Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, neuvième épisode, octobre 2016.

Après un mois de septembre plutôt maigre, quel va être le bilan d’octobre 2016 ?

Bilan : dix projets, trois sont morts (VeltOS, SwagArch et Chapeau), Archlinux OpenRC a été intégrée dans Artix. Donc 70% de survie. On reste dans la moyenne des mois précédents.

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, quatrième épisode, avril et mai 2016.

Après un mois de mars 2016 plutôt clément, quel va être le bilan des mois d’avril et mai 2016 ?

Pourquoi deux mois ? Vous allez le comprendre avec le mois d’avril qui est un peu vide…

Bilan pour avril : deux projets, toujours en vie. Le mois d’avril 2016 fut vraiment celui qui a été le moins rempli en terme d’articles sur les distributions GNU/Linux que j’ai pu connaître depuis longtemps !

Passons donc au mois de mai 2016 qui est un peu plus copieux.

Bilan : cinq projets, un mort (Cub Linux), un autre Rebellin 4.0 devait sortir en septembre 2019… Projet moribond ? Peut-être. Quant à La GnewSense ça pue franchement le boisé. Donc on va dire 4 projets du 5 encore en vie. Même si j’aurai tendance à penser que la GnewSense nous a quitté.

Ah, la grande famille Archlinuxienne ;)

C’est un commentaire d’Éric sur mon précédent billet en vrac’ qui m’a donné envie de faire ce court billet. Car il faut le dire : se retrouver dans la famille Archlinuxienne, ce n’est pas évident.

Il y a un peu de tout, et surtout n’importe quoi. Mais essayons de faire un inventaire de l’ensemble sans oublier trop de monde au passage.

Outre la maison mère, on trouve les projets qui sont des Archlinux plus ou moins pures dont voici la liste, du moins les projets encore activement développés au moment où je rédige cet article :

  1. EndeavourOS
  2. RebornOS
  3. Anarchy (un installateur)
  4. Zen Installer (un autre installateur)
  5. Arco Linux et ses innombrables images ISO
  6. Artix Linux, anciennement Archlinux OpenRC
  7. Obarun, une Archlinux avec s6 comme init par défaut
  8. Parabola GNU/Linux, la Archlinux 100% Libre
  9. Garuda Linux, un peu spéciale 🙂

Les distributions qui y ressemblent sans en être vraiment ? On peut citer KaOS qui est une cousine d’Archlinux, car elle utilise pacman mais sans être une base Archlinux, mais une base Linux From Scratch.

Il serait dommage d’oublier la fille la plus célèbre d’Archlinux, j’ai dénommé Manjaro Linux qui n’est pas en odeur de sainteté dans certains cercles bien informés 🙂

Sans oublier l’idéologique TromJaro, qui me fait demander si les personnes derrière le projet n’abuse pas de gateaux spatiaux… 😀

Enfin, pour finir, je citerais le duo de script archfi / archdi qui permettent l’installation d’une base Archlinux en partant de l’image d’installation officielle.

Une douzaine de projets et encore, j’ai dû en oublier au passage, je tiens à m’excuser pour les dits oublis. Autant dire qu’une araignée n’y retrouverait pas ses petits…

Mais, c’est ainsi que vit le logiciels libre, de forks en forks, qu’ils soient plus ou moins bien justifiés, plus ou moins bien assumés.

Qui aime bien, châtie bien : autant se moquer du logiciel libre à destination bureautique…

.. qui le mérite bien. Autant le logiciel libre dans le monde professionnel des serveurs et compagnie est des plus sérieux, autant dans le monde du « monsieur et madame tout le monde », c’est une poilade sans fin.

Je ne reviendrai pas sur ma série de billets sur « le monde du logiciel libre part en couilles », je vous laisse consulter les billets. Un blogueur influent francophone – qui se reconnaitra et que je salue au passage – dit « que l’on va tous mourir » (ce qui est vrai) et en profite pour nous pondre des tartines souvent assez longues sur l’état lamentable du logiciel libre.

Au lieu de me laisser pousser un ulcère, j’ai préféré prendre une autre voie : celle de la moquerie, de la rigolade, de la dérision.

Sur l’instance Peertube « Tux’n’Tube », j’ai ouvert un chaine intitulée « Un peu d’humour » qui contient une série de vidéos « Les pitreries du libre ».

