Vieux Geek, épisode 255 : Ah, les disquettes fournies avec l’Amstrad CPC 6128.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de préciser que j’ai débuté vers 1988-1989 avec l’Amstrad CPC 6128. Celui-ci était fourni avec deux disquettes systèmes. Elle proposait deux versions de l’OS CP/M de Digital Research : une version dite « plus » qui était la 3.1 et une version 2.2 proposée sur la face B de la deuxième disquette. Sans oublier l’indispensable langage Logo et sa tortue 🙂

Une commande classique pour lancer les jeux sur disquette était |cpm devenu ùcpm sur les claviers Azerty. Mais quand le CPC 6128 est arrivé sur le marché de la micro-informatique, le CP/M était déjà un souvenir dans le monde professionnel, MS-DOS lui ayant mis un coup de pied aux fesses magistral.

Dans une vidéo de septembre 2018 consacré au Commodore 128, David Murray alias « The 8-Bit Guy » explique vers 23 minutes qu’en 1984, CP/M était mort pour la plupart de la presse informatique, ce qui n’était pas complètement faux. Voici une capture d’écran qui montre que les beaux jours de CP/M, c’était entre 1974 et 1980.

J’ai pu récupéré via CPC-Power les images des disquettes en question. D’ailleurs, sur l’onglet « package » de la fiche, vous avez des photos des disquettes systèmes.

Je dois dire que le Logo m’a toujours laissé de marbre. Mais ce qui m’avait impressionné, c’était une démo des capacités de l’ordinateur, malheureusement écrite en Basic ce qui fait que certaines parties sont extrèmement lentes à s’afficher. Mais pour le novice que j’étais à l’époque, c’était magique. Voici donc une vidéo qui montre la démonstration en action.

Oui, ça fait vieux. Oui, ça pique les yeux, mais il faut se replonger dans le contexte de l’époque, en 1985. On sortait tout juste de la période troublée du Krach du jeu vidéo de 1983 – avec ses boucs émissaires qu’ont été Pacman et E.T. sur Atari 2600.

C’était toujours mieux que rien, surtout en comparaison des autres 8 bits comme la série des spectrums de Sinclair, des TO et MO de Thomson. Seul le Commodore 64 tenait la dragée haute au CPC 6128. Je dois dire que je regrette de ne jamais avoir eu cet ordinateur mythique de Commodore 🙁

11 réflexions sur « Vieux Geek, épisode 255 : Ah, les disquettes fournies avec l’Amstrad CPC 6128. »

  1. J’ai eu un CPC464 d’occasion avec son écran vert et un lecteur de disquette externe plus une manette de jeu, puis on m’a donné un PCW8256 avec son imprimante et les disquettes d’origine j’ai donné tout ce matériel quelque temps plus tard (déménagement).

  2. Bonjour, fred.

    merci pour cette piqûre de rappel lol.
    que de souvenir, je me rappel encore de cette démonstration que j’ai aussi lancé de nombreuse fois…
    merci pour ce petit retour dans le passé.

  3. Merci pour ces souvenirs !

    En vrac :

    Le CTM644 est un écran 14″ ! Bon, avec une assez large bordure, donc effectivement 13.5″, je pense.

    CP/M est l’OS ultime pour le Z80. On a acheté notre premier PC fin 88 seulement et c’était assez cher et avec écran monochrome ambré. Ceci-dit, le nôtre était équipé d’un NEC V20, compatible 8088 et disposant d’un émulateur hardware de 8080 et donc on pouvait exécuter CP/M et ses programmes nativement dessus à la vitesse folle de 12 MHz en mode turbo. Mais pour utiliser le disque-dur, il fallait se contenter de 8 Mhz.

    En Belgique, c’était Schneider qui distribuait les CPC (touches grises et non colorées). On avait un CPC 464 avec un lecteur de disquette externe DDI-1/FD-1 livré avec une disquette contenant CP/M 2.2 et peut-être le Logo, je ne me souviens plus. C’était sensible ces machins. Le manuel recommandait de placer le lecteur à 20 cm de l’écran pour éviter les interférences (voir http://www.cpcwiki.eu/imgs/3/3f/DDI-1_User_Manual.pdf , page 10).

    J’ai toujours l’excellent livre Amstrad: CP/M 2.2 d’Anatole D’Hardancourt (Sybex). Accessible à tous les curieux ! : https://acpc.me/ACME/LIVRES/%5BFRA%5DFRENCH/SYBEX/AMSTRAD_CPM_2.2(1986)(acme).pdf

    On a équipé le CPC d’une extension de 64K de RAM (DK’Tronics) et du coup, on a pu essayer CP/M Plus et la fameuse disquette de démo qu’on nous avait donnée (version de Schneider en noir et blanc mais je ne sais plus si c’était en anglais ou en allemand ?).

  4. Bonsoir, ok mais selon vous, avec quoi billy as t-il réalisé son MS/DOS, QDOS en première instance, ben je vous donne Émile comme disait Coluche!!! avec le CP/M qu’il s’est empressé de racheté pour une bouchée de pain à la femme de celui qui était responsable de son développement, sans lui il n’y aurait pas eut de MS/DOS!!
    Bonne soirée
    PS: un peu en retard bonne anniversaire Fred

    PS:PS: Je possède un CPC 6128 je viens juste de réparer son lecteur de disquettes, et ben certain programmes que j’avais réalisé fonctionnent toujours, dommage pas tous!!!DK mal vieillies
    et j’ai aussi les deux fameuses disquettes systèmes CP/M ,CP/M+

    1. Bill Gates n’a jamais racheté les droits pour CP/M ou alors je t’ai mal compris.

      Ceci dit MS-DOS est compatible avec CP/M. Les 32 première fonctions (de mémoire) de l’interruption 21h sont identiques à celles de CP/M. Intel à conçu le 8086 de manière à ce qu’il soit possible de convertir un programme 8080 vers 8086 de manière automatisée (compatibilité au niveau du code source assembleur).

        1. Pas de stress 🙂

          Si j’ai bien lu ton article, ça dit juste que DRI a foiré le contrat avec IBM et que ce dernier s’est tourné vers Microsoft et non que Microsoft à racheté/volé CP/M.

          Par contre Kildall a accusé Microsoft d’avoir copié CP/M. Ce qui s’est révélé être faux : https://spectrum.ieee.org/computing/software/did-bill-gates-steal-the-heart-of-dos

          Après que MS-DOS aie des similitudes avec CP/M est normal. CP/M était un système important dans le monde de la micro-informatique et il fallait donner la possibilité aux sociétés de migrer facilement leurs programmes.

  5. oh je m’en souviens bien de ces disquettes…et le coup des cercles j’avais appris par coeur le programme et je m’amusais à la taper sur les machines de démo dans les Magasins pour faire joli… je ne m’en souviens plus sinon qu’on utilisait le randomize pour la couleur et une boucle for…

    souvenirs…je t’en réserve d’autres.

Les commentaires sont fermés.