En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce premier samedi d’août 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Vous connaissez HelloSystem qui est un FreeBSD avec une interface à la MacOS ? Un autre projet reprenant les mêmes principes vient de voir le jour, et s’appelle Ayrix.
  • Dans la série « tout le monde s’en contrefiche », je demande la dernière version de la Freespire, lointaine descendante de Lindows/Linspire.
  • Dans la série « Tiens, ça bouge encore », on apprend que le port AMD64 de ReactOS s’améliore… Mais il est vrai qu’on a besoin d’un clone libre de MS-Windows Server 2003 en ce qui concerne la compatibilité logicielle 🙂

Côté culture ?

Pour finir, une courte vidéo sur les nouveautés de Dosbox-X 0.83.17 qui sera / aura été la version de septembre 2021 :

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cette fin de juillet 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les fans de Debian GNU/Linux Sid, la dernière Siduction, numérotée 21.2.0 est disponible avec Cinnamon, KDE, LXDE, LXQt et Xfce. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Pour les utilisateurs de la distribution n°1 du classement de curiosité de distrowatch en cette fin juillet 2021, la première bêta de la MXLinux 21 est disponible. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Incroyable mais vrai… Haiku, la réécriture de BeOS, bouge encore et nous propose la bêta 3 de sa version R1 un an après la précédente bêta. La bêta 4 sera la prochaine étape. Plus d’infos sur les notes de publication.

Côté culture ?

  • Cosmic Grounds, le projet solo de Dirk Jan Muller, propose un EP dénommé « Soil 3 ». Environ 70 minutes en 4 pistes.
  • Altesia, le groupe de rock progressif bordelais, a officialisé la sortie de son deuxième album, « Embryo » pour le 25 septembre 2021. Miam !

Pour finir, une vidéo qui montre Dosbox-X 0.83.16 (la version d’août 2021) en français sous MS-Windows :

Bon week-end 🙂

Inutile donc indispensable : Utiliser Dosbox-X en français :)

S’il y a un émulateur que j’utilise régulièrement, c’est bien Dosbox-X. Récemment, un développeur du nom d’Aybe a ouvert un bug pour aider à la traduction du logiciel et a proposé une première traduction assez brute de décoffrage pour le français.

J’avais déjà parlé des nouveautés à venir de Dosbox-X 0.83.16 dans une vidéo datée du 22 juillet 2021 :

J’ai donc pris ce brouillon et j’ai travaillé une bonne partie de l’après midi du dimanche 25 juillet pour rendre l’ensemble plus lisible. Cela a donné lieu à plusieurs patchs, comme je l’explique dans la vidéo ci-après.

Durant l’enregistrement de la vidéo, je me suis aperçu que j’avais oublié de vérifier l’introduction en mode CGA qui était en partie explosée en vol. J’ai aussi retravaillé l’introduction pour le mode CGA-Mono et Hercules et proposé un patch qui a été ajouté durant la nuit. Ce qui explique la présence de l’addenda en fin de vidéo.

Même si la plupart des personnes laisseront le logiciel en anglais, c’est toujours agréable de l’avoir dans une autre langue par moment, même si on est obligé d’y aller à la tronçonneuse pour éviter les débordements de texte à l’affichage !

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 29 : KolibriOS, un OS entièrement écrit en assembleur.

Dans un article vieux geek daté du 24 juillet 2021, je parlais de la démo de QNX qui tenait sur une disquette.

Dans un commentaire, Mic a parlé d’un projet d’OS qui est dérivé de MenuetOS (qui fera sûrement l’objet d’un article vieux geek dédié) qui s’appelle KalibriOS. Il a depuis longtemps dépassé la symbolique disquette en terme de taille, mais il est très complet et surtout il est d’une rapidité sans équivalent dans le monde des OS.

Ce projet est disponible sous la license GPLv2, et a une logithèque des plus fournies, même pour une version « live » qu’il est très dur d’installer sur un disque dur. Je pense même que l’installation d’une des premières Debian (celle de l’époque 1993-1996) est moins laxative.

Mais peu importe. Un OS entièrement écrit en assembleur, ça dépote pas mal, même s’il y a des ralentissement liés au côté « live » de l’ensemble.

Continuer la lecture de « Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 29 : KolibriOS, un OS entièrement écrit en assembleur. »

Heureusement qu’il y a des personnes sérieuses dans le monde du logiciel libre :)

J’ai l’habitude de me moquer des travers du monde du logiciel libre, avec les dérives comme la dictature du choix, les distributions GNU/Linux redondantes et / ou inutiles, certains forks à la con comme pour Audacity.

Il y a une dizaine de jours – au moment où je rédige cet article – je parlais d’une série de bugs que j’avais rapporté. La semaine était tellement orientée bugs, qu’un deuxième article avait vu le jour.

