Le plus chiant dans le rétroludique, c’est sur PC réel de l’époque ?

Cela fait bien maintenant trois ans que j’ai commencé à m’intéresser au rétro-ludique, les délires libristes me lassant un brin et me gonflant avec une régularité d’horloge helvétique. Je n’avais pas envie de contracter un ulcère avant d’avoir atteint mes 50 ans.

Maintenant que j’ai atteint le demi-siècle, je n’ai cependant pas trop envie de contracter un ulcère et c’est la raison pour laquelle je passe mon temps libre à écrire – quand l’inspiration veut bien se pointer – ou à rétro-geeker.

J’ai fini par acquérir certains réflexes. Si j’ai besoin d’émuler :

N’étant pas branché rétroludique 16 bits, je n’utilise quasiment jamais des jeux pour Atari ST/Falcon ou Commodore Amiga.

Il est vrai que je peux parfois me faire plaisir avec un vrai Commodore 64, en utilisant une interface SD2IEC pour charger certains jeux sur un vrai Commodore 64. Il ne me manque qu’une cartouche Kung Fu Flash pour charger tranquillement les jeux au format cartouche comme ceux de la série des « Briley Witch Chronicles » par exemple.

J’ai aussi un vieux PC qui me sert pour les jeux MS-DOS, même si j’ai un mal de chien à faire fonctionner le beeper, mais je ne désespère pas d’y arriver. C’est aussi la plateforme la plus laxative, surtout quand on doit se faire des menus spécifiques pour charger X ko de mémoire EMS ou XMS ou je ne sais plus quelle abréviation barbare.

Au moins avec mon Commodore 64, je branche l’interface SD2IEC, la cartouche de chargement rapide de disquettes et vogue la galère.

Tout n’est pas parfait dans le monde rétroludique, mais j’évite les concetés de querres intestines qui pourrisse la vie du libriste moyen.

Quels émulateurs pour le rétroludique ?

Depuis plusieurs années – au moins depuis 2020 – je me suis plongé dans le merveilleux monde du rétroludique. J’ai ainsi utilisé de nombreux émulateurs pour simuler le fonctionnement des ordinosaures les plus célèbres.

Voici donc un petit guide pour savoir quel émulateur utiliser pour quelle machine. La plupart du temps, ce sont des émulateurs multiplateformes, sauf contre indication. Je n’ai pas essayé tous les ordinosaures, la liste sera donc incomplète.

Je pense que j’ai couvert ici 80% des besoins en émulation. N’hésitez pas dans les commentaires à rajouter d’autres émulateurs pour d’autres ordinosaures que je n’ai pas listé ici.

Je n’ai mis aucun ordinosaure 16/32 bits pour la simple et bonne raison que ce ne sont pas des ordinateurs que j’apprécie outre mesure. Voila, voila, voila !

Parfois tomber sur un bug à la con, cela peut servir.

Vous le savez, je suis tombé sous le charme du Commodore 64, que ce soit avec un vrai datant de 1985, le C64Maxi (sa réplique moderne avec un clavier fonctionnel) ou encore via Vice dont je maintiens les version svn pour l’interface gtk3 et pour l’interface sdl2 sur AUR.

Alors que je faisais ma compilation quasi-quotidienne – c’est un logiciel au développement dynamique – de l’émulateur Vice, je tombe sur une erreur coriace qui me fait planter la génération de la documentation en pdf.

Dans un premier temps, j’ai désactivé la génération de la documentation et mis à jour les deux PKGBUILDs concernés, quitte à réactiver plus tard la création de la documentation quand le bug serait corrigé.

En gros, j’avais ce message d’erreur qui me faisait planter la compilation :

../../../vice.t2d/pdf/xtr/vicepdf.texi:123: epsf.tex not found, images will be ignored.

Message d’erreur franchement bizarre, puis j’ai regardé dans texlive-core – qui est une des dépendances de Vice – si je pouvais trouver ce fichier epsf.tex.

En utilisant la vue en liste, je retrouve le fichier. Encore plus bizarre. En effet, je me suis aperçu par la suite qu’il m’avait installé le paquet texlive-basic, une version minimaliste de texlive-core, qui est en ce moment sur le dépôt de test extra-testing.

Après avoir viré texlive-basic et l’avoir remplacé par texlive-core, tout est rentré dans l’ordre. C’est sûrement une mise à jour un peu chatouilleuse qui arrivera bientôt sur les dépôts stables d’Archlinux.

Tant que le paquet texlive-core n’est pas viré, ça ira très bien comme ça. Croisons juste les doigts. C’est juste les petites joies d’utiliser une Archlinux avec les dépôts de tests activés 🙂

En tout cas, j’ai bien fait de ne pas rapporter de bug sur l’outil de suivi de Vice !

Ajout à 20 h 10.

J’ai l’explication pour l’installation du paquet texlive-basic en lieu et place du texlive-core. Il est proposé à l’installation et on doit dire non par défaut pour éviter d’avoir des ennuis avec texlive.

La preuve avec une capture d’écran :

Comme quoi, tout s’explique 🙂

En vrac’ de milieu de semaine.

