DFLinux béta 2 : une étape réussie pour l’héritière officielle d’HandyLinux ?

Il y a un gros mois et demi – au moment où je rédige ce billet à savoir le 22 octobre 2016 – je parlais de la pré-béta 1 de la DFLinux.

Je ne reviens pas sur la naissance chaotique de la distribution qui est source de bien des tracas pour l’équipe originelle de HandyLinux à cause d’un embranchement – en anglais fork – que l’on pourrait qualifier d’hostile en restant gentil.

Je vous renvoie une nouvelle fois aux billets rédigés par le Mouton Libre, Thuban ou encore Arpinux, sans oublier la dépêche sur LinuxFr et la volonté d’une membre de l’équipe du fork hostile de faire disparaitre les preuves.

Bref, comme pour l’article du mois de septembre pour la pré-béta 1, j’ai utilisé une Debian GNU/Linux Jessie sous Xfce. En fouillant le framagit du projet, je suis tombé sur cette entrée :

On peut y voir une modification intéressante du fichier VERSION.md :

Version : beta2-jessie
Date de sortie : 23/10/2016

J’ai donc voulu voir où en était le projet. Comme pour l’article du mois de septembre, j’ai installé les paquets suivants pour créer les images ISO : live-build live-manual live-tools git build-essential

Puis dans un terminal, j’ai lancé la commande suivante :

git clone https://framagit.org/DFLinux/DFiso.git

Je suis passé en root, et j’ai lancé le script « latotale » pour avoir une image ISO en 32 bits et une autre en 64 bits. Des images ISO qui seront très légèrement différentes, ne serait-ce que par la correction d’un bug que j’ai rapporté 🙂

Ce qui a demandé trois petites heures de boulot à la machine virtuelle.

Une fois les images ISO rendues disponibles, j’ai utilisé ma clé USB pour les transférer sur ma machine réelle.

J’ai donc lancer l’installation de la DFLinux qui s’avère utiliser l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux. Il fait son travail et le fait bien.

À noter que le mot de passe pour root est désactivé par défaut. Et que le partitionnement est le plus simple par défaut, en sautant l’option d’avoir une partition /home séparée.

J’ai éteint la machine virtuelle une fois l’installation terminée.

J’ai fait chauffer mon enregistreur de vidéo pour montrer la DFLinux béta 2 en action, pour montrer tout ce qui est post-installation.

Outre la minuscule coquille au niveau de l’écran d’accueil – que j’ai rapporté, je ne suis pas vache au point de laisser trainer un tel bug – la DFLinux est un vrai bijou à l’utilisation. Évidemment, elle souffre d’une partie de sa logithèque qui commence à faire son âge, comme LibreOffice. C’est peut-être la seule grosse limitation qui puisse ennuyer un utilisateur. Dommage que mon imprimante HP soit trop jeune pour la version fournie d’HPLip avec la Debian GNU/Linux Jessie.

Le HandyMenu semble être plus léger, mais toujours aussi fonctionnel. Vivement la version 1.0 finale prévue pour la fin de l’année 2016.

Bref, la HandyLinux est bel et bien vivante. Donc certaines personnes ne peuvent plus faire qu’une chose : fermer leurs grandes gu… bouches et se taire à jamais.

Enfin, je dis ça, mais je dis rien au final 🙂

19 réflexions sur « DFLinux béta 2 : une étape réussie pour l’héritière officielle d’HandyLinux ? »

  1. coucou fred 🙂
    t’as pas pu attendre 24 heures de plus hein ??!! 😀 merci pour les feedbacks et oui, la distro facilitante n’est pas morte, même si ce n’est pas une distribution 😉

    pour le reste, il semblerait que le fork de la fine équipe se soit bien développé, au point d’avoir changé le nom, le logo etc… c’était bien la peine de faire tout ce bruit … ils auraient pu faire tout ça il y a plus d’un an sans provoquer autant de gâchis et proférer autant de menaces :/

    allez, jsuis cool, un peu de pub même… c’est par là que ça se joue pour eux maintenant je crois http://accessdvlinux.fr/

    merci encore pour tes retours, pas trop inquiet finalement 😀
    ++
    arp

  2. Merci pour ta démonstration et ton œil toujours affûté pour dénicher la coquille 😀
    LibreOffice même dans une version un peu ancienne est toujours fonctionnelle pour le commun des mortels.
    A pluche.

    1. Salut 🙂

      boarf, pour installer une version plus récente, les utilisateurs trouveront bien un forum sympa où apprendre commun ajouter les backports au sources.list et installer des paquets venant de ces dépôts 😉 (Tiens, 2 sujets d’utilisateurs de Handylinux résolu aujourd’hui)

  3. Bonjour,
    Quel intérêt de cette distribution ?
    Aucun des iso (handylinux ou DFlinux) ne peut démarrer sur les pc équipés d’un bios UEFI, la norme depuis 2012….
    Aucun débutant n’ira bidouiller son bios pour découvrir linux.

