Ah, la dure vie de bêta-testeur dans le monde de la rétro-informatique :D

J’ai déjà eu l’occasion de dire que j’aimais vraiment la rétro-informatique, spécialement quand elle est ludique.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois du jeu de David Murray, « Attack of the Petscii Robots ». Depuis la version Apple II (sortie en avril 2021), j’ai eu l’occasion de bêta-tester :

  1. La version Atari 8 bits
  2. La version pour Commodore 128
  3. La version pour ZX Spectrum

J’ai eu l’occasion durant le mois de mars de bêta-tester 4 ou 5 roms du port pour Sega MegaDrive / Genesis. Je dois dire qu’au début j’en ai bavé, surtout que je n’ai aucun controlleur qui ressemble à celui de la Sega MegaDrive / Genesis.

Inutile de préciser que j’ai été atomisé, caliné par des evilbots (les robots les plus dangereux du jeu), fusillé, bref, ça a été une sacrée boucherie, mais vu que le port était déjà de bonne qualité, ça m’a donné envie de continuer à le bêta-tester.

J’avais même enregistrer une partie gagnante sur la carte « Forest Moon » :

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Rogue64, un excellent rogue-like pour Commodore 64.

J’ai déjà eu l’occasion d’en parler, j’adore les rogue-like, ces jeux inspirés par « Donjons et Dragons », où on doit descendre à tel sous-sol pour récupérer un trésor fabuleux.

J’avais parlé d’un rogue-like aussi bon que punitif, Shattered Pixel Dungeons, fin décembre 2021.

Il y avait un rogue-like dont j’attendais avec impatience la sortie, c’était Rogue64, la suite du minimaliste Rogue4k développé par Badger Punch.

Rogue64 est disponible au format numérique et pour les collectionneurs, il y a le format cartouche. Autant la version numérique à 4,99$ (soit 4,37€) ne me dérange pas, autant le prix de la cartouche est franchement plus douloureux. Il faut compter, hors frais de port, 35£ (soit 41,93€).

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Mon bilan pour 2021 : une année un poil plus mouvementée que 2020 :)

Il y a un an, alors que le blog était encore sur un espace personnel du FAI Free, je faisais un bilan de l’année écoulée.

Sur le plan du permis, je me suis inscrit fin juin après plusieurs mois de report. Pour le moment, étant un élève à l’apprentissage plutôt lent, je suis bien loin d’espérer tenter ma chance à la pratique pour le mois de février 2022 comme je me l’étais promis. Décrocher le permis pour mes 48 ans aurait été un beau cadeau. Maintenant, je vise plutôt le printemps ou le début de l’été 2022. Croisons les doigts… Et les orteils 😉

Sur le plan littéraire, c’est une année plutôt bof. Je parlais du projet « M » il y a un an… Et depuis plusieurs mois, l’envie d’écrire et l’inspiration ont disparu de mon environnement.

Voici où en est le projet « M » en cette fin 2021. Oui, 9 mois sans avoir réussi à rajouter la moindre ligne, ça commence à faire long.

Je dois dire que cela fait des années que je n’ai pas connu de telles périodes vides. Mais d’autres plaisirs ont pris le relai, comme la rétro-informatique à laquelle j’ai consacré quelques billets, entre autres, liste étant loin d’être complète !

J’aurais pu rajouter les nombreux billets concernant des jeux sortis pour les ordinosaures et qui ont peuplé mon blog cette année au point de modifier le sous-titre du blog en rajoutant : « et la rétro-informatique ! »

Ce fut aussi une année de migration, quittant l’espace Free qui avait hébergé bon an mal an le blog depuis sa naissance en 2005. Avoir une connaissance administrateur serveur et réseau, ça aide pas mal !

