C’est quoi le skeuomorphisme ? C’est : « un élément de design dont la forme n’est pas directement liée à la fonction, mais qui reproduit de manière ornementale un élément qui était nécessaire dans l’objet d’origine. »
En gros, un agenda papier sera utilisé pour symboliser un agenda informatique, une machine à écrire pour un traitement de texte, etc…
En 1995, Microsoft qui travaille en parallèle sur MS-Windows 95 décide de lancer le projet Microsoft Bob qui pousse le skeuomorphisme dans ses ultimes retranchements. Dès le départ, nous sommes accueilli par le chien Rover qui nous dit que pour entrer, il faut frapper à la porte.
S’il y a un genre de jeux dont je ne suis pas franchement très amateur, c’est bien les jeux d’énigmes. En 1993, sur les ordinateurs Apple de l’époque, puis en 1994 sur les PC sous MS-Windows 3.1x, Broderbund publie le jeu d’une longue saga (qui compte 5 épisodes sauf erreur de ma part), développé par Cyan, « Myst ».
En 1994, c’est une claque visuelle. On se déplace dans des lieux avec des images précalculées. On a droit à des effets via des fichiers au format Quicktime : que ce soit de l’eau qui bout, une animation pour montrer l’ouverture d’une porte ou plus ambitieux, des mini-vidéos avec les principaux protagonistes qui s’active dès qu’on dépose la feuille de la couleur qui va bien sur le livre qui va bien.
Le jeu est très beau, mais les énigmes sont souvent des sources de calvities précoces. Il faut fouiller partout, parfois résoudre des énigmes des plus tordues, parfois musicales et c’est pour moi, une source de rejet. Autant j’adore la musique, autant les énigmes musicales, non, ça ne passe pas !
On associe souvent les jeux de bastons à l’univers des consoles et des bornes d’arcade. Il y a des licences célèbres dans ce domaine : Street Fighter, Mortal Kombat, Battle Arena Toshiden, Karateka (sur Apple II) ou encore Yie Ar Kung Fu.
Envisager un jeu de baston rapide et nerveux sur PC, spécialement au début des années 1990, ce n’était pas très réaliste.
Cependant, en 1994, Diversions Entertainment propose une titre de baston qui sera publié par Epic MegaGames, « One Must Fall: 2097 ». On est dans de la baston entre robots – ça change un peu des humains qui se tapent dessus.
Il y a un scénario qui est proposé pour expliquer le pourquoi du comment, mais comme pour les FPS, le scénario dans un jeu de baston, c’est un peu inutile.
Ce jeu est très complet : outre le choix important de concurrents que l’on peut incarner (une dizaine) avec autant de robots différents, la possibilité de faire des matchs simples, en 3, 4, 5 ou 7 rounds, il y a aussi un mode tournoi, plus stratégique qui permet de rallonger la durée de vie du titre.
Quand Doom est sorti en 1993, il a mis une claque au jeu en vue subjective. Déjà que son père spirituel, Wolfenstein 3D avait fait son effet, on est dans une claque monstrueuse.
Dans le monde Apple, à l’époque sous le système 7.1.1, le choc est grand. Le jeu d’id Software ne sera jamais porté dans le monde de la pomme.
Mais cela n’empêche pas un studio de développement, Bungie Software qui développera plus tard la saga Halo, de proposer un FPS, « Marathon », qui sort fin 1994.
Uniquement sorti sur Apple à l’époque, on y joue le rôle d’un officier de sécurité à bord du vaisseau colonial « Marathon ». Celui-ci est attaqué par une race extra-terrestre, les Pfhor. Contrairement à Doom qui est plus nerveux et qui se résume à finir chaque niveau puis épisode en un seul morceau, Marathon propose une expérience plus interactive avec des ordinateurs de bords qui servent d’informateurs.
Il y a deux suites qui sortent, « Marathon 2 : Durandal » et « Marathon : Infinity » respectivement en 1995 et 1996. Seul « Marathon 2 : Durandal » sort sur PC.
En 2000, juste avant que Bungie ne soit racheté par Microsoft, le code source de « Marathon 2 » est libéré. C’est ainsi que nait le projet du nom d’Aleph One qui permet de jouer la trilogie officielle de Bungie sur d’autres plateformes que le Mac.
