Merci Archlinux pour la glibc 2.36…

J’adore Archlinux – sinon cela ne ferait pas 13 ans que je l’utilise en démarrage simple – même avec ses travers comme d’avoir certaines technologies un peu à l’avance.

Il y a bientôt 12 ans, j’avais piqué une colère avec l’arrivée de Python 3.0 en avance sur le reste du doucéreux monde des distributions GNU/Linux.

Plus récemment, c’est l’arrivée de la glibc 2.36 qui a provoqué quelques problèmes. Un en relation avec Qemu corrigé par un patch que j’ai rajouté à mon paquet AUR qemu-git. Mais le bug le plus laxatif – de mon point de vue – c’est un bug qui bloque la compilation de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

C’est ainsi que j’ai rapporté un bug. Au début j’ignorais que c’était en relation avec la glibc 2.36, penchant plus pour un bug du compilateur utilisé, clang.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’appris que c’était un bug lié à la glibc. Côté importance du bug, on tape dans le lourd.

Bien qu’au moment où j’écris cet article, les deux patchs correctifs ne sont pas encore intégrés dans le code source de Mozilla Firefox, cela montre qu’il n’y a pas de petits bugs… Après il y aura des personnes qui par fainéantise ou par un niveau d’anglais trop faible ne rapporte pas des bugs. Cela est dommageable.

Vieux geek, épisode 330 : Mozilla Firefox 1.0, celui qui relança la diversité dans le monde des navigateurs internet.

En ce mois de mai 2022, on a fêté la sortie de Mozilla Firefox 100. Son lointain ancêtre, Mozilla Firefox 1.0 est sorti en novembre 2004. À l’époque, Internet Explorer 6.0 règne en tyran sur le monde des navigateurs, avec une part de marché qui frôle les 95%.

La première guerre des navigateurs avait été gagnée par Microsoft grâce à l’encastrage d’Internet Explorer dans MS-Windows et aussi par la faible qualité de Communicator 4.x de Netscape.

Les choses ont commencé à changer avec la sortie de Mozilla Firefox 1.0 en novembre 2004. Ne me souvenant plus très bien de l’apparence générale du premier panda roux, j’ai voulu le faire revivre le temps d’une vidéo.

Après de nombreux déboires techniques, j’ai dû me replier sur un MS Windows 98SE émulé dans PCem. Mes tentatives d’utiliser MS-Windows XP s’étant toutes plantées. Mais trève de bavardage, place à une poignée de minutes nostalgiques avec Mozilla Firefox 1.0.

L’interface générale a bien changé en l’espace de 17 ans et demi. Mais au moins, les préférences étaient joliment présenté et le thème général avait son cachet. Pour les personnes qui comme moi on connut le premier Mozilla Firefox, la nostalgie a sûrement pris le dessus. Mais c’est la vie après tout !

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce dernier mercredi d’avril 2022. Je n’ai pas beaucoup de temps libre en ce moment pour m’occuper du blog 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vers un abandon à terme de Mozilla Firefox ?

Je suis un utilisateur de très longue date du navigateur de la Fondation Mozilla. J’avais en septembre 2002 – p’tain, 19 ans déjà ! – utilisé le lointain ancêtre qui s’appelait alors Phoenix avant de devenir Firebird puis Firefox pour sa version 1.0 en novembre 2004.

Autant dire que côté durée d’utilisation, je suis inscrit dans la longue durée. Je me souviens de la longue maturation de Mozilla Firefox 4.0 en mars 2011 (j’avais d’ailleurs rédigé un article, supprimé par la suite), des forks plus ou moins justifié à cause de l’interface avec PaleMoon en mai 2015, ou encore la fin de vie de technologie comme XUL et XPCOM en novembre 2017 avec l’arrivée de Quantum… Bref, j’ai connu je ne sais combien de fois des gueulantes de la part des personnes censées aider le logiciel et qui l’enfonçaient comme des enfants gâtés auxquels on enlevait leur jouet préféré.

Le résultat est très net. Une perte de la masse d’utilisateurs du navigateur d’environ 50 millions de personnes, comme le précise cet article de developpez.com.

C’est la goutte d’eau qui fait presque déborder le vase en ce qui me concerne. Je suis donc en train de tester la migration vers Chromium, qui sera à terme le seul moteur de rendu, étant donné que la part de marché de Mozilla Firefox va descendre au pourcent symbolique d’ici la fin de l’année 2022 voire 2023.

Je ne fais pas ces essais de gaieté de coeur, mais simplement car j’utilise ma masse cérébrale et que j’essaye d’estimer le temps qu’il reste à vivre à un excellent navigateur desservi par une politique brouillonne et des soutiens qui jouent plus souvent dans le registre du lynchage.

J’ai quelques articles et vidéos qui montreront l’utilisation de Mozilla Firefox. La première étape a été d’importer mes données dans Chromium. J’ai aussi virer le lien du navigateur de la Fondation Mozilla de ma barre de favoris.