Oui, je sais, vous allez me dire que Peertube, c’est de la merde, ça ne vaut pas youtube en terme d’audience et compagnie. Je vous ai entendu, mais j’ai pu retrouver un tant soit peu de liberté sans craindre qu’une personne ayant un gaz bloqué en travers du colon ne demande un « strike ».

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La route du logiciel libre à 100% est-elle pavée de bonnes intentions ?

Note au 18 janvier 2019 : suite à une prise de bec dans les commentaires à cause d’une fausse manipulation de ma part, je ferme ceux-ci après avoir virés les dits commentaires. Désolé, mais je n’ai pas le temps physique de gérer actuellement une nouvelle crise.


Cela fait maintenant près de 23 ans que j’ai goûté pour la première fois au monde linux. C’était via une Slackware Linux proposée avec le magazine PC-Team et son numéro 9 de janvier 1996.

Autant dire que ça date pas mal… Au fur et à mesure des années, j’ai connu les grands noms de l’époque dont une partie a survécu avec plus ou moins de succès. Depuis presque 10 ans j’utilise au quotidien Archlinux. Ce qui m’a sensibilisé au logiciel libre et à la volonté de réduire la dépendance maximale aux composants logiciels non libres.

Cependant, comme toute volonté de se libérer le plus possible, voire complètement, cette route est pavée de pas mal d’embuches. Entre 2008 et 2009, j’ai dû batailler ferme avec un circuit wifi Atheros qui n’était pas encore complètement reconnu en utilisant l’enrobeur ndiswrapper.

Au fil des années, j’ai pu me passer de la quasi-majorité des codes non-libres qui ont tourné sur mes équipements successifs, le plus gros succès ayant été l’utilisation au quotidien de Nouveau pour faire fonctionner mes cartes Nvidia successivement abandonnées par leur créateur.

Mais je n’ai toujours pas franchi le cap de l’installation du noyau linux-libre, vous savez le noyau dont les composants non-libres, spécialement les micrologiciels ont été enlevés.

Pour une simple et bonne raison : sans des micrologiciels non libres comme le microcode AMD pour mon Ryzen3 2200G, gérer correctement le GPU est une galère sans nom et j’ai dû batailler ferme pour faire supporter complètement mon GPU durant plusieurs mois. Sans le microcode non-libre, je n’imagine pas les galères que j’aurais encore dû supporter.

Sur le plan des distributions officiellement adoubées par la Free Software Foundation, les progrès ont été énormes, bien que des écueils comme la BLAG (une mauvaise idée au final vue la facilité théorique de libérer complètement une Fedora Linux vue la politique de RedHat pour les logiciels non-libres) aient existé. J’en ai d’ailleurs parlé dans cet épisode de ma série « Les distributions GNU/Linux (in)justement oubliées.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac. Oui, je le poste un vendredi matin, j’ai un week-end chargé en vue 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end !

Le monde du libre actuel part en couilles ? Épisode 8 : le messianisme lié à OpenRC.

Pour commencer cet épisode, je tiens à préciser que je respecte et que j’apprécie ce système de gestion de services. Mais il faut dire les choses comme elles sont, il y a actuellement une forme de messianisme lié à OpenRC.

Oui, j’emploie volontairement ce terme du registre religieux pour constater ce qui se passe dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Pour mémoire, voici comment se définit, selon le Larousse, le terme de messianisme :

Croyance en la venue d’un libérateur ou sauveur qui mettra fin à un ordre présent considéré comme mauvais et instaurera un ordre nouveau dans la justice et le bonheur.

Inutile de préciser que je parle ici de la guerre des systèmes d’initialisation qui est le deuxième truc le moins visible sur une distribution GNU/Linux avec le noyau. On ne voit ni le noyau, ni le système d’initialisation, mais leurs conséquences. Sans les deux éléments en question, pas de démarrage, pas de gestion de services (réseau, affichage, impression, audio, etc.)

Autant dire qu’avec l’arrivée de systemd qui a fait tellement couler d’encre électronique au fil des années depuis son arrivée que l’on pourrait presque remplir la faille de San Andreas avec.