En 1994, Doom premier du nom était à peine sorti que l’équipe d’id Software travaillait d’arrache-pied pour créer Doom 2. Cependant, certains éditeurs avaient bien compris que ce titre avait révolutionné le monde du jeu vidéo et Sybex demanda à Jonathan Mendoza de prendre contact avec l’équipe d’id Software pour écrire un livre consacré à Doom premier du nom, listant tous les secrets disponibles et en mettant au point des stratégies de survie pour chaque niveau.
Le livre est sorti en mars 1994 sous le nom de « The Official DOOM Survivor’s Strategies & Secrets » traduit en français par « Doom Stratégies et secrets ». Il était fourni avec deux disquettes, celle de la version 1.25 du titre phare d’id Software.
J’ai possédé à cette époque ce livre que j’ai depuis longtemps perdu et qui est désormais limite introuvable, spécialement sur eBay où il est effroyablement cher. Non, je ne dépenserai pas une petite fortune pour ce bouquin. Être nostalgique ne veut pas dire être un portemonnaie ambulant !
J’ai pu dénicher un pdf de la version anglaise et j’ai apprécié un passage du livre qui parlait de la violence dans les jeux vidéos. La tuerie de Columbine par Eric Harris et Dylan Klebold, deux fans de Doom, n’aura lieu qu’en 1999. Je ne résiste pas au plaisir de vous copier la version originale puis sa traduction par la suite.
Dans l’épisode 241, j’ai parlé d’Hexen qui mélange jeu de rôles et FPS. C’est comme je l’avais dit le deuxième des trois titres de la trilogie développée par Raven Software. Si Hexen est sorti en 1995, en 1994 c’était Heretic qui inaugurait la série.
On peut résumer le jeu ainsi : un Doom dans un monde médiéval fantastique. On joue le rôle de Corvus, un elfe en rébellion contre le premier des trois chevaucheurs de serpent, D’Sparil.
Par rapport à Doom, il y a quelques améliorations : le personnage peut voler, on peut regarder en haut et en bas. Mais fondamentalement, le moteur de Doom reste le même. Ce qui n’empèche pas d’avoir une forme d’inventivité dans le bestiaire à combattre. Sans oublier un certain humour, comme avec la possibilité de transformer les ennemis en… poulet ! Pour Hexen, c’était en cochon !
J’ai donc fait une nouvelle fois chauffer Dosbox-X pour vous montrer l’ensemble en action.
Oui, j’ai mal fini la partie que j’ai enregistré, mais c’était déjà un bon aperçu pour vous mettre l’eau à la bouche et pour tester le premier volet d’une trilogie qui se terminera en beauté en 1996-1997 avec un certain Hexen II.
Je dois dire que je profite de ce deuxième confinement pour me faire quelques plaisirs culturels, comme découvrir des films vieux de plus de 25 ans dont ma connaissance se limitait à une affiche et parfois une bande annonce.
Le premier film dont j’ai envie de parler, c’est « The Shawshank Redemption », connu en France sous le nom « Les évadés ». L’histoire se déroule sur une vingtaine d’années et raconte les mésaventures de Andrew Dufresnes, joué par Tim Robbins, accusé à tort du meurtre de sa femme et de son amant et de ses compagnons de mésaventures dont un magistral Morgan Freeman dans le role de Red, le « brocanteur » de la prison qui arrive à tout faire passer, même les objets les plus incongrus.
Je dois dire que c’est un film qui passe sans qu’on s’en rende compte. Il dure plus de 2 heures et il m’a littéralement collé à l’écran. C’est un film très dur, surtout quand on voit des gardiens tabasser à mort des détenus – mais qui vous prend aussi aux tripes. Un peu comme « La ligne verte ».
Dans la série « grands classiques que j’ai enfin vu », parlons d’un des films les plus connus de l’année 1957, « 12 Angry Men » ou « 12 hommes en colère » de Sidney Lumet. Dans ce drame, on vit les débats houleux d’un jury qui doit décider d’envoyer sur la chaise électrique un jeune homme de 18 ans. Henry Fonda, le juré n°8 est le seul à ne pas croire en la culpabilité de l’accusé.