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Le monde de la rétro-informatique n’est pas uniquement peuplés de profiteurs…

Au mois de mai 2021, je sortais un article pour exprimer mon exaspération par rapport au prix des ordinosaures qui étaient ridicules tellement qu’il était élevé. Que ce soit sur eBay ou sur LeBonCoin, les prix relevant presque de l’arnaque sont monnaie courantes.

Comme je le disais dans l’article de mai 2021 :

[…]
Je cherche l’exotisme technique et donc un Commodore 64.

Recherche qui restera sans le moindre doute du domaine du rêve, faute de finances et d’une offre raisonnable… De plus, comme l’émulation de cette machine est de haute qualité, ça permet d’éviter de se ruiner 🙂
[…]

Je pensais que posséder un Commodore 64 – que ce soit la version d’origine dite « huche à pain » ou la version modernisée sortie après le Commodore 128 – resterait du domaine du rêve.

Cela fut le cas jusqu’à un message instantané envoyé début novembre 2021 par un membre du groupe Facebook « Attack of the Petscii Robots » qui me proposera de me faire parvenir un Commodore 64 « huche à pain » fabriqué en 1985 pour me remercier de ma participation quasi-quotidienne au groupe. Je répondis positivement et j’eus la surprise une semaine plus tard de voir débarquer dans son carton un Commodore 64 nu.

En effet, le donateur m’indiqua qu’il fallait mieux ne pas trop compter sur l’alimentation d’origine. Il me conseilla l’offre de C64PSU qui me permit d’avoir pour 40€ une alimentation neuve… Qui ne risquerait pas de griller l’ordinosaure – ce qui me faciliterait franchement le transit intestinal, faut-il le préciser.

J’achetais ensuite un cable vidéo pour la sortie composite pour une dizaine d’euros. Je comptais me prendre un sd2iec (émulateur de disquettes basé sur une carte SD) depuis la boutique en ligne « The Future was 8bit », mais j’ai préféré prendre un autre modèle qui était environ 10€ moins cher que celui proposé par défaut.

En effet, 42,99£/50,47€ nu (sans carte SD), 51,98£/61,03€ avec une carte SD de 8 Go, énorme quand on sait qu’une image disquette C64 ça pèse 170 Ko environ, ça pique un peu. Le modèle Faszination de base avec un carte SD de 16 Mo – ce qui me suffit largement ! – fera largement l’affaire. En rajoutant l’adaptateur pour manette SNES, à moi « Attack of the Petscii Robots » grandeur nature ! Ça aura une autre gueule que sur Vice, c’est certain 🙂

Le seul truc qui va me manquer, une fois reçu le sd2iec ? Un joystick au format DB9. Autant dire que je vais fouiller les tréfonds des sites d’annonces pour trouver le bâton de joie à prix raisonnable 🙂

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Sans rejouabilité digne de ce nom, quel intérêt pour les jeux vidéos ?

J’adore les jeux vidéo. J’ai commencé avec les Game & Watch, puis j’ai continué sur diverses plateformes, même si le plan des titres commerciaux pour le monde du PC, je me suis arrêté à l’époque de Doom 3 / Quake 4, donc vers 2004-2005. C’est pour moi l’époque qui a marqué le début de la course à l’esthétique au dépend de la jouabilité et du plaisir qu’on pouvait tirer d’un jeu donné.

Dans la liste des jeux que je relance avec toujours autant de plaisir, il y a des classiques qui ont marqué leurs époques respectives, liste non exhaustive bien entendue :

  • Dans le monde des FPS : Wolfenstein 3D, Doom/Doom II, Quake ou encore Unreal Tournament premier du nom
  • Dans le monde des jeux de stratégie temps réel : Starcraft premier du nom, même si je me fais très vite éclater en beauté
  • Dans le monde des jeux d’aventures : les trois premiers Monkey Island, The Dig ou encore Flight of the Amazon Queen
  • Pour les jeux d’arcades via Mame : Dragon Ninja, Shinobi, Shadow Dancer, Tetris, Final Fight.