Je l’ai déjà exprimé de nombreuses fois, je me contrefiche de savoir quel système d’initialisation est utilisé par ma distribution. Ce que je lui demande, c’est de faire son travail, point barre.

Mais j’ai constaté que cette guerre technologique tourne carrément au religieux. C’est le commentaire suivant de Ed Belda sur une vidéo concernant une gueulante de certains utilisateurs de la Artix qui m’a donné d’envie de m’y plonger.

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Et si on faisait un bilan au de bout de 5 ans des distributions GNU/Linux ? Première partie.

En faisant des recherches sur le taux de survie des entreprises sur 5 ans – dans le cadre d’une future activité professionnelle – j’ai pu lire que seulement 50% des projets lancés soufflaient leur cinquième bougie.

J’ai eu donc envie de me plonger dans les archives de mon blog de l’année 2012, et voir dans les distributions GNU/Linux dont j’ai parlé celles qui sont encore vivantes en 2017. Étant donné que je rédige ce billet en juin 2017, je vais me concentrer sur les distributions dont j’ai parlé entre janvier et juin 2012. J’ai fait sauter les doublons, étant donné qu’il y a eu quelques répétitions à l’époque 🙂

Commençons par Janvier 2012.

  1. 9 janvier 2012 : la DreamLinux 5.0Abandonnée en octobre 2012
  2. 13 janvier 2012 : l’alpha 3 d’une certaine Mageia 2… 🙂
  3. 13 janvier 2012 : la 0linux epsilon. Dont le site semble mort en ce 2 juin 2017 🙁
  4. 18 janvier 2012 : la Parabola GNU/linux avant l’arrivée du détesté systemd Houla 🙂
  5. 19 janvier 2012 : une pré-alpha 2 de la Ubuntu 12.04… 🙂
  6. 29 janvier 2012 : une préversion de la Frugalware Linux 1.6rc2

Donc déjà deux distributions dont j’avais parlé il y a 5 ans et qui nous ont quitté. Passons donc au mois de février 2012.

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Parabola GNU/Linux-libre : la route de l’Enfer est-elle encore pavée de bonnes intentions ?

Cela fait un peu moins de 6 mois que je n’ai plus parlé de la Archlinux libérée selon les canons de la Free Software Foundation.

Je concluais l’article précédent avec de l’amertume :

On est loin de la caricaturalement obsolète gNewSense, mais certains greffons comme LibreJS rende l’expérience de navigation… exécrable, même sur un réseau social libre comme un pod diaspora*. Bizarre aussi le bug avec Bandcamp et la lecture en html5 dans IceWeasel.

Du progrès donc, mais on est loin de voir le rêve de la FSF devenir réalité : utiliser un OS 100% libre sans se prendre la tronche à un moment ou à un autre !

J’ai récupéré via Bittorrent la dernière image ISO en date (celle de juillet 2016) de la distribution.

Comme pour l’article du mois de mai 2016, j’ai décidé d’utiliser toutes les possibilités offertes par la distributions. Outre le fait que les logiciels non libres sont chassés de la distribution, j’ai activé dès le départ le dépôt « NonPrism » qui propose des versions modifiées des logiciels connus pour lutter contre les programmes d’espionnage. Bref, l’idéal du logiciel libre en rajoutant le respect de la vie privée.

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En vrac’ dominical.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique en général :

Pour les archives, le voici 🙂

parabolaCôté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeables. Bien qu’ayant décidé d’arrêter de chercher les quelques rares pépites de l’auto-édition, vu l’offre plus que pléthorique et me méfiant comme de la peste des comptes twitter spécialisés dans le domaine, il pourra m’arriver d’en parler 🙂

  • Prenez une dose de policier, une dose d’humour bien léché sans tomber dans l’élephantesque, des personnages truculents sans tomber dans le lourdingue et un cadre rêvé : un lycée de classe préparatoire. Secouez le tout et vous obtiendrez « La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera. Pour info, j’ai dévoré près d’un tiers du bouquin en l’espace de deux heures. Merci à The SF Reader sur twitter pour le tuyau.
  • Après une comédie policière, Marylise Trécourt se lance dans une biographie mâtinée de suspense, « Otage de ma mémoire ». J’ai téléchargé l’extrait, on verra bien !

Côté musique ? Rien cette fois-ci.

