Expérience un mois avec Artix en machine virtuelle. Le point à mi-chemin.

Bon, à deux jours près du mi-chemin, étant donné que j’ai lancé l’expérience le 23 janvier. Mais ce n’est pas une raison pour faire un bilan rapide de l’expérience à mi-chemin de sa finition. Et si j’ai rajouté « Archlinuxeries » dans les étiquettes de l’article, c’est pour se rappeler qu’à l’origine Artix Linux s’appelait Archlinux OpenRC 🙂

Les deux installations – car j’ai rajouté une Artix Gnome – continuent de bien fonctionner. J’ai utilisé la vidéo ci-dessous pour avoir une session Gnome utilisable :

Je n’ai constaté que deux bugs avec Cinnamon. Le premier, c’est que le volume du son est toujours à zéro quand je me connecte. L’autre ? Certains paquets sont marqués comme absents de la base de données, dont xreader, la version Cinnamonnienne d’Atril, le visionneur de documents. Ça fait bizarre une telle sortie 🙂

Pour Gnome, rien à dire. Tout fonctionne très bien. La consommation mémoire est raisonnable (environ 930 Mo sur les 8 Go disponibles).

On ne sent pas la différence en ce qui concerne les systèmes d’init. OpenRC semble être aussi gourmand et aussi véloce que systemd. Ce qui prouve que la guerre qui a existé à une époque était plus idéologique que technologique.

Maintenant ? Prochain article le 23 février 2025 pour la conclusion de l’expérience.

Ah, la parenté entre Artix Linux et Archlinux…

Les deux distributions sont très proche, Artix Linux ayant commencé sa vie sous le nom d’Archlinux OpenRC avant de couper les ponts en ce qui concerne les paquets en provenance d’Archlinux.

Cependant, avec l’expérience en cours entamée le 23 janvier 2025, j’ai rajouté aussi une machine virtuelle Artix Linux avec Gnome. Bien qu’il n’y a plus d’images ISO avec Gnome, on peut utiliser une base Artix Linux Xfce et truander à partir de là, comme l’explique la vidéo ci-dessous.

Il me manquait deux logiciels sur l’installation d’Artix Linux Gnome pour être à égalité avec mon Archlinux Gnome. L’extension Gnome Shell Appindicator (précompilée sur Archlinux) et l’extension Gnome Shell Arch-update (disponible sur AUR).

J’ai donc récupéré la première extension via le site d’Archlinux et installé la deuxième depuis AUR. Et bien, ça fonctionne très bien. Capture d’écran à l’appui.

Ça a fonctionné car ce ne sont que des extensions pour Gnome, donc du javascript et du xml. Assez passe-partout donc. Néanmoins, on peut utiliser AUR sur Artix Linux, même si ce n’est pas franchement des plus conseillés. Les paquets binaires précompilés pour Archlinux ? À éviter comme la peste.

En tout cas que la manipulation ait fonctionné du premier coup est assez plaisant et amusant. Maintenant, il ne reste plus que 3 grosses semaines avant le bilan final de cette expérience qui a pris un peu plus d’importance qu’au départ.

Et si on lançait une nouvelle expérience ?

Je dois dire que depuis la fin de l’expérience avec Void Linux, je m’ennuyais ferme, geekement parlant.

Je me suis dit « Quelle pourrait être la prochaine expérience intéressante à lancer ? » Après avoir réfléchi un peu, je me suis dit qu’il serait intéressant de tester Artix Linux avec un environnement de bureau disponible dans la logithèque. J’étais d’abord parti sur l’idée de mettre un Gnome. Mais après des mésaventures en utilisant le la page du wiki pour tester l’installation à l’ancienne.

J’avais d’abord pris runit comme système d’init, mais devant les problèmes pour faire fonctionner NetworkManager, je me suis replié sur OpenRC. Cependant, le son ne fonctionnait pas, et gdm spammait avec des logs allant jusqu’à la saturation de l’espace disque ! J’ai bien tenté de reprendra l’image ISO de Gnome publiée en 2021 et que j’avais utilisé dans une vidéo de début 2022.

