Cub Linux ? Chromixium OS, le retour :)

Le réseau à l’oiseau bleu n’est pas seulement celui des clashs et de l’information jetable, c’est aussi celui où je découvre des artistes et où je suis parfois contacté pour qu’on me demande mon avis sur des distributions GNU/Linux.

Merdre, serais-je donc devenu un blogueur influent sans les revenus juteux qui vont avec ? 🙂

C’est ainsi qu’on m’a demandé mon avis sur la distribution Cub Linux. Énième dérivée d’Ubuntu, c’est en réalité la suite du projet Chromixium OS, qui pour des raisons de sonorité a été obligé de changer son nom à la demande d’une petite entreprise peu connue, Google. Faut pas se mettre à dos cette petite boite 🙂

Le principe est simple : Reprendre l’idée des Chromebook, ressucée moderne des Network Computers dont j’avais parlé dans un billet vieux geek en octobre 2012.

Un ordinateur équipé du strict minimum vital, avec un SSD pour stocker le système, les données étant gérée sur du stockage à distance, avec les principaux outils résumé à des applications web, sauf le navigateur internet.

D’ailleurs, Cub Linux annonce la couleur :

[…]
Cub Linux is an operating system that combines the best of aspects of the Chromium browser (speed, Google integration, web apps) with the best of Ubuntu Linux (hardware compatibility, thousands of mainstream applications) to create a user experience that is as familiar as Chrome OS and as powerful as Ubuntu Linux.
[…]

Une traduction rapide ?

[…]
Cub Linux est un système d’exploitation qui combine le meilleur des aspects du navigateur Chromium (vitesse, l’intégration de Google, des applications web) avec le meilleur d’Ubuntu Linux (compatibilité matérielle, des milliers d’applications grand public) pour créer une expérience utilisateur qui est aussi familière que Chrome OS et aussi puissant qu’Ubuntu Linux.
[…]

Wow ! Ça promet, non ? J’ai donc récupéré la version 1.0rc, seule disponible au 18 mai 2016, basée sur la Ubuntu 14.04.4 et j’ai fait chauffé mon VirtualBox pour faire « mumuse » avec la distribution.

J’ai lancé directement l’installation, et celle-ci n’a pas été des plus gourmandes. Elle ne recommande que 6 Go d’espace.

Une fois l’installation terminée, on se trouve avec une interface aux teintes pastels, assez reposantes. C’est déjà sympathique pour les rétines.

L’ergonomie est un peu spéciale, car le menu de lancement d’application fourni ne propose que le strict minimum. Vous voulez installer les mises à jour ? Utiliser l’outil de numérisation « Simple Scan », ou dans un instant de folie utiliser Synaptic pour savoir si des mises à jour sont disponibles ?

Il faut passer par le clic droit et on voit alors que c’est un Openbox revampé qui nous accueille. Et ici, on tombe sur un problème qui pourrait ennuyer nombre de personnes fachée avec l’anglais… Nombre de menus sont en anglais, tout comme les répertoires utilisateurs. Dommage.

J’ai donc fait rechercher et installer les mises à jour avant de capturer en vidéo l’ensemble avec Kazam.

Il y a eu un blanc involontaire, ce qui m’apprendra à mettre mon téléphone portable en mode vibreur quand j’enregistre une vidéo 🙂

Pour conclure cet article, et comme vous avez pu le voir, le mélange français et anglais est un brin ennuyeux. Ce n’est pas la pire des distributions basées sur Ubuntu que j’ai pu croiser, loin de là. Mais il y a un facteur à prendre en compte : c’est un projet mono-développeur. Ce qui peut laisser penser à un abandon sur le plus ou moins long terme.

Donc, si vous vénérez le cloud et qu’un ChromeBook est trop cher, essayez cette distribution. Sinon, économisez pour vous acheter un ChromeBook. Enfin, je dis ça, mais je dis rien, après tout !

11 réflexions sur « Cub Linux ? Chromixium OS, le retour :) »

      1. Ma petite expérience avec mon vieux Eeepc 1000H c’est qu’il y aura certes quelques différences entre Mate/XFCE/LXDE/Openbox (…), mais il faut de préférence Debian pure ou Arch. Avec du *buntu c’est plus lent (Manjaro XFCE enterre Lubuntu…).

      2. Pour un netbook avec un tout petit disque dur Club Linux serait encore mieux.
        Au fait je suppose qu’il utilisent pas google drive donc c’est prévu pour owncloud ?

  1. C’est plutôt joli mais bigrement lent pour si peu… Pourtant je ne lésine pas sur les ressources (4096Mo de RAM, 128Mo de mémoire vidéo dédiée, 3coeurs partagés) et pourtant le menu je me mange un méchant lag a l’ouverture du menu (clic droit) sans parler du délais assez dingue avec le menu principal (entre 1 et 5 secondes). Le tout sur une installation fraiche et « propre » (si on considère Google comme propre bien sur).
    Quelque part je suis content que ça ne marche pas bien -de mon coté du moins-, pas de Google, pas de Cloud, bref pas d’hérésie quoi ! Dommage que ce soit joli, elle pourrai attirer des utilisateurs 😀

    Derp

  2. Le souci pour moi c’est le problème d’être dépendant du réseau, pour faire de la bureautique une petite Debian avec LXDE fonctionne pas trop mal sur une petite machine d’un certain age.
    A pluche.

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