Bon week-end 🙂

Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 2 : mai 2015.

Après le premier épisode publié le 9 avril 2016, voici donc le deuxième épisode de cette série mensuelle, celui consacré à mai 2015. Je comptais le publier le 10 mai 2016, mais j’ai décidé de lui faire « devancer l’appel ». Terme que les moins de 20 ans ne comprendront pas 🙂

En mai 2015, les « Jamais Contents » alias français de métropole fêtait les 20 ans de l’élection de Jacques Chirac… Déjà. On fêtait aussi le 30ième anniversaire du massacre du Heysel… Pas franchement très joyeux, je vous l’accorde.

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Vous avez du café ou du thé dans votre tasse préférée ? Si oui, on est parti !

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Dans le petit monde des installateurs graphiques pour distributions GNU/Linux Archlinux et apparentées, il y a Calamares, Cnchi et les autres.

S’il y a bien un sujet qui fait couler de l’encre électronique dans le petit monde des distributions GNU/Linux, c’est celui de l’indispensable outil d’installation.

Si certaines distributions sont restées accrocs à la ligne de commande, comme la ArchLinux, la Slackware, la Debian GNU/Linux en partie ou encore la famille Gentoo, la plupart utilisent des installateurs semi-graphique voire complètement graphique.

Si on se limite à la famille des Archlinux et apparentées, il y a des très bons outils, comme Calamares – qui se répand pas mal en ce moment – ou encore CnChi proposée par NumixOS Antergos.

Mais il y a aussi des installateurs fait maison, par des projets comme la Parabola GNU/Linux-libre qui propose une ISO avec Mate Desktop qui est déclarée comme installable. On peut y lire : « Live ISO image for installation and recovery (with MATE Desktop Environment). »

Inutile de traduire ici. J’ai donc récupéré l’image ISO puis j’ai lancé Qemu. VirtualBox s’étant révélé inutilisable avec la Parabola GNU/Linux-libre dans les tests rapides que j’ai pu faire avant de rédiger l’article.

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Les distributions GNu/Linux 100% libres reconnues par la Free Software Foundation : quel bilan en cet été 2015 ? Deuxième partie.

Voici donc la deuxième et dernière partie de cet article bilan concernant les distributions GNU/Linux reconnues comme libre par la Free Software Foundation. Cet article va concerner les Parabola GNU/Linux, la GuixSD, la Trisquel GNU/Linux et enfin la Ututo.

Commençons déjà par dire que la Ututo est morte. Dans un article de novembre 2013 qui s’intitule « Un día realmente triste. » qu’on peut traduire par « Un jour réellement triste », on apprend la triste nouvelle :

El día sabado me entero, al igual que ustedes supongo, que el proyecto ya no se desarrollara mas. La verdad es que la noticia me provoco la mayor tristeza en los ultimos años. Ya sé, varios diran que existen muchisimas distros con la cual reemplazarla, pero ninguna me dara lo mismo que UtutoXS.

Une traduction rapide ?

Un samedi on m’informe, aussi comme vous je suppose, que le projet ne se développait déjà plus. La vérité est que la nouvelle a provoqué une des plus grande tristesse de ces dernières années. Je sais déjà, certains me diront que beaucoup de distros existent avec laquelle la remplacer, mais aucune ne sera comme la UtutoXS.

Une distribution GNU/Linux libre de moins. Cela en fait deux avec la Venenux qui avait été déjà enlevé de la liste des distributions GNU/Linux reconnues comme libres par la Free Software Foundation.

Passons donc à la Parabola GNU/Linux. Il est inutile de m’appesantir car j’ai déjà fait un article sur cette dernière en mai 2015, avec une conclusion cinglante :

Comme vous avez pu le voir, sur le plan pratique, la Parabola GNU/Linux n’est pas inutilisable, mais de part son positionnement « libre pur et dur » que j’ai poussé dans ses retranchements, on est victime de quelques limitations pour une personne appréciant certains services en lignes, comme ceux proposé par Google ou encore Yahoo.

Pour l’utilisateur avancé pointilleux sur la liberté des logiciels et le respect de sa vie privée, la Parabola GNU/Linux est sûrement une des meilleures distributions GNU/Linux imaginable, même si son installation est moins simple que celle d’une Trisquel GNU/Linux par exemple.