Je vais donc voir si la migration est faisable et surtout si je supporterai un tel changement. Si oui, il me faudra trouver un remplaçant pour Mozilla Thunderbird. Et cela, ce sera largement plus chiant.

Rendez-vous dans 15 jours pour un premier bilan ?

Ah, la praticité des flux RSS :)

Quand on a plusieurs centaines de marques-pages ou de favoris dans son navigateur internet, c’est parfois long d’ouvrir les sites d’actualités et les blogs concernés.

C’est ici que les flux RSS permettent de se simplifier la vie. Au lieu de visiter plusieurs fois par jour un site donné, on peut suivre son actualité via un flux RSS (Really Simple Syndication). En gros, cela permet de faire de la veille rapidement via un agrégateur en ligne comme FreshRSS ou TinyTinyRSS ou un logiciel en local comme Liferea par exemple.

Cela permet de faire une veille des sujets qui nous intéressent – tant qu’un flux RSS est dispnible – en un claquement de doigt. Seul problème, c’est la possibilité de découvrir les dits flux. Que ce soit le quasi-monopolistique Google Chrome ou Mozilla Firefox, il faut passer par des extensions pour y accéder.

Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre une extension pour Mozilla Firefox et une autre pour Chromium / Google Chrome.

Ensuite, en ce qui concerne l’agrégateur de flux, c’est à vous de voir 🙂

Je pense que vous pourrez plus simplement désormais gérer votre veille technologique, culturelle ou vidéo.

Et si les grands projets du logiciel libre étaient des êtres humains…

…dans quelle catégorie d’âge se trouveraient-ils ? Je parle des projets à destination bureautique et grand public, pas des langages de programmation, des serveurs web ou autres. Ce billet m’est venu à l’esprit alors que je fouillais le blog et que je suis retombé sur deux billets écrits en janvier 2021 :

  1. Les jeux vidéos de 1996
  2. L’informatique matérielle et logicielle de 1996

La liste que je vais faire sera non exhaustive, bien entendue. Je prendrai comme catégories les tranches suivantes : adultes (25 ans et plus), jeunes adultes (18 à 24 ans), adolescents (13 à 17 ans), enfants (moins de 13 ans).

Les adultes :

  • Le noyau Linux (30 ans) : Annoncé en 1991, linux 1.0 sortant en 1994
  • Slackware Linux (28 ans) : juillet 1993.
  • Debian GNU/Linux (28 ans) : Commencée en 1993, la version 1.1 est sortie en 1996
  • Red Hat Linux (27 ans) : La première version de la distribution 1.0 est sortie en 1994
  • SuSE Linux (25 ans) : La première version à s’appeller SuSE Linux fut la 4.2 sorti en 1996
  • KDE (25 ans) : Annoncé en 1996, première version stable en 1998
  • Gnome (24 ans) : Annoncé en 1997, première version stable en 1999
  • GIMP (25 ans) : Annoncé en 1996, première version stable en 1998

Les jeunes adultes :

Les adolescents :

  • Ubuntu (17 ans) : La première version, la Warty Warhog est sortie en octobre 2004
  • Mozilla Firefox (17 ans) : La version 1.0 est sorti en novembre 2004
  • OpenSuSE (16 ans) : la première version est sortie en octobre 2005
  • Linux Mint (15 ans) : La version « Ada » alias 1.0 est sortie en août 2006

Les enfants :

Il doit sûrement une tripotée de logiciels, mais j’ai pris ceux qui m’ont le plus marqué. Si vous avez envie de compléter la liste, je vous laisse le soin de le faire 🙂

Ah, se faire quelques pépettes via YouTube… Mission impossible ? :)

Ce court article est basé sur celui excellent de John-John qui conte les déboires d’un Youtubeur qui a essayé de vendre pour je ne sais plus quelle somme un guide de montage de PC.

Comme je l’ai précisé en commentaire, cette tentative était vouée à l’échec, vu l’offre plus qu’abondante de vidéos gratuites sur le sujet.

Il y a le problème de se faire quelques piécettes en utilisant YouTube. Il y a plusieurs options :

  1. La publicité encastrée, mais il est tellement facile de rajouter un bloqueur de publicité…
  2. Les partenariats… Mais quand on subit pour la 35e fois du blabla sur NordVPN, ça finit par gaver…
  3. Passer par un financement collectif comme Tipeee par exemple.

Sur le premier point, je vous renvoie à la vidéo ci-après avec le bloqueur en carton-pâte de publicité intégré dans Vivaldi. En effet, celui-ci se base sur la liste noire de Google… Et comme Google vend de la publicité, peut-on faire confiance à un acteur qui est juge et partie ? De plus, selon un article du blog du modérateur, on était dans les 30% d’internautes bloquant la publicité pour 2019. Il en manque encore 70% à mon avis 🙂

Ajout à 11 h25 : le réglage par défaut du bloqueur de publicité est désactivé.

