Abandonner Twitter à terme au profit de Mastodon ?

Oui, j’ai volontairement employé l’ancien nom du service racheté à prix d’or par Elon Musk. Simplement car mon compte existe depuis mars 2010, ce qui fait 14 ans et demi.

Il faut dire que depuis plusieurs mois, j’ai levé le pied sur l’utilisation de Twitter – décidément je ne me ferai jamais au nouveau nom – pour éviter sa toxicité et d’avoir à bloquer une dizaine de comptes par semaine… Oui, j’en suis arrivé à ce rythme de blocage, ce qui en dit long sur le degré de pourriture croissant du réseau.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce deuxième mercredi de novembre 2022. Oui, il n’y a pas grand chose cette fois.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Collapse a officialisé la sortie de « ἈN​Á​Γ​KH ». Stéphane a pondu un petit article dessus, ce qui m’évite de le faire 🙂

Pour finir, une vidéo des solutions des niveaux 19 à 23 de « Tenebra 2 » pour Commodore 64 et Plus/4. Le niveau monte franchement… Je ne sais pas si je publierai d’autres niveaux du jeu, car j’ai mis 14 minutes pour 5 niveaux… Autant dire que les solutions commencent à être un brin tordues. C’est normal, on entre dans le dernier tiers du jeu.

Sur ce, bonne fin de semaine !

La migration de Twitter vers Mastodon, une migration qui va rapidement couper court ?

Depuis quelques jours – au moment où je rédige ce billet – il y a un minuscule mouvement de migration de l’oiseau bleu vers Mastodon.

Tout a commencé avec l’histoire de rendre payant la certification de comptes sur Twitter à hauteur de 8$ par mois. Depuis l’annonce d’Elon Musk – et je vous renvoie à cet article de Clubic – des personnes se sont révoltées et ont décidé de migrer vers Mastodon. Mais pas de quoi faire perler une goutte de sueur sur le front de la direction de Twitter.

Étant sur différentes instances Mastodon depuis quelque chose comme 4 ans, c’est la deuxième fois que je vois une migration de ce style arriver. Je dois dire que je n’y crois que moyennement, car l’architecture du réseau par instances qui doivent mutuellement se suivre pour afficher les messages postés apparaitra comme bizarre à des personnes habituées à n’avoir qu’une seule instance à suivre pour se clasher – oups, je voulais dire communiquer – en toute tranquillité.

Outre l’effet de bulle des différentes instances qui peuvent avoir des politiques à l’opposé les unes des autres, Mastodon nécessite de réapprendre tout ou presque. D’où l’obligation de choisir la bonne instance dès le départ. Je suis sur Mamot, l’instance de la Quadrature du Net.

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Une expérience intéressante : la suppression des applications de réseaux (a)sociaux de mon téléphone portable.

Cette idée m’est venue alors que je me rendais à une obligation d’ordre personnelle. Je me préparais à traverser au niveau d’un feu tricolore quand j’ai vu des personnes de tous les âges, les yeux rivés sur l’écran minuscule de leur téléphone portable. Qui pour envoyer un message sur Twitter, Mastodon restant un réseau de geeks qui se fait petit à petit noyauter par les dérives des personnes soi disant éveillées qui voient des problèmes surtout où il n’y en a pas. Qui pour envoyer la dernière photo en date sur Instagram ou sur Facebook. Bref…

Je me suis donc dit : est-ce que je serai capable de virer les clients twitter et Mastodon de mon téléphone portable sans en ressentir un quelconque manque ? Et bien, depuis plus d’une semaine les deux applications ont été virées sans que je ressente un manque trop important. Au contraire, cela me permet de voir à quel point l’addiction aux écrans – quelqu’ils soient – touchent toutes les générations.

Cela me fait aussi gagner des précieuses minutes quand je vais faire mes courses. En effet, je ne suis plus tel un zombie, le nez en direction du téléphone portable alors que je me déplace en même temps.

Donc mon conseil, que vous aurez envie de suivre si vous le voulez : essayez ce que j’ai fait. Vous aurez moins besoin de brancher votre téléphone portable sur votre chargeur aussi. Que du positif…

Surtout, cela m’a permis de faire baisser ma tension artérielle pour ne pas me prendre la tête avec la dernière tragédie en cours… Qui font passer les guéguerres intestines du monde libre bureautique (système d’init, paquets universels, multiplication sans fin des distributions GNU/Linux) pour des bagarres d’école maternelle.