Si on parle du monde « homebrew » (celui des jeux développés par des particuliers pour une architecture donnée, que ce soit un ordinosaure ou une consolosaure comme la NES), il y a quelques titres qui m’ont marqué ces dernières années pour leur qualité et leur possibilité d’y revenir après avoir fini une première fois le jeu.

Après avoir passé près de 4 ou 5 mois sans faire la moindre partie de Planet-X3 (que j’ai rincé en mode facile), j’ai eu envie de voir si la rejouabilité était au rendez-vous. Et c’est le cas. Plus d’un an après l’avoir acheté et après plusieurs mois de pause, j’ai pris à nouveau du plaisir à parcourir les cartes du jeu. J’ai même poussé le vice à utiliser un port expérimental du jeu qui propose le support du MIDI.

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Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC.

Oui, je sais, je vous vois arriver avec vos gros sabots : « Ça y est, il va encore nous parler de vieux jeux sortis sur un ordinosaure avec des graphismes qui piquent les yeux et des musiques qui percent les tympans. »

Oui, je plaide coupable. Mais au moins, les jeux en question ne sont pas gavé jusqu’à ras-la-gueule de DRMs (quoique les protections anti-copie des disquettes entre 1985 et 1990 n’étaient pas tristes par moment), et surtout ça ne coûte pas la peau du fondement. Oui, Cyberpunk 2077 (ou cyberbug ?), je parle de toi 🙂

En avril 1990, Nintendo sort un jeu plus ou moins inspiré d’un titre sorti par Sega en 1990, « Columns ». Dans ce clone de Tetris, il faut aligner 3 fois ou plus des éléments de même couleur horizontalement ou verticalement pour les voir disparaitre.

Remplacez les briques imposées dès le départ dans l’aire de jeu par des virus et les éléments qui descendent par des pilules bicolores. Il vous faudra aligner 4 fois la même couleur pour que la ligne constituée disparaisse.

Le jeu Dr Mario sorti en avril 1990 sur NES et GameBoy est un franc succès. Il sera porté sur GameBoy Advance et émulé sur la GameCube. En 2011, Dr Mario est porté sur la 3DS et fait même partie des jeux proposés avec la NES Mini.

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T-Rex 64, un Flappy Bird nouvelle génération pour le Commodore 64 ?

J’ai déjà eu l’occasion de le prouver, j’adore la rétro-informatique. La scène du Commodore 64 est plutôt vivace (quand on sait que l’ordinateur fêtera ses 40 ans en 2022, ça fait chaud au coeur…) et les développeurs ne manquent pas d’ingéniosité pour proposer des nouveautés ludiques.

Même si parfois, ce sont des hommages plus ou moins déguisés à des jeux ayant fait un carton quelques années auparavant. Dans ce domaine, il y a eu le jeu à courte durée de vie « Flappy Bird » qui devint le jeu à avoir sur son téléphone portable fin 2013 début 2014.

Devoir guider cet oiseau au QI négatif entre des tuyaux pour avoir le score le plus important possible a dû être à l’origine de pas mal de crise de colère.

En ce milieu d’année 2021, des développeurs de la scène Commodore 64 ont décidé de reprendre le principe en prenant l’easter-egg du navigateur Google Chrome / Chromium qui apparait quand on est hors connexion : le T-Rex qui s’affiche sur le fond de l’écran du navigateur.

Le jeu s’appelle « T-Rex 64 » et le principe est simple : finir chaque niveau en évitant de tomber sur un animal ou un cactus. À ce que j’ai pu voir, il y a trois niveau à finir pour le moment… Et venir déjà à bout des deux premiers vous demandera pas mal d’entraînement.

Vous avez pu le voir, le jeu est tout mignon, le principe simple à comprendre mais difficile à maitriser.

Essayez-le, vous comprendrez !

Allez, bon courage et heureux de vous avoir connu avec des nerfs à-peu-près en bon état 😀

La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980.