J’ai pu apprécier le sérieux de certains développeurs ou d’équipes de développement qui ne prennent pas les problèmes par dessus la jambe. Ça fait toujours plaisir.

Prenons donc les bugs un par un.

Le bug avec Xorg 1.20.12 ? Il est en cours de résolution. Il y avait plusieurs couches à appliquer. Autant dire que le bug est virtuellement corrigé.

Le bug de compilation dans Qemu ? Corrigé lui aussi, même si un autre bug rend l’utilisation du duo qemu 6.1 en cours de finition et VirtualManager un brin laxatif 🙁

Pour finir le premier billet qui parlait de la semaine à bug, le problème rencontré pour la compilation de Vice semble être lié à gcc 11.1.x. Heureusement que clang existe pour le remplacer !

Continuer la lecture de « Heureusement qu’il y a des personnes sérieuses dans le monde du logiciel libre 🙂 »

Après 43 épisodes consacrés aux distributions GNU/Linux Franchement Inutiles, quel bilan ?

Il y a environ 5 ans, durant l’été 2016, devant le nombre toujours plus important de distributions dont l’intérêt était proche de zéro, je lançais quand j’étais encore youtubeur, la série des DGLFI. J’ai depuis migré l’ensemble sur mon compte peertube.fr.

Depuis, en comptant les épisodes bilans et les épisodes réguliers, je suis arrivé le 19 juillet 2021 au 43ème épisode que vous trouverez ci-dessous.

Dans l’épisode qui faisait le bilan de la première « saison », sur 11 distributions, il en restait 8 en vie, cf la capture d’écran ci-après.

Depuis, la SwagArch et la Cubuntu nous ont quitté. Donc 6 sur les 11 de la première « saison » des DGLFI.

Pour la saison 2, allant de l’épisode 13 au 25, bien que la vidéo bilan se limitait à l’époque à l’épisode 21, à cause d’un recul trop faible pour les épisodes 22 à 24.

Sur les 9, 2 étaient mortes. Depuis, la CondresOS, la NetRunner Rolling, la RareOS nous ont quitté. Ce qui ne fait plus que 5 projets qui ont survécu.

Continuer la lecture de « Après 43 épisodes consacrés aux distributions GNU/Linux Franchement Inutiles, quel bilan ? »

Tenacity et Sneedacity, les deux forks principaux d’Audacity 3.x.

Quand Audacity 3 est sorti, un scandale est arrivé avec lui. Après son rachat par Muse Group, une télémétrie que l’on peut qualifier d’agressive a été rajoutée. Avec une politique de confidentialité assez bizarre. En effet, en recherchant des informations, je suis tombé sur cet article du Monde Informatique du 5 juillet 2021.

Je cite :

Cette politique de confidentialité interdit également aux personnes de moins de 13 ans d’utiliser le logiciel, ce qui, comme le précise FOSS Post, constitue une violation de la licence GPL utilisée par Audacity.

Il n’en fallait pas moins pour que le code source d’origine soit recopié pour être purgé de la partie télémétrie. Deux projets sont apparemment les plus vivaces : Tenacity et Sneedacity. Le premier étant la suite du fork lancé par un développeur au pseudo de Cookie Engineer, l’autre par la communauté de 4chan.

Il s’en serait suivi une campagne de harcèlement à cause du nom du logiciel, allant apparemment jusqu’à des menaces au couteau… Pour l’instant, tout ceci est à prendre avec des pincettes.

Plus d’infos sur ce bug de github et sur un fil reddit.

Pour tout dire, je ne sais pas quoi penser d’une telle déclaration. J’ai voulu voir si les deux forks en question étaient disponibles sur le grand livre de recettes qu’est AUR. Au 13 juillet, je n’ai pu trouver qu’une recette pour Tenacity. Le fork Sneedacity semblant être ignoré pour le moment.

Continuer la lecture de « Tenacity et Sneedacity, les deux forks principaux d’Audacity 3.x. »

Y a pas à dire… Il y a des semaines à bugs…

Il y a des semaines qui commencent en fanfare sur le plan informatique. Celle qui a commencé le 12 juillet est une semaine qui va être bien chargée côté bugs rapportés sur les différents projets que j’utilise au quotidien.

Aveu préliminaire : j’utilise pas mal de logiciels en version de développement, il est donc normal que je sois face à des bugs. Pour être plus clair, oui, je cherche la merde.

Tout a commencé dimanche 11 juillet dans l’après-midi. En voulant mettre en place une machine virtuelle avec EndeavourOS à l’intérieur, je m’aperçois de la présence de plantages avec LightDM. En fouillant sur l’outil de suivi de bugs d’Archlinux, je tombe sur une entrée qui colle à mon problème.

Je finis par trouver le bug correspondant sur l’outil de suivi de Xorg, et après avoir recherché le code responsable, je trouve l’ajout qui semble être responsable du merdier.

