Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 5 : la joie des jeux fournis « en dur »

De nos jours, nous sommes habitués aux jeux en téléchargement intégral, les boîtes se résumant à des coquilles vides avec un code pour récupérer le jeu en ligne – bon courage si vous n’avez pas la fibre optique – ce qui tue un peu l’intérêt de payer plein pot pour un jeu.

J’ai pu récemment remettre la main sur des vieux jeux fournis en boite. Je pense par exemple à la boîte stylée d’un Quake 3 Arena que je jouais à la fin des années 1990 sur une carte Nvidia GeForce 2 MX (si ma mémoire est bonne).

J’ai aussi eu à leurs époques respectives les boites de Quake, Quake 2 ou encore Unreal. Je ne les ai pas conservés et je dois dire que je les regrette un peu.

J’ai eu récemment un arrivage d’autres jeux, spécialement des RPG, un domaine qui m’attire un peu moins que les FPS ou encore les RTS.

Mais je ne crache pas sur les boites qui promettaient tant et les surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises qui nous attendaient au premier démarrage. Parfois, il y avait des mises à jour à télécharger, parfois on les récupéraient sur des CDs de magazine.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 4, et le son fut !

Dans l’épisode 3 de ma série de billets rétroludique en dur, j’avais expliqué que j’avais équipé le PC d’une carte Sound Blaster Live PCI. J’avais pu testé la compatibilité Sound Blaster 16 et elle s’est révelée excellente.

Le dernier point manquant ? Des enceintes. N’ayant que deux port USB disponibles et utilisés par la souris et le clavier – il faudra vraiment que j’achète des adaptateurs USB vers PS2 – je ne pouvais pas utiliser les enceintes de mon PC.

Sauf qu’après y avoir réfléchi durant quelques heures, je me suis dit que je pouvais tenter de faire sauter soit la souris, soit le clavier pour libérer un port USB et y brancher les hauts parleurs.

MS-Windows 98 ne faisant la gueule que s’il ne trouve pas de souris au démarrage, j’ai donc jonglé avec la souris que j’ai débranché pour récupérer un précieux port USB 1.1.

Mon intuition avait été la bonne et j’ai donc pu avoir une sortie son plus pratique d’utilisation qu’un casque filaire pour téléphone portable. Et surtout bien plus agréable à gérer.

J’ai donc enregistré la vidéo ci-dessous avec mon téléphone portable en essayant de rester aussi fixe que possible, en lançant le jeu qui a été le plus porté au monde, j’ai nommé Doom.

Quelle sera la prochaine étape ? Acheter des adaptateurs PS2 vers USB pour la souris et le clavier. Trouver des enceintes à alimentation USB en occasion. Et peut-être lui greffer une carte réseau d’époque, histoire de pouvoir transférer plus simplement les jeux que j’aurai envie de redécouvrir sur du vrai matériel et non pas dans Dosbox-X.

À suivre, donc 🙂

Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 3, donnons de la voix à ce PC.

Dans l’épisode 2 de cette série, je parlais de la grande époque du « plug’n’play ». Cette semaine, c’est encore le cas, et ici le « plug’n’play » n’a pas fonctionné comme je l’espérais.

J’ai pu acheter à vil prix (10 €) une carte Sound Blaster Live PCI pour donner de la voix au PC. Celui est complètement muet, je le rappelle.

Je me suis dit que c’était pas si cher que cela. Jetez un oeil sur les SoundBlaster 16 historiques, celles en ISA… Ne le faites pas si vous êtes cardiaque. Vous êtes prévenus.

Voici à quoi ressemble la carte Sound Blaster Live au naturel.

Au moment de l’installation physique, je suis obligé de mettre la carte au milieu des ports PCI, sinon je n’arrivais à remettre en place la réglette qui sert à faire tenir l’ensemble en place.

C’était la partie la plus facile. Au démarrage, MS-Windows 98SE est incapable de me proposer un pilote. J’ai donc dû fouiller sur la toile pour trouver des pilotes qui collent bien. Ma première tentative a été un échec, ne trouvant que des pilotes pour la Sound Blaster Live 5.1, celle que je ne possède pas.

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L’informatique moderne ? Qu’est-ce qu’on se fait chier avec !

Désolé pour la crudité du titre, mais c’est mon impression actuelle. On se fait copieusement chier.