Un rapide en vrac en ce dernier mercredi de décembre 2022.

Côté informatique, logiciel libre et internet :

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

Dans la série « Faut bien finir les longplays qu’on a entamé », voici les 3 derniers niveaux de « Tenebra 2 ».

Ah, ffmpeg 5, un passage pas franchement en douceur :(

Il y a certaines montées en version de logiciels qui se passent sans trop de casses, autant d’autres, c’est déjà plus ennuyeux.

Dans la deuxième catégorie, je demande ffmpeg qui a proposé sa version majeure 5.0 qui est sortie le 17 janvier 2022. Et comme d’habitude, il y a eu une grande recompilation pour que les logiciels disponibles sur les dépôts officiels passent sans que tout explose en vol.

Un paquet de compatibilité avec les logiciels sensibles, appellé ffmpeg4.4 a été rajouté. Autant ça fonctionne pas trop mal sur les logiciels sur les dépôts officiels, autant certains paquets uniquement disponibles sur AUR, comme vice-svn (version de développement de l’émulateur Commodore 8 bits Vice) et dosbox-x-sdl2-git et dosbox-x-sdl2 (un fork avancé de Dosbox) explosent en vol au moment de la compilation 🙁

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En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, pour ce froid mercredi de novembre.

Côté informatique :

Côté culture :

Alwaid, groupe de metal progressif français continue le financement participatif de son troisième album sur Ulule. Le financement s’arrêtera le 3 janvier 2022.

Pour finir, deux petites vidéos 🙂

Dans la série des tutos à la con, comment épingler un logiciel au format AppImage dans la barre inférieure de Cinnamon :

Un petit peu de rétroludique avec la carte bonus officiellement uniquement disponible pour le port Commodore 128 d’Attack of the Petscii Robots :

Bonne fin de semaine 🙂

Quand le monde du logiciel libre s’attaque à l’émulation, ça donne de beaux résultats.

Depuis quelques mois, je me suis plongé dans les délices de l’émulation d’ordinosaures qui sont effroyablement chers et surcôtés à cause de la mode du « vintage informatique » qui continue en ce mois de septembre 2021.

Donc, au lieu de m’encombrer d’ordinosaures qui ont leurs places dans des musées de l’informatique – même si je voudrais bien en posséder un ou deux – voici donc les logiciels libres dans le monde de l’émulation qui sont pour moi des références incontournables ou presque.

Je tiens à préciser que je vais rester dans le monde des ordinateurs, car les consoles, ce n’est pas ma tasse de thé, ni de café d’ailleurs.

Il faut dire que le jeu « Attack of the Petscii Robots » m’a permis de découvrir – via le bêta-test de certains ports – des univers que je n’avais pas vraiment abordé auparavant. Allons-y par ordre alphabétique et commençons par l’Amstrad CPC.

Ici, il me vient à l’esprit un émulateur développé en Java, j’ai nommé JavaCPC. Il y a aussi Caprice32, mais il est moins abouti.

Continuons avec l’Apple II/II+/IIc et IIe.

Ici, la messe est rapidement dite, AppleWin – dont un port existe pour Linux – est la référence incontournable pour cet ordinateur mythique de la Pomme.

Après Apple, autant parler d’Atari. Pour sa gamme de machines 8 bits (400/800/600XL/1200XL/130XE), la référence, c’est Atari800. Il serait dommage d’oublier Altirra, même s’il ne fonctionne que sous MS-Windows.

Pour l’Atari ST, je vous conseille de voir du côté d’Hatari. Très bon émulateur des ST/STE/STF/TT et Falcon.

Parlons donc d’un constructeur mythique, Commodore.

Pour les ordinateurs 8 bits, à savoir les Commodore PET, Vic20, C64, Plus4 et C128, rien ne vaut la Rolls Royce, c’est bien entendu Vice. Une sortie par an, mais à chaque fois, ça vaut le détour.

Pour les Commodore Amiga, rien ne vaut le duo WinUAE (MS-Windows) et FS-UAE (MS-Windows, Linux, Mac). Sans oublier l’excellent Amiga Inside de Titan pour se simplifier la vie 🙂

Passons maintenant à Sinclair. Pour tout ce qui est émulation du ZX80, ZX81 et autre Spectrum, je ne puis que conseiller Zesarux.

Pour finir, on va parler du monde PC + MS-DOS. Deux projets me viennent à l’esprit : PCem (orienté matériel) et qui semble au point mort, ainsi que l’excellentissime fork de Dosbox, Dosbox-X.

Ce sont pour le moment les émulateurs d’ordinateurs que j’ai le plus utilisé. Je n’ai pas eu l’occasion de me plonger dans le monde des TRS80 ou encore de Thomson (les MO5/MO6 et autres TO7).

Si vous avez des références, je suis preneur.

J’espère que cette petite liste vous sera utile si un jour vous avez envie de découvrir l’informatique d’avant le PC.

L’émulateur Vice, il devient quoi ?

Vice, c’est un des émulateurs parmi les plus complets dans le monde de la rétro-informatique, en dehors de l’émulateur de machines d’arcade Mame.

