Ah, les trolls qui attaquent sur le plan socio-professionnel…

Je reçois en moyenne un commentaire par mois pour m’attaquer sur le plan socio-professionnel. Dans 95% des cas, je fous le commentaire à la poubelle et dans 50% des cas, je montre les tombereaux de merde que je me prends en plein tronche sur mes réseaux asociaux.

En ce 9 mai matin, j’ai eu droit à un énième commentaire troll d’un certain « zigounette » qui me sort l’habituel laïus sur mon statut socio-professionnel. Voici donc le commentaire en question où j’ai masqué l’adresse IP.

Je cite le morceau concernant l’attaque sur le statut socio-professionnel :

[…]
Linux est dominant dans le monde PRO, ce que tu ignores, car tu n’as jamais travaillé.
[…]

Bref, l’attaque classique qui ressemble à la fin de BuzzSaw dans le film « The Running Man » de 1987.

Ce qui est malheureux dans ce commentaire, c’est qu’il y a des vérités, du moins en partie en oubliant une chose : un pourcentage n’a de valeur que si on l’exprime par rapport à une base donnée. Dire 90% de quelque chose en oubliant de préciser à quoi correspond la base 100 en question, c’est rester dans le vague.

Ensuite, l’attaque sur le contenu que je produis :

[…]
tes 15 ans de billets sur Linux ne servent à rien, tes discours ne servent à rien, les PROS, ceux qui font tourner le monde s’en balancent les cacahuètes de ce débat.
[…]

Ce n’est pas faux, mais quand est-ce que j’ai parlé du monde professionnel sur mon blog ?

Je me suis toujours attaché à parler du monde du particulier.

Le monde du serveur, ce n’est pas un domaine qui m’intéresse outre mesure. Je laisse cela à des personnes qui ont été formées pour s’en occuper.

Se concentrer uniquement sur le monde professionnel, c’est considérer que l’individu lambda compte moins qu’un excrément canin sur un trottoir d’une grande ville et que ce n’est pas grave si ce dernier se fait entuber jusqu’à l’os…

Mais il est vrai que MS-Windows malgré toutes ses dérives fait fonctionner la majorité des logiciels qu’ils soient ludiques ou professionnels…

On s’étonnera que le libre bureautique soit réduit à l’épaisseur du trait sur un graphique qui représente les parts de marchés des divers OS. Oh, mince, je viens de sortir une grossièreté sans nom : « parts de marché » !

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Rétro-gâteux, je suis… Pigeon, je ne suis pas…

J’ai pu le montrer par divers articles que je suis un fan de rétro-informatique et des ordinosaures qui ont marqué mes jeunes années. J’ai eu durant 5 ans un Amstrad CPC6128 et je dois dire que ce n’est pas l’ordinateur 8 bits que je voudrais avoir dans ma collection actuellement. Je cherche l’exotisme technique et donc un Commodore 64.

Recherche qui restera sans le moindre doute du domaine du rêve, faute de finances et d’une offre raisonnable… De plus, comme l’émulation de cette machine est de haute qualité, ça permet d’éviter de se ruiner 🙂

En fouillant sur eBay, on trouve des annonces qui sont de l’attrape-pigeon, pardon je voulais dire de l’appeau à collectionneur. À vous de voir quelle est l’expression qui colle le mieux.

Un exemple – bien que caricatural – montre à quel point certaines personnes n’ont aucune limite. Je ne mettrais pas d’adresse pour une simple et bonne raison : celle-ci sera invalidée dans les mois qui suivront la publication de l’article.

J’ai aussi gommé dans l’image l’adresse de l’annonce ainsi que le nom du vendeur – qui a osé dire spéculateur sans foi ni loi ? – qui propose l’offre.

Oui, vous avez bien vu, 999€ pour un Commodore 64 de première génération encore dans sa boite et jamais déballé. Rien ne dit que l’ordinateur a bien vieilli ou pas.