Dans cette tragédie qui unient les trois unités (temps, lieu et action), on voit le combat mené par Henry Fonda. On ignore jusqu’à la fin quelle sera la décision du jury. Le film n’a pas trop mal vieilli, surtout quand on se souvient que le film a été tourné au milieu des années 1950.
C’est tout pour cet article. En espérant vous avoir donné envie de voir ou revoir deux classiques du cinéma américain, loin des « blockbusters » actuels au scénario qui tiennent sur un ticket de métro 🙂
Mais il y a aussi une création qui m’avait marqué, même si à l’époque mon anglais était moins bon qu’actuellement. C’est un jeu développé par Michael Zerbo, dans le genre aventure horreur bien dégoutante, « The Child Murderer », qu’on peut traduire par « L’assassin d’enfant ». Le jeu a été publié par ScareWare Production, ça ne s’invente pas !
On y est plongé dans l’époque victorienne. On y joue le rôle de Charles Browning qui pour des raisons non précisées va perdre son emploi auprès des Harris à la fin du mois. Pour se venger, il décide d’enlever Alice, l’aînée de la famille pour la rendre contre rançon. Il s’est allié à un certain Devlin qui lui joue un tour : il assassine l’enfant et vous fait porter le chapeau.
Dès qu’un jeu vidéo connait le succès, les clones arrivent et se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Cela a été le cas avec Wolfenstein3D sorti en 1992.
En 1994, pour suivre la mode, David P. Gray, plus connu pour sa série de jeux d’aventures « Hugo » se lance à son tour et propose son clone de Wolfenstein 3D. Ici, pas de méchants nazis à combattre. On est juste propulsé dans le monde d’Hugo qui doit sauver sa petite amie Pénélope des griffes d’un docteur du nom de Hammerstein.
On est plus dans le registre des films d’horreur. Au lieu d’avoir une action constante, on est plus dans la – mauvaise – surprise et dans les puzzles.
Cependant, on se perd très facilement, et les adversaires font très mal, même au niveau de difficulté le plus bas.
Il y a un dicton bien connu : « Avant l’heure, c’est pas l’heure. Après l’heure, c’est plus l’heure ». Cette remarque pleine de bon sens pourrait s’appliquer aisément au jeu Corridor 7, sorti en mars 1994 par Capstone Software. Quand le jeu sort, il est déjà dépassé techniquement.
En effet, un certain Doom d’id Software sortie en fin d’année 1993 a renversé la table et bouleversé le petit monde des fps. Corridor 7, c’est le Wolf3D-like par excellence : murs à 90°, plafond et plancher toujours à la même hauteur, la même facilité de vous filer la nausée si vous avez l’estomac sensible.
Un petit côté oppressant et angoissant permet d’apporter un peu de nouveauté à ce type de jeu. Le scénario comme d’habitude tient sur un ticket de métro.
En gros, on incarne un soldat d’élite qui doit nettoyer les étages de l’immeuble Corridor 7 qui ont été envahis par des méchants aliens 🙂
En 1992, Nintendo sort le premier jeu de la série des Mario Kart, Super Mario Kart sur la Super Nintendo. Les standards de la série qui continue de nos jours sont posés : multijoueurs, les personnages du monde de Mario, des circuits marrants, la possibilité de mettre hors courses les concurrents avec des armes plus déjantées les unes que les autres, comme la peau de banane, les carapaces de tortue et autres joyeusetés de ce style.
Les développeurs du monde PC savent très bien que Nintendo ne portera pas ce jeu sur leurs plateformes et certains se mettent au travail pour proposer un clone. Un des essais les plus réussis, c’est Wacky Wheels, sorti en 1994 par l’équipe de Beavis Studios et publié par le roi du jeu en shareware, j’ai nommé Apogée Software.
Donc au lieu d’avoir les personnages de Mario, on a droit à des animaux, les carapaces de tortues étant remplacées par des hérissons que l’on peut attraper. Le jeu est rempli d’humour, surtout quand on voit des hérissons en train de lire le journal ou encore en train de satisfaire quelques besoins plus que naturels.
