peu des personnes qui se disent « éveillées »… Et qui voient du racisme partout…

Note : je ne poste que très rarement sur tout ce qui est politique ou apparentés, mais on a atteint le comble du ridicule et qu’il faut bien rire un peu !

Je sais très bien que ce billet va me valoir une pluie de commentaires et un appel à mon annulation (cancel en bon anglais), mais à 47 ans, je pense que j’ai dépassé depuis longtemps ce genre de manigances dites intellectuelles qui pourrissent la vie de l’immense majorité des personnes de la planète… Et même des minorités que les personnes se disant « éveillées » veulent défendre.

Dans un fil twitter auquel je vous renvoie, Psyhodelikus a fait une série de 35 tweets (environ) qui listent pour chacun 3 à 4 choses qui sont racistes. Ça envoie du lourd. Je ne fais qu’un copier-coller des élements cités, et pour des raisons de lisibilités, j’ai mis une balise de « saut » pour ne pas avoir à couper la liste d’une centaine d’éléments environ. Une bonne moitié à des liens vers des vidéos que je ne recopie pas pour des raisons pratiques 🙂

J’ai aussi sorti des doublons quand je les ai vus, mais on est dans la centaine d’entrées… Wow !

Et si le fil venait à disparaître, j’ai imprimé un pdf récapitulatif.

On est parti, attachez votre ceinture de sécurité, nous sommes partis !

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ de cette fin de semaine de février 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

 

Côté culture ?

  • Persona, le groupe de metal tunisien, a publié récemment un extrait de leur futur album, « Alpha ». Attention, c’est du gros metal qui tâche 🙂
  • Le groupe de post-rock « Collapse » a lancé une campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ».

Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 19 février 2021. Oui, ça pique les yeux, et pas qu’un peu !

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 256 : la « Christmas demo » du Commodore 64, une sacrée démo technique pour la fin d’année 1982.

Dans l’épisode 255 de la série vieux geek, j’évoquais la démo technique de l’Amstrad CPC6128 qui était fournie avec l’ordinateur pour montrer ses extraordinaires capacités.

ependant, ce n’était pas la première fois qu’une démonstration était fournie pour vendre un ordinateur. Il y a le précédent de la démo de Noël 1982 pour promouvoir le Commodore 64. En l’espace de cinq petites minutes, on avait droit à un aperçu de ce que la machine sortie au moins d’août précédent avait dans les tripes.

Je suppose que c’était une démonstration qui devait tourner en boucle sur des ordinateurs de présentation pour vanter la machine auprès des acheteurs potentiels. Pour vendre une machine à 595$ (en 1982) pour être plus précis ce qui donne un peu plus de 1600$ en 2021, il fallait mettre le paquet. Et cette démonstration en est la preuve.

Je l’ai capturé en vidéo. Il faut se souvenir que les consoles de l’époque, c’était l’Atari VCS alias 2600, la ColecoVision. Le Commodore 64 leur mettait ici une petite déculottée.

Comme je l’ai précisé dans la vidéo, la démo a été reprise pour promouvoir le SX64 aussi connu sous le nom d’Executive, une version transportable – 10 kg ! – du Commodore 64, sorti en 1984 pour 995$ soit l’équivalent de 2500$ en 2021. Sur la disquette fourni avec l’ordinateur, il suffisait de rentrer les deux commandes suivantes :

load"christmas",8
run

Et patienter que la démo se charge… En 1984, c’était déjà moins impressionnant, mais au moins, ça donnait un aperçu des capacités du transportable de Commodore.

Chassez le naturel, il revient au galop :)

Oui, j’imagine déjà les commentaires qui vont dire que je suis à la recherche d’un bruit médiatique, que je veux me payer la trogne de Canonical. Mais je reste dans les faits et je suis dans le constat. Depuis sa naissance en 2004, Ubuntu a été connu pour avoir tenté plusieurs fois d’influencer le monde du libre en imposant des solutions logicielles faites maison. C’est de bonne guerre, surtout quand on voit que le monde du libre est plus proche du capitalisme (avec la concurrence parfois hargneuse entre les projets) que du monde soviétique.

Mais je n’ai pas envie de lancer un débat sur les systèmes économiques ici. Revenons aux faits. Dans un article de fin avril 2019, je disais ceci :

[…]
Il y a une boîte qui a fait énormément de bien pour la démocratisation du libre qui est l’exemple même de cette politique de cavalier, c’est Canonical. Oui, la maison mère d’Ubuntu. Avant que certaines personnes ne sortent les haches, les torches et les cordes pour me lyncher, je tiens à préciser que j’ai apprécié ce qu’à fait la boite de Mark Shuttleworth durant les années 2004-2009. Depuis c’est moins le cas.

