Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 31 : Le navigateur web Arachne.

S’il existe bien deux douzaines de navigateurs web en mode graphique (Mozilla Firefox, Google Chrome, Opera, Vivaldi, Brave, Gnome Web, Konqueror, Falcon, Microsoft Edge, Safari, etc.), le monde des navigateurs web en ligne de commande est assez réduit. En gros – et en simplifiant largement – c’est le duo links / elinks qui mène la danse.

Cependant, ce serait oublier un autre navigateur, dédié à MS-DOS (et son clone libre FreeDOS), c’est Arachne Web Browser.

La version 1.99 est sorti fin 2021, uniquement pour MS-DOS, les versions plus anciennes étant disponibles pour le monde linuxien.

À l’image des navigateurs web modernes, il propose un système d’extensions avec des entrées plus ou moins variées.

Cependant, le mieux, c’est de le montrer en action. J’ai donc installé un FreeDOS 1.3 dans VirtualBox et j’ai rajouté avec fdimples le navigateur web Arachne. J’ai ensuite lancer le script setup.bat pour le configurer avant de faire l’enregistrement de la vidéo.

Vous l’avez vu, le navigateur souffre de pas mal de limitations (pas de support https natif, ni de javascript), mais pour les vieux sites statiques, ça peut toujours donner quelques résultats intéressants. Quoiqu’il faut vraiment le vouloir pour naviguer sur internet depuis un MS-DOS ou un FreeDOS.

Tous les goûts sont dans la nature, non ? 🙂

Vieux Geek, épisode 320 : QEMM, le gestionnaire de mémoire vive sous MS-DOS.

J’ai déjà eu l’occasion de parler des optimiseurs de mémoire vive qui compressait les données en mémoire, histoire d’en maximiser l’utilisation. C’était le cas en novembre 2019 avec Magnaram de Quaterdeck.

Mais ce n’était pas le coup d’essai de Quaterdeck dans le domaine. Depuis 1990, il proposait un outil pour optimiser l’utilisation de la mémoire vive avec un outil du nom de Quaterdeck. Si la dernière version de l’outil, la 9 rajoutait le support de MS-Windows 95, la dernière version à fonctionner uniquement sous MS-DOS fut la 8, sortie en 1995 qui contenait aussi une version de l’outil Magnaram.

Quand on jouait sous MS-DOS, avant l’arrivée d’outils comme DOS4GW pour gérer la mémoire vive directement, il fallait jongler avec les fichiers config.sys et autoexec.bat pour coller aux pré-requis en terme de mémoire conventionnelle (les 640 premiers Ko), la mémoire UMA (qui contenait les 384 Ko nécessaire pour atteindre le premier Mo), la mémoire étendue, etc…

On pouvait utiliser des outils basiques comme memmaker fournit avec MS-DOS, mais on arrivait rapidement à des limites. Memmaker était utilisé faute de mieux.

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Dosbox-X ou PCEm pour les vieux jeux MS-DOS et MS-Windows 1.x à 3.x ?

Dans la cadre de ma série de billets « Vieux Geeks », j’utilise très régulièrement des jeux sous MS-DOS, voire parfois des vieux MS-Windows de la génération 1.x à 3.x. Cependant, il existe au moins deux outils qui peuvent s’avérer utile : Dosbox-X (un des meilleurs forks de Dosbox sur le plan ergonomie) et PCEm qui est plus orienté émulation de vieux PC (comme l’IBM PC 5150, le Tandy 1000 par exemple).

Dans l’épisode 83 de ma série de vidéos « C’est trolldi, c’est permis », j’avais utilisé Dosbox-X pour émuler l’environnement matériel et logiciel minimal requis pour lancer Doom… J’ai bien dit lancer, pas jouer 🙂

Je me suis demandé si les résultats obtenus étaient réalistes. J’ai donc pris PCEm et j’ai reproduit l’expérience en prenant un PC émulé avec un 386SX, 4 Mo de mémoire vie, un MS-DOS 3.3, etc… J’ai enregistré l’ensemble même si j’ai un brin galéré dans la dernière partie de la vidéo.