Ma dé-GAFAM-isation… Quel bilan au bout de 4 ans et demi ?

En octobre 2016, je publiais un billet intitulé : « Ah, la dé-GAFAM-isation… Plus facile à dire qu’à faire :(« . Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts comme on dit, et j’ai voulu faire un bilan de ma dé-GAFAM-isation.

À l’époque, ma position était la suivante :

  • Diaspora* pour avoir un réseau social à la Facebook.
  • Linux pour l’informatique au quotidien
  • Un compte chez Amazon pour tout ce qui est achat en ligne.
  • Pour Google : plusieurs comptes de courriers, le réseau social Google Plus, l’agenda, la musique, les images et Youtube pour les vidéos. Sans oublier un smartphone sous Android.
  • Un compte sur Twitter et un autre sur une instance Mastodon dont j’ai changé entre temps.

Faisons le bilan. Côté abandons :

Diaspora* ? Je l’ai quitté en juin 2020, m’apercevant qu’on tournait en rond et je partageais aussi le constat d’Arpinux sur ce que devenait le réseau social décentralisé.

J’ai honteusement ouvert un nouveau compte chez Facebook (une dizainz d’années après la fermeture du premier compte), pour une simple et bonne raison : voir d’autres personnes que des geeks rotant leurs sodas et leurs pizzas. Oui, je pousse un peu la caricature, mais qui aime bien châtie bien.

Pour tout ce qui est Google : abandon de l’agenda pour un Davical auto-hébergé sur un Raspberry Pi 2. Pour la musique, j’ai migré de Google Music à sa mort vers Youtube Music. Google Plus a été mis à mort en 2019.

Sans oublier l’arrêt de publication de vidéos sur Youtube au profit des instances peertube.fr et tux’n’tube. Pour plus de détails, je vous renvoie à l’article des deux ans datant de novembre 2020.

Le reste n’a pas bougé, même si j’envisage fortement – j’ai un serveur qui héberge le blog et qui peut me laisser entrevoir l’hébergement d’une copie de ma musique en ligne en utilisant un service comme Funkwhale.

Projet à l’étude pour le moment. Je reviendrai sur ce sujet en temps et en heure. Ça sert d’avoir une connaissance qui est administrateur serveur et réseau de formation 🙂

Se débarrasser de l’ensemble des services des GAFAM n’est pas si évident que cela. Cela aurait pu être mieux. Mais je ne vais pas faire la fine gueule.

Adieu framapiaf, hello mamot ?

Je pensais que Mastodon, le twitter du libre, ne souffrait pas des mêmes maux. À savoir l’entre-soi, les propos acerbes et compagnie.

J’ai appris à mes dépends que c’était malheureusement le cas. J’ai dû – suite à une remarque peu appréciée alors que je n’avais rien dit de franchement méchant – migrer mon compte mastodon vers une autre instance, posant mes guêtres chez Mamot.

Le problème est que les réseaux sociaux dit alternatifs ont de plus en plus tendance à être « noyauté » – j’ai du mal à trouver un autre mot – par des mouvements qui se veulent progressistes, pétris de bons sentiments et qui finissent par mal tourner en enfermant les personnes qui en font partie.

C’est pour cela que j’ai toujours refusé de m’encarter politiquement. Avant que mon compte ne soit détruit automatiquement sur framapiaf, j’ai récupéré les données les plus importantes, à savoir mes abonnements, les comptes que j’ai bloqué et ceux que j’ai masqués. Puis j’ai détruit l’ancien compte qui avait pas loin de trois ans d’âge.

Tant pis pour les pouets. Nombre d’instances sont déjà mortes emportant avec elles les pouets qu’elles hébergeaient.

Il faudra juste que je fasse modifier la section de fin de mes vidéos, l’adresse mastodon n’étant plus valide.

Désormais – et pour ce que cela durera – voici ma nouvelle adresse mastodon : https://mamot.fr/@fredericbezies

La deconnexion de la réalité ? Cela touche vraiment tout le monde.

Cet article m’a été inspiré par des faits que j’ai pu récolté sur les derniers jours. Tout a commencé par ce pouet sur Mastodon qui montre qui parle d’une forme de déconnexion des personnes ayant les moyens de se payer de la bouffe de qualité sur le reste de la population.