J’ai déjà parlé de nombreuses fois sur le blog des ordinateurs des années 1980. C’est la décénnie de mon enfance et du début de mon adolescence.

En 1980, l’offre micro-informatique personnelle sérieuse est assez limitée :

  • Apple II et ses variantes
  • Commodore PET puis le Vic20 dès juin 1980
  • TRS 80 de Tandy et les variantes
  • Le ZX80 de Sinclair

Si on se téléporte de quelques années, en 1989, les ordinateurs qui tiennent le haut du pavé sont :

  • Commodore Amiga 500
  • Atari ST
  • Les IBM PCs pour les plus fortunés

En 1989, le 8 bits est proche de sa fin de vie, même si les années précédentes auront vu passer des modèles mythiques, liste non exhaustive bien entendue :

  • Commodore 64/128 ou encore la série de Plus4 (un fiasco monumental)
  • Amstrad CPC 464/664/6128, la gamme Plus sortant en 1990
  • Sinclair ZX80/81/Spectrum
  • Thomson TO et MO
  • La gamme Atari 8 bits
  • La gamme MSX

J’ai eu envie de montrer un peu des titres que l’on pouvait trouver en 1980 sur Apple II et deux titres mythiques sortis sur Atari ST et Commodore Amiga 500.

J’ai un peu enregistré la vidéo à l’arrache, mais je voulais montrer le bond de géant accompli en l’espace de quelques années, même si le titre tournant sur Commodore Amiga étant assez capricieux.

Vous comprenez pourquoi je suis un nostalgique de cette époque en informatique.

« Lost Realms of Murkasada Episode 1 » : une raison de plus d’apprécier la scène rétro-informatique.

Je suis devenu depuis quelques mois un lecteur régulier du site Indie Retro News qui répertorie les nouveautés ludiques d’ordinosaures.

Il y a un genre de jeu que j’apprécie, ce sont les jeu à la Rogue. J’ai déjà parlé de jeu à la Rogue dès l’épisode 14 de la série vieux geek, de « Stone Soup », de « Castle of the Winds » ou encore de « Diablo », le premier jeu à la Rogue orienté grand public.

Quand j’ai vu sur Indie Retro News qu’un jeu du nom de « Lost Realms of Murkasada Episode 1 », j’ai tout de suite été attiré par ce jeu. C’est le premier épisode d’une série qui servira de complément à un titre plus complet du nom de « Crimson Twilight ».

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« Budrumi » un petit jeu d’aventure pour les Amstrad CPC.

Je dois avouer que dans le petit monde de la rétro-informatique, le Commodore 64 a bien entamé l’amour que j’ai eu pour mon premier ordinateur, l’Amstrad CPC.

Au mois de mai 2021, Sakis Kaffesakis a proposé un petit jeu d’aventure semi-graphique et semi-textuel avec des choix comme ceux de « L’Oeil de Set » que j’ai évoqué rapidement dans un article d’avril 2017.

En gros, on est face à des choix multiples. Le jeu était disponible à l’origine en anglais, puis en grec. L’auteur a demandé sur un groupe facebook consacré à l’Amstrad CPC s’il y avait un ou deux francophones intéressés pour tester la traduction du jeu.

J’ai répondu présent. J’ai ainsi pu rapporter des bugs de traduction – même si j’en ai laissé passer un ou deux, nul n’est parfait – aussi bien en jouant qu’en analysant le code source en BASIC.

Vous pouvez télécharger ce petit jeu sans prétention sur le site de Sakis Kaffesakis.

J’ai enregistré un longplay du jeu. On peut le finir en une dizaine de minutes si on connait la solution qui est d’ailleurs en partie disponible sur la disquette.

Ce n’est pas un jeu qui restera dans les mémoires comme un chef d’oeuvre des jeux d’aventure, mais il est quand même sympathique de par sa réalisation.

Bonne découverte !