On peut citer au moins trois tentatives pour imposer ses solutions qui se sont viandées. Chronologiquement ?

1. Upstart (2006-2014)
2. Unity (2010-2016)
3. Mir en tant que remplaçant de Wayland (2013-2017)
[…]

Je vous renvoie à la suite de l’article en ce qui concerne le remplaçant de sysVinit et l’interface graphique pour les outils de Gnome 3.

Depuis, on peut rajouter les paquets universels appelés snap contre les flatpak (poussés par IBM et RedHat) et les Appimages. Je ne trouve aucun intérêt à ce genre de logiciels sur une distribution à flux constant contrairement au modèle de publication à date donnée (que la date soit impérative ou qu’elle glisse en fonction de l’avancement).

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Vieux Geek, épisode 255 : Ah, les disquettes fournies avec l’Amstrad CPC 6128.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de préciser que j’ai débuté vers 1988-1989 avec l’Amstrad CPC 6128. Celui-ci était fourni avec deux disquettes systèmes. Elle proposait deux versions de l’OS CP/M de Digital Research : une version dite « plus » qui était la 3.1 et une version 2.2 proposée sur la face B de la deuxième disquette. Sans oublier l’indispensable langage Logo et sa tortue 🙂

Une commande classique pour lancer les jeux sur disquette était |cpm devenu ùcpm sur les claviers Azerty. Mais quand le CPC 6128 est arrivé sur le marché de la micro-informatique, le CP/M était déjà un souvenir dans le monde professionnel, MS-DOS lui ayant mis un coup de pied aux fesses magistral.

Dans une vidéo de septembre 2018 consacré au Commodore 128, David Murray alias « The 8-Bit Guy » explique vers 23 minutes qu’en 1984, CP/M était mort pour la plupart de la presse informatique, ce qui n’était pas complètement faux. Voici une capture d’écran qui montre que les beaux jours de CP/M, c’était entre 1974 et 1980.

J’ai pu récupéré via CPC-Power les images des disquettes en question. D’ailleurs, sur l’onglet « package » de la fiche, vous avez des photos des disquettes systèmes.

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Comment gérer un blog qui dépasse les cinq ans d’âge ?

Je poste sur ce blog depuis septembre 2005. Ce qui fait presque 15 ans et demi au moment où je rédige cet article. J’ai appris un autre grand nom de la blogosphère francophone vient de détruire pour la cinquième ou sixième fois son blog. J’ai appris ceci via l’excellent Blog Libre. Cherchez dans les articles aux alentours du 10 février…

Je n’en dirai pas plus, mais vous voyez de qui je parle. Je n’aime pas pratiquer la politique de la terre brûlée. Quand j’arrêterai de bloguer ici, que ce soit dans un mois ou dans cinq ans, je conserverai l’intégralité des articles en ligne. J’en ai un peu ma claque de voir des liens morts.

Certaines personnes me diront que c’est la vie d’internet qui est faite ainsi. Que Geocities est mort depuis longtemps, emportant avec lui les sites qui y était hébergé. Comme mygale.org ou encore multimania dont je ne sais pas s’il est encore en vie ou s’il tient plus du zombie comme ceux du film « The last man on Earth » de 1964 (ou 1963 ?) avec Vincent Price. Si vous ne connaissez pas le film, je vous le conseille, il est dans le domaine public et visionnable un peu partout.

Je sais qu’en parlant de Geocities, j’ai perdu nombre de personnes qui me lisent. Geocities était un service d’hébergement de sites personnels lancé en 1994, racheté en 1999 par Yahoo et fermé en 2009. Oui, ça date 🙂

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 38 : Captain Future alias Capitaine Flam… Que cela fait son âge !

Je dois dire que cet article va être assez acide. J’ai eu envie de revoir les épisodes de la série Captain Future alias Capitaine Flam produit entre 1978 et 1979 par la Toei d’après l’oeuvre d’Edmond Hamilton après cet historique bien ficelé de Séries Cultes :

Sur les 13 voyages de la série, je dois dire que j’ai laissé tombé après deux. Le premier « L’Empereur de l’Espace », que j’ai vu en version française et le deuxième « Les cinq mines de Gravium » que j’ai eu le bonheur de voir en version originale sous-titrée.