Sur un ordinosaure construit entre 1982 et 1985 (pour la génération des « huches à pain » par opposition à ceux qui ont repris l’apparence du Commodore 128), les chances qu’un circuit ne soit plus en bon état sont énormes.

J’oubliais de préciser ceci : le prix s’entend hors frais de port. C’est plus marrant ainsi !

Bref, 999€ pour un ordinateur qui servira de décoration, ça fait cher… Très cher ! Après, libre à chaque personne de dépenser presque un smic dans une pièce de musée 🙂

Mais le pire reste à venir, car j’ai vu une annonce qui va vous faire rebondir tel un acrobate sur un trampoline de compétition.

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« Game Over Quest », un RPG complètement barré, mais ça fait tellement du bien !

Je dois dire que je ne suis pas un grand amateur des RPG à la Zelda. Mais il y a des exceptions. « Game Over Quest » en fait partie. J’en ai pris connaissance via une vidéo du Croquemitaine, pardon, je voulais dire de Thomas Cyrix sur la « Cancel Culture ».

Il raconte comment une équipe qu’il a monté pour développer un RPG est constamment sous le flot d’insultes de la part de personnes bienpensantes. Mais ce n’est pas le sujet de l’article. Parlons donc de « Game Over Quest ».

Si dans la plupart des jeux, arriver à un « game over » est un signe d’échec – quoiqu’à l’époque bénie des jeux pour ordinateurs 8 et 16 bits, c’était souvent la conclusion victorieuse – ici, il faut accumuler les « game over » pour monter en niveau.

Le jeu est librement et gratuitement téléchargeable pour MS-Windows, MacOS et les distributions GNU/Linux sur le site de Thomas Cyrix ou encore sur la page dédié chez itch.io.

C’est un gros bébé (pas loin de 900 Mo pour sa version 2.0.x), mais le téléchargement en vaut le détour. On est dans un monde à la Zelda avec des graphismes soignés et trop « kawaii » comme dit un développeur python de ma connaissance.

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Vieux Geek, épisode 251 : L’Apple LISA, l’ancêtre technique du premier MacIntosh d’Apple.

En janvier 1983, Apple sort son nouvel ordinateur, le LISA pour « Local Integrated Software Architecture », mais en réalité comme l’avouera Steve Jobs bien des années plus tard, c’était en hommage de sa fille, Lisa.

C’est un des premiers ordinateurs grand public à proposer une interface graphique en se basant sur les travaux de Xerox et de son Alto. Vendu 9 995$ en 1983 soit 25 800$ en 2020, il est motorisé par un processeur Motorola 68000 à 5 Mhz. Pour mémoire, le premier Mac de 1984 aura le même processeur mais cadencé à 7,8 Mhz. Il est cependant bien équipé en mémoire vive en proposant 1 Mo contre 128Ko pour le premier MacIntosh.

Il est proposé avec des lecteurs de disquettes 5″ 1/4 peu fiables, surnommés Twiggy. C’est une machine massive, avec un écran noir et blanc de 12 pouces proposant une résolution de 720×364.

Le projet avait été lancé en 1978 et après la visite de Steve Jobs dans les locaux de Xerox, l’idée de faire une interface graphique pilotable à la souris fut ajoutée. Steve Jobs fut éjecté du projet en 1982 et il se vengera en rejoignant l’équipe du MacIntosh.

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Ah, Superflu, le super-héros inutile en BD et en jeu :)

J’ai parlé dans l’ultime en vrac’ de fin de semaine de l’année 2020 de l’arrivée de la démo d’un jeu développé par Gee qui reprend l’univers de Superflu, le super-héros inutile et à l’humour absurde.

Cette démo, c’est le début de la deuxième saison des aventures de Superflu et de son bras droit, Sophie.

Je dois dire que je suis l’aventure de Superflu depuis la première planche publiée en juillet 2012 jusqu’à la 42ème en mars 2020.

Un peu la BD « Duke Nukem Forever » en terme de durée de création. J’avais déjà adoré la pentalogie GKND et son humour des plus… geeks 🙂

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