Ma conclusion est assez pragmatique : les deux se complètent. PCEm sera vraiment pratique si j’ai besoin d’un vieux MS-Windows ou d’utiliser un matériel émulé uniquement par PCEm, comme une carte vidéo Plantronics par exemple.

D’un autre côté, des jeux bien ennuyeux à lancer et qui demandait de créer des disquettes de démarrage pour avoir la bonne quantité de mémoire vive conventielle, de mémoire paginée (EMS) de mémoire étendue (XMS) passeront mieux avec Dosbox-X.

C’est donc souvent du « cas par cas » en fonction du logiciel à faire fonctionner. On est ici plus dans la complémentarité que dans la concurrence frontale.

Dosbox-X, le fork de Dosbox le plus dynamique ?

Dans le petit monde de l’émulation MS-DOS – avec sa logithèque plus qu’énorme, 7766 jeux selon Moby Games – il y a le classique et ancien DosBox dont la version 0.74-3 date de juin 2019, la version 0.75 mettant un temps infini à arriver. Un paquet de forks est apparu. Il y a entre autres :

Quand j’ai eu besoin d’un émulateur MS-DOS, que ce soit pour mes billets vieux geeks ou pour mon plaisir ludique personnel – par exemple avec le RTS Planet X3 – j’ai fait mes recherches. Un point qui me facilitait le transit intestinal, c’était de devoir jongler avec des touches de fonctions ou des raccourcis claviers pour faire des captures d’écran, des enregistrements de vidéo. Sans oublier l’édition à la main du fichier de configuration qui est plutôt chargé.

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Vieux Geek, épisode 264 : Rick Dangerous, ou quand Prince of Persia rencontre Indiana Jones.

Nous sommes en 1989, et un tout jeune studio du nom de Core Design (qui lancera la franchise Tomb Raider en 1996) propose un jeu de plateformes d’une dureté sans nom : j’ai nommé Rick Dangerous.

Sorti sur Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, MS-Dos, MSX2 et ZX Spectrum, c’est un jeu qui nécessite de connaitre par coeur chaque niveau. En effet, on commence le jeu avec 6 vies, 6 bombes et 6 balles. On peut récupérer des munitions, mais pour les vies, je ne me souviens pas si elles augmentent avec le score.

Il y a quatre mondes à visiter :

  1. L’amérique du Sud
  2. Égypte
  3. Le chateau Schwarzendumpf
  4. La base de missile

Ce qui rend le jeu ultra difficile, c’est que l’on perd une vie dès qu’on tombe dans un piège ou qu’un ennemi nous touche. C’est pour cela qu’il faut connaitre les niveaux par coeur, un peu comme dans Prince Of Persia, sauf qu’il n’y a pas de temps limité pour finir le jeu.

J’ai connu uniquement le jeu sur CPC, et je me souviens d’un titre qui m’a fait m’arracher les cheveux par poignées entières et qui m’a fait plusieurs fois éteindre mon vieux CPC de rage.

J’ai décidé cependant de montrer la version Commodore 64 du jeu qui est semble un brin plus complète que la version Amstrad CPC.

Vous avez pu le voir, c’est un jeu d’une dureté redoutable. J’ai pu voir un longplay de la version améliorée pour la gamme Amstrad CPC+ et qui ressemble pas mal à la version Commodore 64. Vous allez comprendre à quel point ce jeu est une purge.

Une suite sera développée et sortira en 1990, sortant pour les mêmes plateformes mis à part le MSX2. Il était encore plus dur que le premier volet, mais il y avait un truc en plus. Un monde supplémentaire que l’on ne pouvait débloquer qu’à condition d’avoir fini les quatre autres mondes dans l’ordre.