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Ah, le rétro-gaming… Du moins, le pseudo rétro-gaming.

Il est étonnant de noter que le rétro-gamging devient de plus en plus populaire. Comme une nouvelle mode dans le monde du jeu vidéo. Pour les personnes qui comme moi sont retournés depuis des mois, voire des années sur leurs jeunes années informatiques via des émulateurs toujours plus perfectionnés. Avoir le matériel d’origine fonctionnel quand celui-ci a dépassé allègrement les 30 ans, bon courage !

J’apprécie les productions rétro-ludiques dont j’ai déjà parlé plusieurs fois sur le blog, en dehors de la trinité Planet-X2, Planet-X3 et Attack of the PETSCII Robots de David Murray alias le 8-bit Guy avec les productions de Double Sided Games et l’excellentissime « Vegetables Deluxe » ou le très dur et addictif « L’Abbaye des Morts ».

J’avais déjà abordé le sujet du néo-rétro-gaming dans un article d’août 2020 que je concluais ainsi :

[…]
Mais cela permet aux vieux croutons ayant dépassé la quarantaine voire frôlant la cinquantaine de se faire une piqûre de jouvence bienvenue !
[…]

Étant donné que j’ai moins de 3 ans avant que le chiffre des dizaines de mon âge ne passe au 5, je ne peux qu’appuyer encore plus cette remarque. Mais ce qui me dérange – pas au point de devenir un laxatif digne de l’huile de ricin – c’est le pseudo rétro-gaming. Des exemples ? En voici un parfait, tiré de la gazette « Indie Retro News » : « Annalynn », un jeu qui reprend les codes graphiques et sonores des bornes d’arcades des années 1980-1985.

Le plus marrant ? C’est qu’il faut un PC sous MS-Windows… Et pour 5 dollars, vous aurez un exécutable d’une quinzaine de Mo à récupérer. Pour moi, ce n’est pas du retro-gaming, car cela ne fonctionne ni sur un émulateur ni sur une machine des années 1980.

Autant utiliser Mame et récupérer – légalement bien entendu – les ROMs des jeux qui vous ont fait dépenser des fortunes quand vous ếtiez plus jeunes.

Deuxième exemple quoique plus limite ? « Nox Archaist ». En gros, c’est un jeu de rôle à la Ultima comme ceux qui existait sur Apple II. Même si la page dit que le jeu a été créé sur Apple II (sûrement un émulateur), il faut prévoir un téléchargement de plus de 200 Mo pour MS-Windows ou MacOS 10.11 et suivant.

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Alors que ma 46ième année se tire, quel bilan en faire ?

Je rédige ce billet le 9 février, vers 18 h 00. Quelques heures après sa publication, je passerai à ma 47ième année sur cette poussière dans l’univers qu’on appelle la Terre. Ou si vous préférez, mon année geek+5 🙂

J’ai voulu faire un rapide billet de l’année personnelle qui s’est écoulée. Mis à part cette saloperie de Covid, j’ai passé une année pas trop mauvaise. Sur le plan informatique, ça a été le calme olympien. Je suis encore et toujours sur Archlinux (pour mon PC fixe) et Manjaro (pour mon portable).

Cela fait maintenant plus de 10 ans que j’utilise cette famille de distributions et elle me convient très bien. Nul besoin de changer de crèmerie dès que le moindre bug pointe le bout de son nez. D’ailleurs, mon absence de youtube en tant que créateur de contenu me permet d’éviter des ulcères avec des experts linuxiens en carton pâte. Quel que soit l’âge des personnes en question.

La passion que j’ai pour la rétro-informatique a connu un coup d’accélérateur depuis février 2020. Outre le fait que je suis tombé sous le charme de « Planet X3 » (au point d’acheter une version physique durant l’été 2020), j’ai aussi craqué pour « Attack of the PETSCII Robots » (du même auteur), mais seulement en numérique.

Je n’ai ni Commodore PET, ni Vic20, ni Commodore 64/128 avec un lecteur de disquette pour justifier l’achat d’une version physique du jeu.

C’est le côté stratégie – mais en prenant son temps, sauf quand on prend le niveau de difficulté le plus élevé – qui m’a plu… et qui m’a permis de devenir bêta-testeur pour la mise en place de l’audio pour la version Commodore PET du jeu.

Même si ce ne sont que des mélodies au haut-parleur, et des bruitages du même acabit, j’avoue que je prends parfois pas mal de plaisir vidéo-ludique à utiliser l’émulateur PET de Vice que celui pour Commodore 64.

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