Ah, se faire quelques pépettes via YouTube… Mission impossible ? :)

Ce court article est basé sur celui excellent de John-John qui conte les déboires d’un Youtubeur qui a essayé de vendre pour je ne sais plus quelle somme un guide de montage de PC.

Comme je l’ai précisé en commentaire, cette tentative était vouée à l’échec, vu l’offre plus qu’abondante de vidéos gratuites sur le sujet.

Il y a le problème de se faire quelques piécettes en utilisant YouTube. Il y a plusieurs options :

  1. La publicité encastrée, mais il est tellement facile de rajouter un bloqueur de publicité…
  2. Les partenariats… Mais quand on subit pour la 35e fois du blabla sur NordVPN, ça finit par gaver…
  3. Passer par un financement collectif comme Tipeee par exemple.

Sur le premier point, je vous renvoie à la vidéo ci-après avec le bloqueur en carton-pâte de publicité intégré dans Vivaldi. En effet, celui-ci se base sur la liste noire de Google… Et comme Google vend de la publicité, peut-on faire confiance à un acteur qui est juge et partie ? De plus, selon un article du blog du modérateur, on était dans les 30% d’internautes bloquant la publicité pour 2019. Il en manque encore 70% à mon avis 🙂

Ajout à 11 h25 : le réglage par défaut du bloqueur de publicité est désactivé.

Aussi utile que de vouloir enfiler une capote en gardant son emballage. Sinon, un anti-pub débranché, ça sert à quoi au final ?

Sur le deuxième point, que dire de plus ? Marre de NordVPN et compagnie. Au moins, il y a une partie des vidéastes qui mettent ce genre de blabla promotionnel en fin de vidéo. Je pense par exemple à Nota Bene.

Sur le dernier point, c’est un saut dans l’inconnu. Car c’est parier sur la fidélité de la communauté – du moins du nombre d’abonné(e)s que l’on affiche sur son compteur. Car même en comptant l’euro symbolique, quelle somme pourra être récoltée au final ? Cela serait une mauvaise surprise pour une partie non négligeable des vidéastes, qui s’apercevraient alors de la volatilité de leur audience.

Mais entre subir les démonétisations sauvages de YouTube, les placements de produits plus que casse-bonbon et les financements collectifs, c’est quoi le moins pire des trois ? 🙂

La Youtube Money, mère de tous les coups bas ? :)

Dans un article du 30 septembre 2018, je me posais la question de savoir s’il fallait rester sur Youtube, et si oui, pour combien de temps. Au point d’avoir ouvert des hébergements alternatifs pour éviter les grands ciseaux d’Anastasie qui sont parfois utilisés pour faire taire les personnes qui vous ennuient sur Youtube.

Pour me citer :

[…]
Je compte alimenter mes hébergements alternatifs avec certaines vidéos qu’elles soient techniques ou pas.

Avec à terme – de combien de temps, je l’ignore – de laisser en plan la chaine youtube qui aura bien rempli son cahier des charges.
[…]

C’est le cas. Ma chaine bitchute contient deux vidéos censurées par Youtube ainsi que quelques vidéos techniques que j’ai mis en doublon. Ma chaîne solid.tube est une copie complète de ma chaine youtube. Comme cela en cas de suppression de vidéo, je serai tranquille.

Ne monétisant pas mes vidéos, ce qui me ferait mal c’est de voir disparaître des années de travail à cause de fauteurs de troubles dont on peut se demander s’ils n’agissent pas comme des portes-flingues pour des vidéastes qui ont goûté à la « youtube money » et qui en veulent toujours plus 🙂

Dans ce cas, il n’y a qu’une règle : il n’y a pas de petite concurrence dans le domaine dans lequel on veut s’imposer.

Au moment où je rédige cette article, j’en suis à environ 4660 abonné(e)s sur ma chaine. Donc dans le domaine des vidéos linux, un « gros » dans la francophonie avec Adrien LinuxTricks.

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Quand les régies publicitaires essayent d’acheter les blogueurs, le retour…

En février 2011, je poussais déjà une petite gueulante contre les régies publicitaires qui confondent blogueurs et passeurs de publicités sous prétexte de faire gagner quelques précieuses pépettes aux personnes qui tiennent le blog en question.

Bien qu’étant encore dans le top 10 de blogs de eBuzzing (anciennement wikio) dans le domaine du logiciel libre (8ième fin mai) je reçois encore ce genre de courrier qui me facilitent plus le transit intestinal qu’autre chose. Je le copie en l’anonymisant, histoire de montrer le coté peu appétissant de ce genre de prose :

Bonjour,

Chargé de projet pour la société Xxxxxx, je me permet de vous relancer suite à ma proposition de partenariat consistant à relayer des articles touchant au domaine des IT, du web, sur votre site http://www.frederic.bezies.free.fr/blog/.

Je vous rappelle en effet que, dans le cadre de nos campagnes marketing, nous recherchons des blogueurs influents en mesure de publier des articles qui pourront s’intégrer efficacement à leur site. Articles bien entendu rédigés dans le respect de la ligne éditoriale du blog et l’intérêt des lecteurs, qui est une priorité.

Si cette proposition vous intéresse, n’hésitez pas à revenir vers moi.

Je reste également à votre disposition pour de plus amples informations.

Dans l’attente de votre retour.

Cordialement

Xxx,

Community Manager @ Xxxxxx

www.xxxxxx.com

Non seulement, c’est du courrier automatisé, étant donné que si l’on utilise l’adresse http://www.frederic.bezies.free.fr/blog/, c’est une erreur 404 qui apparaît, mais cela sent la publication de billets commerciaux, histoire de vendre la dernière diarrhée commerciale en date, du genre iPhone 5 ou la dernière tablette à la mode… Aucun rapport avec ma prose habituelle qui ose mettre les pieds dans le plat, même si cela donne la colique à certains fanboy

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