Bien entendu, sur le fil, les prosélytes d’un régime alimentaire uniquement basé sur du végétal – et qui mettent dans le même panier le petit éleveur à la tête d’une cinquantaine de têtes de bétail ou de porcs avec les parcs à production de viande – ont attaqué.

Comme quoi la déconnexion de la réalité touche autant les people que les bonnes âmes dont les produits sont parfois digne de la malbouffe comme l’avait montré cette enquête de 60 millions de consommateurs en décembre 2017.

Mais mon but n’est pas de parler du veganisme, mais de la déconnexion en général. Le plus marrant arrive de la part de personnes qui sont branchées depuis des années, utilisent des outils geek comme l’IRC et qui oublient que les écrits restent toujours disponibles… Si on sait chercher.

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Après l’abandon partiel de Youtube, au tour de Twitter ?

Il y a deux semaines, au moment où je rédige cet article, le 27 novembre 2018, j’annonçais l’arrêt de ma chaîne Youtube suite à plusieurs événements qui m’avait fait comprendre qu’il était temps pour moi au bout de 10 ans de présence en tant que créateur de mettre la clé sous la porte.

J’ai bien eu quelques personnes qui ont sabré le champagne et m’ont dit qu’ils étaient content que le parasite / cas social / emmerdeur (rayez la mention inutile) se tire enfin pour laisser la place aux autres vidéastes du domaine…

Je dois dire que j’ai gagné en calme et en sérénité, n’étant plus à la course à l’audience – bien que n’ayant jamais monétisé quoi que ce soit – ni à me dire : « Putain de bordel de pompe à merde, qu’est-ce que je pourrai sortir comme vidéo dans 48 heures ? »

Heureusement, il reste encore des chaines sérieuses francophones qui parlent de Linux sur Youtube. Ce sont les chaines suivantes, dont certaines sont encore minuscules et ne demandent qu’à grandir :

Il y en a peut-être d’autres, mais ce sont les seules que je considère apporter un tant soit peu de contenu sans tomber dans le blabla inutile ni dans la volonté de vous vendre quelque chose à tout prix.

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Plus d’un an sur Mastodon, le « twitter du libre », un premier bilan.

Ce billet est en quelque sorte la suite d’un billet écrit en novembre 2017 qui parlait de mes 3 ans de présence sur pod diaspora* de Framasoft.

Mon compte y existe toujours, et j’avoue que je m’y sens bien, surtout après l’annonce programmée de la fermeture à terme de Google Plus en octobre 2018.

D’ailleurs mon abandon du concurrent malheureux de Facebook créé par Google a été presque indolore. Mon compte sur framapiaf frôle en ce 17 novembre 2018 près de 4000 pouets (l’équivalent des tweets), et un demi-millier de personnes me suivent. Soit 10 fois moins de publications que sur mon compte tweeter (ouvert en 2010) qui n’a que 200 abonnés de plus.

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L’avenir du libre passe-t-il en partie par des services comme Mastodon, Diaspora* ou peertube ?

Je suis utilisateur de logiciels libre depuis 1996, et grâce à Ubuntu en 2006, j’ai pu basculer vers une distribution GNU/Linux pour de bon. Mais il faut le dire, depuis une demi-douzaine d’années les distributions GNU/Linux ronronnent. Mis à part les montées de versions des environnements de bureau, des logiciels bureautiques, des outils de graphisme, des navigateurs internet, rien de bien nouveau n’est arrivé pour pimenter la petite vie du monde du libre.

Si on sort les guerres intestines au niveau des systèmes d’initialisation, les innombrables projets parasites et autres DGLFI, les volontés de fusionner les mondes GNU et BSD qui sont techniquement vouées à l’échec, je prends de moins en moins de plaisir à enregistrer des vidéos de présentation de distributions.

Il suffit de voir les dernières annonces sur Distrowatch pour s’apercevoir qu’en dehors du blabla habituel des notes de publication, il n’y a franchement rien de bien nouveau.

Les distributions GNU/Linux installées depuis des années comme les Debian, Fedora, Archlinux, Manjaro, OpenSuSE ou encore Ubuntu n’ont plus rien à prouver. Elles auront toujours leurs communautés pour les soutenir quoi qu’il arrive.

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