Inutile de dire que je n’y ai jamais touché 🙂

Vieux Geek, épisode 231 : « Dune 2, la bataille pour Arrakis », l’ancêtre principal des RTS modernes

Si on parle de jeux RTS (Real Time Strategy), les premiers noms qui viennent sont StarCraft et StarCraft 2, Command and Conquer et sa suite Red Alert, sans oublier Total Annihilation. Plus récemment, les créations plus modestes mais quand même impressionnantes du 8-bit Guy avec Planet-X2 (pour Commodore 64) et Planet-X3 (pour MS-DOS compatible à partir du premier IBM PC, le 5150).

Mais ce serait dommage d’oublier le principal ancêtre de ce genre, « Dune 2, la bataille pour Arrakis ». Sorti en 1992 sur PC, mais aussi Amiga puis sur Archimedes, le développeur Westwood Studios nous pond un RTS matiné de wargame de toute beauté.

Surtout, il se base dans l’univers foisonnant de Dune – pas franchement super bien adapté par le film de 1984 – en permettant au joueur de partir à la conquête d’Arrakis. On peut jouer dans une des trois maisons qui se disputent la planète : les Atréides, les Harkonnens et l’invention totale (et sacrilège ?) des Ordos.

Le jeu pose les bases de ce qui fait le RTS moderne : récupération et gestion des ressources, construction de base, attaques des bases ennemies. Que du classique.

J’ai donc pris la version sortie en 1992 et j’ai fait chauffer Dosbox-X pour montrer le jeu en action.

C’est vrai que la version de 1992 a très mal vieilli côté graphismes, mais ce n’est pas le plus important. On prend du plaisir à jouer, même si dans le tutoriel, la période de récolte de l’épice est un peu longue 🙂

Une refonte du jeu a eu lieu en 1998 sous le nom de Dune 2000. Plus récemment, une nouvelle version sort sous le nom de « Empereur : La bataille pour Dune » que j’ai pu voir et qui est un petit bijou graphique, rajoutant un côté 3D au titre.

Même s’il a mal vieilli, je vous conseille de vous plonger dans ce RTS ancestral. Ce serait comme se faire la série des Doom-like sans tester au moins une fois le Doom de 1993. Ce serait dommage.

Vieux Geek, épisode 222 : DriveSpace, le compresseur de disque dur Microsoftien.

Dans un des tous premiers épisodes de la série vieux geek, je parlais des compresseurs de mémoires, puis plus tard de Magnaram. Mais il y a eu aussi les compresseurs de disque, et avec l’ultime version indépendante de MS-DOS, la 6.22, il s’appellait DriveSpace.

Il y a une remarque que j’aime à sortir : « Un disque dur n’est jamais assez vide et un compte en banque jamais assez plein. » Ce qui résume une politique qu’on peut qualifier de prudente. Dans les années 1990, les disques dur allaient de quelques dizaines à quelques centaines de Mo. La barre du Go a dû être franchie au début des années 2000, mais c’est tellement vieux que j’ai un doute.

À l’époque, les logiciels ont commencé à prendre de l’embonpoint. On considérait que MS-Word 6.0 vers 1992 était un monstre car il devait frôler les 10 Mo de place. Autant dire qu’on arrivait rapidement à saturation. Il restait deux options : soit faire mal à son compte en banque et acheter un disque plus gros soit compresser les données du disque. La deuxième option était le royaume d’outils comme DriveSpace. Dans la vidéo ci-après, je montre DriveSpace en action.

Pour la petite histoire, l’outil restera fourni avec MS-Windows jusqu’à l’époque de MS-Windows 98 Deuxième Édition, avec une utilité allant décroissante. Je dois dire que j’ai toujours évité cette option de compression comme la peste, la perte de données étant au tournant de la rue…

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 27 : DosEmu 2

Si je vous dis émulation pour MS-DOS sous Linux, vous allez me répondre DOSBox ou encore DOSBox-X (sa version améliorée) et je serai partiellement d’accord. Car il existe la reprise de l’ancestral Dosemu du doux nom de DosEmu 2… Pourquoi se compliquer la vie ? 🙂

DosEmu fut historiquement le premier émulateur pour MS-DOS, ce qui était plus qu’important quand Linux est né en 1993. La dernière version du projet DosEmu est la 1.4.0 sorti en 2012.