Aussi utile que de vouloir enfiler une capote en gardant son emballage. Sinon, un anti-pub débranché, ça sert à quoi au final ?

Sur le deuxième point, que dire de plus ? Marre de NordVPN et compagnie. Au moins, il y a une partie des vidéastes qui mettent ce genre de blabla promotionnel en fin de vidéo. Je pense par exemple à Nota Bene.

Sur le dernier point, c’est un saut dans l’inconnu. Car c’est parier sur la fidélité de la communauté – du moins du nombre d’abonné(e)s que l’on affiche sur son compteur. Car même en comptant l’euro symbolique, quelle somme pourra être récoltée au final ? Cela serait une mauvaise surprise pour une partie non négligeable des vidéastes, qui s’apercevraient alors de la volatilité de leur audience.

Mais entre subir les démonétisations sauvages de YouTube, les placements de produits plus que casse-bonbon et les financements collectifs, c’est quoi le moins pire des trois ? 🙂

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 25 : TenFourFox, le port de Mozilla Firefox pour Apple PowerPC.

Après une longue période de disette, voici donc l’épisode 25 de la série des projets un peu fou du logiciel libre. Il faut dire que le dernier billet de la série datait de Noël 2019. J’ai donc profité du confinement lié au Covid19 pour me creuser les méninges et chercher un projet un peu fou du logiciel libre dont je n’aurai pas encore parlé.

C’est via mon flux RSS que l’illumination m’est venue. En effet, pourquoi ne pas parler d’un port un peu à la limite de l‘acharnement thérapeutique. Comme vous le savez sûrement, Apple utilise depuis janvier 2006 des processeurs Intel. Auparavant, il y a eu la génération des ordinateurs à base de processeurs Motorola 68000 (1984 à 1993) puis en PowerPC (1994 à 2006).

J’avais déjà parler de l’ultime version de MacOS dédié à l’architecture Motorola 68000 en février 2020, du dernier MacOS-X uniquement PowerPC, à savoir MacOS-X 10.3 Panther, la version 10.4 étant la première à officialiser la migration vers une nouvelle architecture.

Même s’il ne doit plus rester beaucoup de machines Mac de la première moitié des années 2000 encore en fonctionnement, cela n’empêche pas une équipe de proposer un port de Mozilla Firefox ESR pour les machines en question. C’est le projet TenFourFox.

Pour l’installer, il vous faut au minimum une version 10.4.11 de MacOS-X Tiger ou un MacOS-X 10.5 alias Leopard à jour. En fouillant un peu, j’ai pu trouver une image ISO d’installation du DVD de MacOS-X Tiger. Le wiki de Qemu pour PowerPC m’a donné les indications techniques pour lancer un MacOS-X Tiger, même si le son n’est pas présent 🙁

Je vous ferai grace des détails techniques. Voici donc quelques captures d’écran de l’installation.

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Mes prédictions pour 2019 ? Bilan final.

En décembre 2018, je m’étais lancé dans les prédictions pour 2019. En juillet, j’avais fait un bilan intermédiaire.

Premier point pour la Manjaro Linux : comme je l’avais pensé, 2019 était l’année de tous les dangers. Détrônée du classement de curiosité de Distrowatch par MX Linux, la distribution continue son bonhomme de chemin, même si certains bienpensants du monde linux francophone la voue aux gémonies.

Tout ce que j’ai à répondre, c’est cette vidéo « C’est trolldi, c’est permis » où je montre que mon ordinateur portable est sous Manjaro Linux (passée en Unstable) depuis quelque chose comme 18 mois et que l’installation se porte comme un charme.

Concernant les distributions à base de paquets universels, comme la Fedora Silverlight, la 31 est sortie en novembre 2019. J’avoue ne pas avoir testé, donc je ne me prononcerai pas. Notons quand même que les versions classiques sont encore mises en avant… On se demande bien pourquoi 🙂

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La « mort annoncée » de ublock origin pour Google Chrome, une opportunité déjà ratée pour Mozilla Firefox ?

C’est le genre de nouvelles à laquelle on pouvait plutôt s’attendre. C’est via mastodon que j’ai eu vent de l’information. Le développeur de uBlock Origin s’est vu rejeté par Google et deux fois de suite la validation d’une future version de son extension qui permet de naviguer sur la toile sans craindre un cancer de la rétine. En effet, cette extension bloque les publicités…

Un article sur developpez.com explique les détails techniques de l’histoire qui laisse penser que Google a envie de tuer une extension dangereuse pour son modèle économique : celui de la publicité.

Avec un navigateur qui monopolise à lui seul facilement les trois quarts des visites sur la toile, on imagine l’impact d’une telle extension. Même si le problème à l’origine du rejet de l’extension semble avoir été corrigé, ce n’est qu’une question de temps avant que Google ne trouve un autre moyen de la tuer en douce.

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