Entre les jeux AAA à la durée de vie aussi courte qu’ils sont photoréalistes, MS-Windows qui via WSL devient un autre environnement linuxien, les projets de distributions GNU/Linux toujours plus débiles et bizarroïdes, suivant les modes comme un chien poursuit une balle qu’on lui lance, etc.

Vous allez sûrement me dire : tu ne noircis pas un peu le tableau ?

Pas vraiment. Comme vous le savez, je suis tombé amoureux du rétroludique, que ce soit sur Commodore 64/128, Amstrad CPC ou encore du PC MS-DOS, liste non exhaustive, bien entendue.

Avec DistroWatch, le site que je visite le plus régulièrement, c’est Indie Retro News qui recense les nouveaux projets sur des ordinateurs aux capacités ridicules mais dont les développeurs dédiés arrivent à sortir des bijoux qu’on pensait inenvisageables.

Je pense particulièrement à la développeuse Sarah Jane Avory qui, sur twitter, montre l’avancement d’un nouveau shoot’em’up, « Zeta Wings 2 » en attendant la suite de son JRPG, « Briley Witch Chronicles 2 » qui est prévu pour Halloween 2023.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 2, le plug’n’play…

Il y a une semaine, je parlais de l’arrivée d’un ordinosaure de 1998-1999 dans mon équipement informatique.

Dans cet épisode, je voudrai aborder une période commencée avec MS-Windows 95, amélioré par MS-Windows 98/98SE et finalisé avec l’arrivée de MS-Windows XP. La grande époque du « Plug’n’play », qu’on peut traduire par brancher et jouer.

Entre 1995 et 2002, il aurait été plus honnête de parler de « plug’n’pray », brancher et prier, car la reconnaissance était pas franchement infaillible…

Sur la fiche technique contenue dans le capot du vieil IBM PC 300GL, on peut voir que la mémoire vive est reconnu si on respecte certains schémas de mémoire.

Par contre, le CPU, c’était plutôt manuel. Il fallait en effet passer par une série de commutateurs pour dire au bios quel CPU est enfiché. Oui, enfiché car on est dans la grande époque des processeurs sous forme de cartouches.

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Rétroludique, et si on passait en dur ?

Comme je l’ai déjà précisé, je suis un grand amateur de rétroludique. J’ai reçu en cadeau un Commodore 64 de 1985 qui se porte comme un charme malgré son grand âge.

Outre le rétroludique commodoresque je m’intéresse au rétroludique sur PC. C’est une autre paire de manches ici.

Outre le fait que les offres sont peu nombreuses et souvent pour du matériel bien trop récent pour entrer dans la catégorie ordinosaures, il y a des limites techniques. Dans l’idéal, le grand maximum pour une bonne partie de la logithèque MS-DOS, c’est l’époque de MS-Windows 98/98Se. En gros des ordinateurs flirtant avec les 25 ans.

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« Attack of the Petscii Robots », un des jeux « homebrew » récents avec un nombre incroyable de ports différents ?

Ce jeu écrit par David Murray alias « The 8-bit Guy » a commencé sa carrière en janvier 2021, il y a deux ans déjà au moment où je rédige ce billet.

Déjà publiés, les liens dirigeant vers les articles qui vont bien ou encore un dépôt github comme pour le port SDL :

  1. PET
  2. Vic 20
  3. Commodore 64
  4. Apple II
  5. Atari 8 bits
  6. Commodore 128
  7. Commodore Plus 4
  8. Commodore Amiga
  9. Commodore 64 + REU
  10. ZX Spectrum
  11. Sega Megadrive
  12. Sony PSP
  13. Atari 7800
  14. Commander X16, bien que n’étant plus disponible au téléchargement au moment où je rédige l’article
  15. MS-DOS
  16. Oric 1 avec 48 Ko de mémoire vive / Oric Atmos, seule version freeware ou gratuiciel comme disent nos amis québecois
  17. SDL pour servir de base à d’autres ports

En cours de finalisation au moment où j’écris ce billet.

  1. NES
  2. Super Nintendo

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Vieux geek, épisode 336 : les jeux d’arcades, immondes bouffeur de pièces…

Un article de la série vieux geek qui va se la jouer 3615 ma vie. Si vous n’avez pas la référence du 3615, c’est que vous êtes né trop tard pour avoir connu le minitel.

Je dois me plonger une bonne trentaine d’années en arrière à savoir la période 1989-1993 pour se remettre dans le contexte.