Cependant, j’ai eu des emmerdes à ne plus compter, normal avec une image ISO ayant près de 4 ans au compteur. Principalement ?

  1. Devoir installer en premier les paquets artix-keyring et archlinux-keyring
  2. Désactiver la vérification des paquets lors de l’installation à cause d’une clé gpg manquante
  3. Supprimer plusieurs paquets et forcer l’installation avec un sudo pacman -Syyu --overwrite=*. Oui, je sais c’est dégueulasse, mais c’était la seule option pour être tranquille.
  4. GDM qui ne démarre plus après la mise à jour.

Je me suis donc replié sur un autre environnement et pour varier un peu les plaisirs, j’ai pris Cinnamon avec comme init OpenRC cette fois. Le support de runit étant très limite. Et surtout l’image ISO stable est plus fraîche, ne datant que d’août 2024. Après l’installation et l’ajout des mises à jour, j’ai rajouté le paquet cinnamon-translation pour avoir l’ensemble de l’interface en français. Sans oublier Mozilla Firefox et Libreoffice. Côté AUR – étant donné qu’à l’origine Artix Linux s’appellait Archlinux OpenRC – j’ai rajouté yay, dosbox-x-sdl2-git et vice-svn.

Donc, une nouvelle expérience est lancée et son bilan sera publié – sauf imprévu – le 23 février 2025.

Et si une grande purge du Linux bureautique arrivait, qui resterait en vie ?

C’est un exercice de pensée que j’ai eu envie de faire. Qui resterait en vie si un jour une grande purge avait lieu dans le petit monde des distributions GNU/Linux à destination bureautique.

Je parle des distributions génériques et « passe-partout » pour les linuxien(ne)s de tous niveaux.

Je ne prétends à aucune exhaustivité, juste à faire de mon mieux pour n’oublier personne. En cas d’oubli, les commentaires sont les bienvenus.

Il resterait selon moi :

1) Les distributions GNU/Linux mères, à savoir par ordre alphabétique :

Continuer la lecture de « Et si une grande purge du Linux bureautique arrivait, qui resterait en vie ? »

En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième vendredi de février 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Grand Ciel, spécialisé post-rock a publié une vidéo pour un titre de son dernier album en date, « Somew(h)ere In A Nostalgic New World ». La voici ci-dessous.

Sur ce, bon week-end !

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, pour ce dernier mercredi de novembre.

Côté informatique :

Côté culture :

Alwaid, groupe de metal progressif français continue le financement participatif de son troisième album sur Ulule. Le financement s’arrêtera le 3 janvier 2022.

Bonne fin de semaine 🙂

La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable.

Je comptais ne pas en parler, mais la résurrection en 72 heures chrono – ou presque – de la NuTyX alors que l’annonce de la mort de celle-ci avait été annoncé sur Distrowatch, capture d’écran de l’annonce sur distrowatch à l’appui, la page ayant été effacée par l’équipe de NuTyX.

Mais par « chance » ou simplement par un flair que j’ai appris à développer, j’avais fait une capture d’écran de la dite mort. Donc voici ce qu’affichait le site avant de nous sortir maintenant une annonce technique remplies de « nouveautés » concernant le projet.

Le coup de la mise à mort de NuTyX avait déjà été faite en décembre 2012 avant qu’un bon semestre plus tard, le projet ne reparte de plus belle. Au moins, il y avait un délai qui avait été respecté… Ici, cela tient du changement d’avis comme une girouette agitée par une tornade F5 sur l’échelle de Fujita.

Avant qu’on me dise que c’est de l’attaque frontale, je ne dirai qu’une chose : quelle crédibilité accorder à un projet qui annonce sa mort le mercredi d’une semaine donnée et qui revient à la vie le dimanche suivant…

Continuer la lecture de « La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable. »