J’ai été ce matin comme un extra-terrestre qui débarquerait d’une lointaine planète et qui se retrouverait dans cette béchamel montrueuse. Oui, j’emploie une expression des Tontons Flingueurs ici. C’est bien connu : « la culture, c’est comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale » 🙂
Mon premier souvenir politique ? Le discours d’adieu de Valéry Giscard d’Estaing en mai 1981 avec son « au revoir » suivi d’un long silence.
Je me souviens encore des manifestations contre le CIP (Contrat d’Insertion Professionnelle) mis en place par Édouard Balladur en 1993-1994 qui avait été surnommé « Smic Jeunes ».
Quand OS/2 3.0 alias Warp est sorti en 1994, il a tout pour plaire sur le plan technique : OS entièrement 32 bits – il faudra attendre MS-Windows XP pour avoir l’équivalent chez Microsoft – compatibilité avec MS-Windows 3.1… Cependant, IBM n’a pas la force de frappe nécessaire pour imposer en vente liée son OS comme le fait Microsoft avec le duo MS-DOS et MS-Windows 3.1.
Des développeurs d’IBM décident de développer un petit logiciel pour initier les utilisateurs de MS-Windows 3.1 à l’ergonomie un brin spéciale d’OS/2. Son interface est orientée objets et surtout elle utilise le bouton droit de la souris pour pas mal d’actions.
Il faut se souvenir que MS-Windows 3.1 est orienté utilisation du clic avec le bouton gauche. Il fallait avoir MS-Word pour un début d’utilisation du clic droit…
Comme vous avez pu le voir, l’ergonomie était complètement différente. L’arrivée de MS-Windows 95 qui rendra enfin utile le bouton droit marquera le début de la fin pour OS/2, ce qui sur certains plans est assez dommage 🙁
Il y a des classiques dans le monde du jeu vidéo. Outre le cultissime Tetris qui est sûrement le jeu le plus connu, il y a un genre qui a sa place : le flipper.
Même si pour nombre de personnes, 3D Space Cadet a été le plus répandu – étant donné qu’il a été proposé en standard avec MS-Windows depuis le pack Plus! pour MS-Windows 95 jusqu’à MS-Windows XP, les fanatiques de MS-DOS ne jureront que par le classique Epic Pinball.
Sorti en 1993 chez Epic Megagames, c’est un partagiciel surtout connu pour sa table avec un andoïde bleu et jaune. En l’espace de quelques mois, la version complète atteindra 12 tables différentes… Avec autant de passages vicieux, de coups de flips à donner au quart de millisecondes près… Bref, des heures d’amusements et de volonté de partir en rageant car on vient de perdre pour la 35e fois.
Mais le mieux est de vous montrer ce classique du jeu de flipper pour MS-DOS via DosBox.
Oui, vous l’avez vu, c’est vraiment du pur jeu de réflexe et d’un niveau des plus impressionnants, surtout quand on se souvient que le titre est sorti en 1993-1994… Je vous laisse, j’y retourne !
Quand je suis arrivé sur PC en 1995, c’était via un pavé grisâtre équipé d’un monstrueux Cyrix 486DX2 à 66 Mhz, 4 Mo de mémoire vive et un disque de 400 Mo… Sans carte son ni lecteur optique. J’avais gonflé l’engin en lui rajoutant un kit multimédia. Après avoir configuré tant bien que mal l’ensemble (je ne connaîtrai MS-Windows 95 que début 1996 après avoir gonflé la mémoire vive à 16 Mo), j’ai acheté des tonnes de magazines qui proposaient des CD avec des logiciels et des jeux dessus.
En dehors des classiques versions partagicielles pour Doom ou encore Heretic, j’ai pu découvrir des petits bijoux comme Hocus Pocus.
Sorti en 1994 des studios de Moonlite Software et publié par les rois du shareware Apogee, nous prenons en main la destinée de l’apprenti magicien Hocus envoyé en mission par Terexin, chef du conseil des Magiciens, pour prouver sa valeur…
Il s’en suit 4 épisodes de 9 niveaux à la complexité croissante et dont la règle est simple : trouver la sortie en récoltant toutes les sphères.
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