Quelques années plus tard, des développeurs ont décidé de reprendre l’outil, en utilisant un coeur FreeDOS, pour proposer DosEmu 2. Au moment où j’écris cet article, le 2 juillet 2020, la version en date est une 2.0-pre8, sortie en novembre 2017.

Après avoir récupéré la version git sur AUR et l’avoir fait compilé, j’ai voulu voir ce que donnait ce projet. Pour rajouter des logiciels, il faut aller dans ~./dosemu/drive_c/ et y copier ce qu’on veut lancer.

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Planet-X3, le RTS pour les personnes qui n’aiment pas les RTS ? :)

Je dois l’avouer, je n’ai jamais été un grand fan des RTS. Même si j’ai été initié à Starcraft par des amis, je dois dire que ce n’est pas mon genre préféré en tant que jeu vidéo.

Cependant, il y a un titre sorti en 2019 qui a réussi à me faire un peu plus aimer ce genre de jeu vidéo. Il s’agit du projet Planet-X3 développé par David Murray, alias The 8-Bit Guy. Je me suis abonné à sa chaine youtube il y a environ deux ans et demi.

En 2017, David Murray avait sorti Planet-X2 pour le Commodore 64, suite d’un jeu qu’il avait développé à l’origine pour le Vic-20, qui s’appelait Planet-X1. N’ayant pas de Commodore 64, et Vice n’étant pas trop mon ami, j’ai suivi avec intérêt le développement du titre pour PC.

Quand il est sorti, je ne l’ai pas acheté. Pour tout dire, je n’ai ni une machine cible – étant donné que le minimum technique est un 8088 à 4,77 mhz et 256 Ko de mémoire vive – et que la version physique était assez onéreuse. Oui, c’est un jeu à destination de ce genre d’ordinosaure qui fonctionne très bien dans DosBox soit dit en passant. Les graphismes sont très bons, spécialement ceux de la version VGA 😉

J’attendais aussi l’arrivée de partie enregistrée en vidéo pour donner sa chance au jeu. Et quand j’ai pu voir la vidéo, j’ai fini par craquer pour une version numérique. Surtout qu’elle est passée de 15$ à 10$.

Vous ne perdez pas au change : le jeu en version image de disquettes (360 et 720 Ko), la version pour émulateur et surtout la bande son originale dans plusieurs formats, le manuel d’instructions – qui est très bien fait et surtout le manuel qui contient les 13 cartes du jeu. Et certaines sont coriaces… Oui, je parle de toi « Inferno » !

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Vieux Geek, épisode 212 : Nitemare-3D, énième Wolf3d-like, ni le meilleur, ni le pire !

Dès qu’un jeu vidéo connait le succès, les clones arrivent et se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Cela a été le cas avec Wolfenstein3D sorti en 1992.

On a eu droit à de bonnes surprises, comme Blake Stone et Corridor 7 ou encore Ken’s Labyrinth, mais aussi de sombres merdes comme Terminator The Rampage.

En 1994, pour suivre la mode, David P. Gray, plus connu pour sa série de jeux d’aventures « Hugo » se lance à son tour et propose son clone de Wolfenstein 3D. Ici, pas de méchants nazis à combattre. On est juste propulsé dans le monde d’Hugo qui doit sauver sa petite amie Pénélope des griffes d’un docteur du nom de Hammerstein.

On est plus dans le registre des films d’horreur. Au lieu d’avoir une action constante, on est plus dans la – mauvaise – surprise et dans les puzzles.

Cependant, on se perd très facilement, et les adversaires font très mal, même au niveau de difficulté le plus bas.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 26 : OpenGem.

Il y a eu quelques projets pour proposer une interface graphique pour MS-Dos. J’ai parlé ainsi de DosShell proposé par Microsoft ou encore de ViewMax développé pour le DR-DOS.

Mais il n’y a pas eu qu’eux. Un environnement concurrent a existé à l’époque c’était GEM. Aucun rapport avec un dessin animé des années 1980. GEM = Graphical Environment Manager. Son incarnation la plus célèbre étant celle disponible sur TOS de l’Atari ST.