    1. Il est vrai que les ordinateurs équipés de BIOS ont disparus à partir de 2012. Et aucun message ne disparait, ils ont besoin d’être acceptés.

      On pourrait se poser la question de l’intérêt de la maison mère de la HandyLinux qui s’appelle… Debian GNU/Linux !

      1. Oups ! désolé pas vu la modération des commentaires …
        Pour le reste j’ai ouvert le débat sur le forum Debian-facile car il ne s’agit pas simplement de désactiver le « sécure boot » mais bien de repasser le bios en « legacy » (donc à ce moment bye-bye windows migration radicale !).

    2. Bonjour à vous tous
      Pas sur qu’il n’y a que l’UEFI de concerné.
      Pour ma part j’ai un « bon » vieux PC (Athlon 3000+ + 2Go + GPU), j’ai voulu tester en live USB (par Unetbootin, Lili…) HandyLinux 2.5 (pour comparer) et la dernière version de DFLinux = échec au démarrage systématique.
      J’avais le même problème avec mon test il y a quelques temps pour la même HandyLinux 2.5 que j’ai téléchargé et vérifié la somme de contrôle MD5.
      Arpinux doit certainement connaître ce souci et c’est en cours de correction.
      Cordialement

        1. Merci du conseil, que je testerai sur un autre PC (de test).
          J’ai connaissance de l’existence de dd mais le confort d’utilisation d’unetbootin utilisé avec Xubuntu ou Debian Jessie sans m’avoir causé de souci jusqu’à ce jour favorisait ma fainéantise naturelle 😉
          A+

          1. Attention cela fonctionnera avec « dd » uniquement si l’image iso est une image iso hybride ! 🙂

            NB : Attention aussi de ne pas se tromper de cible avec « dd » (le fameux « of= ») sinon… sinon… 🙁

        2. « Vire ces cochoncetés » une fois de plus c’est bien vrai, merci Frédéric. Ce post est fait à partir d’une session live USB dflinux-nonfree-i386.iso que je viens de faire avec la commande dd.
          J’ai un peu honte de ma fainéantise mais comme le ridicule ne tue pas il me reste du temps pour lire ce blog ;-).

          Pour ce qui est de dflinux-nonfree-i386, bravo Arpinux et à ses collègues. Ce test positif en live USB me fait attendre la version finale pour l’installation sur les PCs de mon entourage composé de seniors ou d’utilisateurs lambda, qui ne veulent qu’une chose « que cela fonctionne ». Ce qui donne raison à tout ce que j’ai lu qui dénonce les développeurs qui se « tirlipotent le schmilblick » dans leurs bulles sans se soucier de l’utilisation de Mme Michu et de ses frères.

  4. Perso pour tester en live via usb une debian c’est toujours en utilisant usb live creator, développé par la 3hg team et ça fonctionne nickel toujours.
    Unetbootin ça n’a jamais trop fonctionné chez moi. je viens d’installer handylinux sur mon vieu coucou, en attendant dflinux prochainement et ça fonctionne impec. C’est rapide, léger, ça consomme moins qu’une lubuntu, le team est à l’écoute, sympathique comme le forum debian-facile, c’est en français et ça cherche pas à en faire des tonnes, à reconnaitre d’utilité publique je le redis.

  5. Salut !

    Alors je vais tenter de répondre à 2-3 points qui ont été évoqués ici. 🙂

    1. Unetbootin ou Multisystem ne sont pas utilisables en effet. Ceci dit, c’est indiqué dans la documentation… 😉

    2. @Fred, le HandyMenu présent sur la DFLinux est encore celui qui était dans la HandyLinux. Donc normalement il n’est pas plus rapide (et ça se voit, il met toujours 3 plombes à s’afficher).

    3. Pour la gestion de UEFI, ça viendra peu-être un jour… Ou pas. En fait notre matos (et plus particulièrement celui d’arpinux) est encore sur ce bon vieux BIOS. Donc c’est mort pour tester, donc c’est mort pour l’intégrer. Aussi simple que ça. Et puis voilà, ça reste un bon vieux malware… Donc bref, on verra. 😉

    Sinon merci pour les retours ! 🙂

  6. re 🙂
    alors pour l’UEFI, effectivement, ça pose soucis et c’est vrai, je n’ai tout simplement pas les moyens de m’offrir un ordinateur neuf ou récent d’occasion.
    de plus, la méthode même de construction utilisé (live-build) ne prend pas nativement en charge l’UEFI.
    il n’y aura aucun changement pour Jessie, en revanche, je vais changer ma méthode de construction pour Stretch l’année prochaine, et ainsi rendre les ISOs du projet DFLinux compatibles UEFI… enfin j’espère… car je ne compte pas dépenser un centimes dans une nouvelle machine alors que mon ordi (un Dell Precision M4400 de 2009, merci le chat :P) tourne à la perfection pour mon usage personnel 😀

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