Vice, pour « Versatile Commodore Emulator » qu’on peut traduire par émulateur Commodore versatile, c’est la possibilité de reproduire le fonctionnement des ordinateurs suivants :

  1. Le Commodore Pet (1977-1982)
  2. Le Commodore Vic 20 (1980-1985)
  3. Le Commodore 64/64C (1982-1994)
  4. Le Commodore SX64 (1984-1986)
  5. Les Commodore Plus4/16/116 (1984-1985)
  6. Le Commodore 128 (1985-1989)

Et il doit me manquer encore une ou deux références. Sans oublier l’émulation des lecteurs de disquettes, de cassettes, certaines extensions mémoire… Bref, c’est le couteau suisse de l’émulation pour les ordinateurs Commodore 8 bits au point qu’il sert de base à la couche logicielle des projets comme les :

Même si la version de Vice utilisée semble être un brin vieille… Dixit le github de RetroGames Ltd…

L’émulateur a un rythme de publication plutôt lent, à savoir une version majeure par an. La denière version majeure est sortie en décembre 2020.

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Heureusement qu’il y a des personnes sérieuses dans le monde du logiciel libre :)

J’ai l’habitude de me moquer des travers du monde du logiciel libre, avec les dérives comme la dictature du choix, les distributions GNU/Linux redondantes et / ou inutiles, certains forks à la con comme pour Audacity.

Il y a une dizaine de jours – au moment où je rédige cet article – je parlais d’une série de bugs que j’avais rapporté. La semaine était tellement orientée bugs, qu’un deuxième article avait vu le jour.

J’ai pu apprécier le sérieux de certains développeurs ou d’équipes de développement qui ne prennent pas les problèmes par dessus la jambe. Ça fait toujours plaisir.

Prenons donc les bugs un par un.

Le bug avec Xorg 1.20.12 ? Il est en cours de résolution. Il y avait plusieurs couches à appliquer. Autant dire que le bug est virtuellement corrigé.

Le bug de compilation dans Qemu ? Corrigé lui aussi, même si un autre bug rend l’utilisation du duo qemu 6.1 en cours de finition et VirtualManager un brin laxatif 🙁

Pour finir le premier billet qui parlait de la semaine à bug, le problème rencontré pour la compilation de Vice semble être lié à gcc 11.1.x. Heureusement que clang existe pour le remplacer !

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Y a pas à dire… Il y a des semaines à bugs…

Il y a des semaines qui commencent en fanfare sur le plan informatique. Celle qui a commencé le 12 juillet est une semaine qui va être bien chargée côté bugs rapportés sur les différents projets que j’utilise au quotidien.

Aveu préliminaire : j’utilise pas mal de logiciels en version de développement, il est donc normal que je sois face à des bugs. Pour être plus clair, oui, je cherche la merde.

Tout a commencé dimanche 11 juillet dans l’après-midi. En voulant mettre en place une machine virtuelle avec EndeavourOS à l’intérieur, je m’aperçois de la présence de plantages avec LightDM. En fouillant sur l’outil de suivi de bugs d’Archlinux, je tombe sur une entrée qui colle à mon problème.

Je finis par trouver le bug correspondant sur l’outil de suivi de Xorg, et après avoir recherché le code responsable, je trouve l’ajout qui semble être responsable du merdier.

Premier bug de la semaine en voie d’avancement pour la correction. Le deuxième est plus marrant, car on pourrait parler de bug en cascade. Je m’explique.

Je suis utilisateur et mainteneur sur AUR de qemu-git, la version de développement de Qemu qui est un peu la version 100% libre de VirtualBox. Oui, je sais que les puristes vont sortir les torches et préparer le bûcher pour m’y faire cuire comme une merguez, mais c’est pour l’image.

Aux alentours du 7 juillet, j’avais rapporté un bug de compilation qui faisait que le processus s’arrêtait très tôt. Un correctif a été créé et ajouté dans un lot d’autres correctifs. Pour le moment, tout allait bien. Mais non.

Je tente donc lundi après-midi de faire compiler une nouvelle version de développement pour voir si le code ajouté est correct. C’est le cas, mais j’ai droit à un nouveau plantage plutôt tardif du processus de compilation.

J’ai donc ouvert un autre bug dans la foulée… On parie que le correctif pour ce problème fera exploser en vol une nouvelle fois la compilation ?

J’ai aussi parlé rapidement d’un bug que j’ai découvert dans la version de développement de Dosbox-X, mais je vous renvoie à l’article correspondant.

Déjà 4 bugs, et on est que mardi matin… Mais quand on aime, on ne compte pas.

Ce matin, je voulais faire compiler le code de développement de l’émulateur Vice (Commodore PET, Vic20, C64/128, Plus4) et j’ai eu droit à un autre bug de compilation.

Un cinquième bug, le quatrième que j’ai ouvert en l’espace de moins de 36 heures, rédigeant ce billet vers 10 h 00 du matin.

Sur le forum d’EndeavourOS, j’ai pris comme « surnom » sur ma fiche un humoristique « Bugman approved! ». À croire qu’en ce moment, ça me colle bien à la peau !