8 jours sous OpenSuSE : bilan.

J’ai passé 8 jours sous OpenSuSE 10.1. Et pourtant je tape ce texte depuis OpenOffice.org 2.0.2 – pratique le copier / coller – tournant avec une Ubuntu Linux Dapper 6.06 Release Candidate.

Pourquoi un tel changement ?

  • Déjà la distribution est plus légère. 1 CD au lieu de 6 CD / 1 DVD. Cela compte beaucoup, et surtout, je n’ai installé que le nécessaire, comme je l’avais fait avec OpenSuSE. J’ai juste rajouté les outils de compilations, les codecs pour les MP3, mes 4,4 Go de musique au format MP3, environ 1 Go de code sources de développent (pour Firefox, Thunderbird et SeaMonkey que je recompile quasi-quotidiennement). Un df -h me donne :
Sys. de fich.            Tail. Occ. Disp. %Occ. Monté sur
/dev/hda1              71G  7,9G   60G  12% /
varrun                506M   80K  506M   1% /var/run
varlock               506M  4,0K  506M   1% /var/lock
udev                  506M  132K  506M   1% /dev
devshm                506M     0  506M   0% /dev/shm
lrm                   506M   19M  488M   4% /lib/modules/2.6.15-23-386/volatile

Donc, le système « seul » avec Ubuntu tient dans 7,9 – (4,4 + 1) = 1,9 Go… Grosso modo, légèrement moins qu’OpenSuSE avec une configuration comparable.

  • Des lenteurs inexpliquées dans l’OpenSuSE, qui parfois ralentissait la machine durant plusieurs secondes, de manière inexpliquées. Ou encore l’obligation de relancer la machine car après un démarrage à froid, mais souris optique sur port PS2 n’est pas reconnue ?!
  • Certaines limites ergonomiques de KDE, par exemple, l’impossibilité de déplacer les onglets dans Konsole, alors qu’on peut le faire sans problème avec Gnome Terminal.
  • Yast2 est très bien, mais franchement très lourd pour la gestion d’ajout / suppression des programmes. D’ailleurs, l’installation de certains logiciels (comme les codecs MP3) demandent de passer par des dépots tiers, alors qu’avec Ubuntu, il suffit souvent d’activer les dépots universe et multiverse. Et vogue la galère.
  • Installer le serveur nvidia est encore plus simple que sous OpenSuSE qui est pourtant déjà très simple. Un simple apt-get, plus de recompilation comme sous OpenSuSE.

Si j’ai cédé aux sirènes d’Ubuntu, c’est pour la plus grande légèreté des outils de configurations, la souris qui fonctionne au démarrage à froid.

Je ne rejette pas l’OpenSuSE 10.1 qui est une excellente distribution, mais qui souffre un peu de la lourdeur de Yast2 pour la moindre opération d’installation de logiciels.