Premier bug de la semaine en voie d’avancement pour la correction. Le deuxième est plus marrant, car on pourrait parler de bug en cascade. Je m’explique.

Je suis utilisateur et mainteneur sur AUR de qemu-git, la version de développement de Qemu qui est un peu la version 100% libre de VirtualBox. Oui, je sais que les puristes vont sortir les torches et préparer le bûcher pour m’y faire cuire comme une merguez, mais c’est pour l’image.

Aux alentours du 7 juillet, j’avais rapporté un bug de compilation qui faisait que le processus s’arrêtait très tôt. Un correctif a été créé et ajouté dans un lot d’autres correctifs. Pour le moment, tout allait bien. Mais non.

Je tente donc lundi après-midi de faire compiler une nouvelle version de développement pour voir si le code ajouté est correct. C’est le cas, mais j’ai droit à un nouveau plantage plutôt tardif du processus de compilation.

J’ai donc ouvert un autre bug dans la foulée… On parie que le correctif pour ce problème fera exploser en vol une nouvelle fois la compilation ?

J’ai aussi parlé rapidement d’un bug que j’ai découvert dans la version de développement de Dosbox-X, mais je vous renvoie à l’article correspondant.

Déjà 4 bugs, et on est que mardi matin… Mais quand on aime, on ne compte pas.

Ce matin, je voulais faire compiler le code de développement de l’émulateur Vice (Commodore PET, Vic20, C64/128, Plus4) et j’ai eu droit à un autre bug de compilation.

Un cinquième bug, le quatrième que j’ai ouvert en l’espace de moins de 36 heures, rédigeant ce billet vers 10 h 00 du matin.

Sur le forum d’EndeavourOS, j’ai pris comme « surnom » sur ma fiche un humoristique « Bugman approved! ». À croire qu’en ce moment, ça me colle bien à la peau !

Dosbox-X ou PCEm pour les vieux jeux MS-DOS et MS-Windows 1.x à 3.x ?

Dans la cadre de ma série de billets « Vieux Geeks », j’utilise très régulièrement des jeux sous MS-DOS, voire parfois des vieux MS-Windows de la génération 1.x à 3.x. Cependant, il existe au moins deux outils qui peuvent s’avérer utile : Dosbox-X (un des meilleurs forks de Dosbox sur le plan ergonomie) et PCEm qui est plus orienté émulation de vieux PC (comme l’IBM PC 5150, le Tandy 1000 par exemple).

Dans l’épisode 83 de ma série de vidéos « C’est trolldi, c’est permis », j’avais utilisé Dosbox-X pour émuler l’environnement matériel et logiciel minimal requis pour lancer Doom… J’ai bien dit lancer, pas jouer 🙂

Je me suis demandé si les résultats obtenus étaient réalistes. J’ai donc pris PCEm et j’ai reproduit l’expérience en prenant un PC émulé avec un 386SX, 4 Mo de mémoire vie, un MS-DOS 3.3, etc… J’ai enregistré l’ensemble même si j’ai un brin galéré dans la dernière partie de la vidéo.

Ma conclusion est assez pragmatique : les deux se complètent. PCEm sera vraiment pratique si j’ai besoin d’un vieux MS-Windows ou d’utiliser un matériel émulé uniquement par PCEm, comme une carte vidéo Plantronics par exemple.

D’un autre côté, des jeux bien ennuyeux à lancer et qui demandait de créer des disquettes de démarrage pour avoir la bonne quantité de mémoire vive conventielle, de mémoire paginée (EMS) de mémoire étendue (XMS) passeront mieux avec Dosbox-X.

C’est donc souvent du « cas par cas » en fonction du logiciel à faire fonctionner. On est ici plus dans la complémentarité que dans la concurrence frontale.

La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable.

Je comptais ne pas en parler, mais la résurrection en 72 heures chrono – ou presque – de la NuTyX alors que l’annonce de la mort de celle-ci avait été annoncé sur Distrowatch, capture d’écran de l’annonce sur distrowatch à l’appui, la page ayant été effacée par l’équipe de NuTyX.

Mais par « chance » ou simplement par un flair que j’ai appris à développer, j’avais fait une capture d’écran de la dite mort. Donc voici ce qu’affichait le site avant de nous sortir maintenant une annonce technique remplies de « nouveautés » concernant le projet.

Le coup de la mise à mort de NuTyX avait déjà été faite en décembre 2012 avant qu’un bon semestre plus tard, le projet ne reparte de plus belle. Au moins, il y avait un délai qui avait été respecté… Ici, cela tient du changement d’avis comme une girouette agitée par une tornade F5 sur l’échelle de Fujita.

Avant qu’on me dise que c’est de l’attaque frontale, je ne dirai qu’une chose : quelle crédibilité accorder à un projet qui annonce sa mort le mercredi d’une semaine donnée et qui revient à la vie le dimanche suivant…

Continuer la lecture de « La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable. »