En 1999, le code du GEM est libéré et le projet FreeGEM est lancé. Une des ses versions les plus utilisables, c’est OpenGEM.

Développé en collaboration entre Shane Coughlan et l’équipe de FreeGEM, cela offre un environnement prêt à l’emploi. Bien que disponible pour FreeDOS, on peut aussi l’installation du PC-DOS et MS-DOS entre autre. J’ai récupéré sa dernière version disponible, une 7.0rc3, en date d’avril 2018.

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Vieux Geek, épisode 183 : DosShell, l’interface graphique pour MS-DOS 4 et 5 de Microsoft.

En 1988, Microsoft qui n’est pas encore le géant que nous connaissons de nos jours vient de se prendre deux fiascos monumentaux dans le domaine des interfaces graphiques utilisateurs.

Après le mochissime MS-Windows 1.x, évoqué dans l’épisode 144 de la série vieux geek et sa version 2.0 qui n’est guère mieux, Microsoft se reconcentre sur son produit phare, MS-DOS.

En juin 1988, la version 4.0 de l’OS en ligne de commande de Microsoft sort. La loi des séries continue et c’est une version franchement plantogène qui sort et qui souffre de problème de compatibilité. Une version 4.0.1 un peu plus stable sort, mais le mal est fait.

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Vieux geek, épisode 85 : les oubliés MS-Word 5.5 et 6.0 pour MS-DOS…

Même si j’utilise couramment LibreOffice Writer pour mes textes plus ou moins sérieux, plus ou moins administratif, j’ai comme de nombreuses personnes qui ont fait leurs premières armes sur PC au milieu des années 1990 commencés sur MS-Word 6.0 pour MS-Windows 3.1, et pour les plus friqués à l’époque sur MS-Word 7.0 (alias 95) pour MS-Windows 95.

Même si j’ai pu via mon – inutile ? – passage sous les drapeaux récupérer la totalité du pack MS-Office 4.2, il ne faut pas oublier que la carrière de Microsoft Word pour MS-DOS ne s’est pas arrêté en 1992 avec la popularisation de MS-Windows 3.1. Loin de là.

Après avoir fouillé aux endroits bien pourvus en dinosauriciels, j’ai pu mettre la souris sur le duo MS-Word 5.5 pour MS-DOS (en français) sorti en 1991, et un MS-Word 6.0 pour MS-DOS (en anglais) sorti en… 1993 !

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 4 : FreeDOS.

Pour ce quatrième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de FreeDOS. C’est le pendant du projet ReactOS dont j’ai parlé dans l’épisode 2 de cette série de billet, le 17 décembre 2015.

Le but de FreeDOS est simple : proposer un clone de MS-DOS en logiciel libre. Vu l’énorme logithèque développée pour MS-DOS, le projet confirme son utilité. Il est né en 1994. Alors que Microsoft travaille sur la quatrième version majeure de son environnement MS-Windows à destination des particuliers pour succéder à MS-Windows 3.1 du nom de code de Chicago (alias MS-Windows 95), il annonce que MS-DOS ne sera plus vendu séparément. Un développeur, Jim Hall qui appréciait la simplicité de MS-DOS fut ulcéré.

Il se lança donc dans le projet de faire son propre MS-DOS. Appellé dans un premier PD-DOS pour Public Domain-DOS, il devint rapidement FreeDOS. Mais vu l’énormité du projet, il faudra 4 ans pour qu’une première version alpha sorte et 12 ans pour que la première version officiellement stable, dite 1.0 voit le jour. 6 ans de plus pour que sorte en 2012 la version 1.1 de ce DOS. Qui est largement meilleur que le MS-DOS d’origine : support des CD et du réseau, un shell amélioré (dont l’auto-complétion), le support des noms de fichiers dit longs (au dela du duo 8 caractères et 3 caractères pour l’extension) pour ne citer que les améliorations principales 🙂

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