Après à vous de voir, mais j’avoue que c’est encore une distribution un peu trop pointilleuse pour mon utilisation quotidienne. Un peu trop zélée, mais j’ai voulu respecter l’esprit de la distribution au maximum.

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La Parabola GNU/Linux devient-elle trop libre pour une utilisation quotidienne ?

S’il y a une distribution GNU/Linux reconnue comme libre par la Free Software Foundation que j’aime vraiment, c’est bien la Parabola GNU/Linux, qui est une Archlinux pour les personnes voulant une distribution respectant les canons du logiciel libre.

Pour voir où en est la Parabola GNU/Linux, j’ai récupéré la dernière ISO d’installation stable en date, qui semble désormais vouloir suivre désormais le rythme de publication mensuel de sa « mère ». Le dernier article que je lui avais consacré datant du mois d’octobre 2014, j’ai voulu voir l’évolution de la distribution.

Je concluais l’article ainsi :

Mis à part le bug de community-testing (qui empêche les fondus de mon engeance et les testeurs) de pouvoir passer à la vitesse supérieure, la Parabola GNU/Linux est une des plus utilisables des distributions 100% libre.

Cependant, elle n’a pas la facilité d’installation d’une Blag Linux ou d’une Trisquel GNU/Linux (dont la version 7 commence à prendre du temps à arriver, surtout que rien ne semble bouger depuis l’article que je lui ai consacré en août 2014 ) qui pourrait attirer des utilisateurs qui ne voient pas le logiciel libre comme uniquement gratuit, mais aussi sous la forme d’une éthique à suivre.

L’installation est identique – ou presque – à celle d’une ArchLinux classique. J’ai donc pris mon manuel du mois de mai 2015, et j’ai installé la Parabola GNU/Linux avec Gnome 3.16.x dans une machine VirtualBox avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel et 2 CPUs virtualisés. Cependant, pour suivre au maximum les canons du logiciel libre, j’ai été obligé de faire quelques modifications.

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Parabola GNU/Linux : où en est la Archlinux 100% libre ?

La Parabola GNU/Linux, c’est la version libérée (au sens où l’entend la Free Software Foundation) de la distribution GNU/Linux Archlinux. Les grandes différences ? Des dépôts spécifiques avec des logiciels complètement libres (dont le noyau linux-libre), un paquet du nom de « your-freedom » qui met sur liste noire les vilains logiciels qui ne sont pas libres ou pas suffisamment libre. La première fois que j’en avais parlé, c’était en octobre 2010, la dernière fois dans une expérience complètement inutile donc indispensable en mai 2013.

La dernière ISO d’installation de la distribution étant sortie en ce début octobre 2014, je l’ai récupéré puis j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour y mettre une Parabola GNU/Linux à l’intérieur avec Gnome et LibreOffice. Une occasion de faire le bilan près de 18 mois après le dernier article et de voir si on peut l’utiliser dans la vie de tous les jours 😉

Je serais bien passé par un fichier torrent, mais la dernière ISO en date (au moment où je rédige l’article, le 9 octobre 2014) n’a pas de torrent à son nom 🙁

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://repo.parabola.nu/iso/2014-10-07/parabola-2014.10.07-dual.iso
–2014-10-09 17:55:08– https://repo.parabola.nu/iso/2014-10-07/parabola-2014.10.07-dual.iso
Résolution de repo.parabola.nu (repo.parabola.nu)… 80.87.131.232
Connexion à repo.parabola.nu (repo.parabola.nu)|80.87.131.232|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 560988160 (535M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « parabola-2014.10.07-dual.iso »

100%[======================================>] 560 988 160 1,82MB/s ds 11m 12s

2014-10-09 18:06:20 (816 KB/s) — « parabola-2014.10.07-dual.iso » sauvegardé [560988160/560988160]

Et l’habituelle machine virtuelle ci-dessous. 

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2014.10.07-dual.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est un alias pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

L’installation est strictement identique à celle d’une Archlinux. On peut migrer depuis une Archlinux vers une Parabola GNU/Linux. J’ai donc suivi le dernier tutoriel en date que j’ai proposé pour une installation d’Archlinux (la version 12 au moment où je rédige cet article). Les modifications sont très faibles voire anecdotiques.

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