J’ai été élève au Lycée Grand-Air d’Arcachon. Lors des pauses de milieu de journée, on terminait à midi pour reprendre à 14 heures pour les plus chanceux, on allait soit à un petit bar tabac brasserie, « Le Diplomate », soit on allait à la maison des jeunes. J’ai passé de nombreuses heures de pause à cet endroit qui sentait bon les cigarettes Lucky Strike, qui résonnait des bruits des tables de babyfoot ou pour les plus geeks d’entre nous, même si on employait pas ce terme à l’époque, les bornes d’arcade. Oui, ces mangeurs de pièces.

J’ai claqué une somme astronomique dans les jeux d’arcades sans aller très loin. Les adaptations étaient souvent médiocres, surtout sur mon vieil Amstrad CPC. Quels sont les jeux que j’ai connu ? Liste non exhaustive :

  • Shinobi
  • Shadow Dancer alias Shinobi 2
  • Dragon Ninja
  • Double Dragon
  • Bubble Bobble
  • Chelnov
  • Tetris
  • Final Fight

J’ai sûrement dû en oublier un ou deux au passage. Mes 4 années de scolarité lycéenne – oui j’ai redoublé ma classe de première – m’ont permis d’en connaître autant.

À cette époque, une pièce de 10 francs (1,5 €) donnait 5 à 7 crédits. Une pièce de 5 francs (0,7€) donnait accès à 2 ou 3 crédits. Enfin, cela dépendait du réglage que les responsables de la maison des jeunes avaient décidé de mettre en place.

J’avais noté que les meilleurs sur ces bornes étaient étrangements les personnes en Terminale C ou si vous préférez S avec option maths et physique. Je n’ose pas imaginer la somme dépensée pour obtenir une telle maitrise des jeux en question.

De nos jours, les jeux d’arcades ne sont plus trop répandues, et c’est bien dommage. C’est encore un morceau de ma jeunesse qui s’en va ainsi.

Le support du matériel informatique ancestral, une voie de garage à terme ?

Par ancestral, je parle de périphériques comme les cartes graphiques, les circuits wifi ou encore des cartes sons. Je parle de cartes vidéo comme la Matrix Millenium, les ATI Rage 128, les Voodoo de 3dfx, bref du matériel sentant bon l’informatique des années 1998 à 2002/2003. Quelle époque glorieuse !

Le noyau linux supporte une vaste gamme de matériels, qui sont purgés au fil du temps. Le support des processeurs i386 a été abandonné lors du développement de la version 3.8, fin 2012, début 2013.

Plus récemment, une annonce a mis le feu aux poudres. Pour le noyau linux 6.3 – qui sortira dans 4 mois environ, soit vers mai 2023), un abandon de masse de vieux matériels qui sont des légendes dans le domaine de la carte vidéo : ATI Rage 128, 3Dfx, S3 Savage, i810 entre autres.

L’article de Phoronix parle en long et en large de l’abandon des pilotes concernés, dont certains ne sont plus du tout maintenu.

Il est normal que pour du matériel qui a dépassé les 20 ans d’âge un peu de nettoyage soit effectué. Évidemment cela m’a foutu un coup de vieux et sur le coup ma première réaction a été de la colère mais je me suis vite ravisé. Du code mal maintenu voire plus maintenu du tout ne peut qu’être source d’ennuis à terme.

Je ne me souviens pas d’une telle réaction épidermique lors de l’abandon du i386 par exemple. Mais peut-être que ma mémoire me dessert. Ce n’est pas impossible.

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de janvier 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la famille base Debian plus Xfce, je demande la MX Linux 21.3.
  • La DGLFI de la semaine. Prenez une base Ubuntu, orientez-la vers un usage ludique. Secouez bien le tout, vous aurez la PikaOS.
  • Distrowatch ayant senti venir la mode des distributions immuables, il propose de les rechercher dans le formulaire idoine. Au 18 janvier, il n’y a que 5 réponses sur près de 280 distributions en vie. C’est vraiment l’avenir ce format de distribution, il n’y a pas à dire 🙂
  • Les ancien(ne)s – qui étaient enfants dans les années 1980 – se souviendront (ou pas !) d’une licence de jeux sortie vers 1987-1988, « The Last Ninja ». Un port est en cours sur ordinateurs Atari 8 bits qui n’en avaient pas profité à l’époque.

Côté culture ?

Alwaid vient de publier un deuxième extrait de son futur album « Twelve Daemons » prévu pour 2023.

Sur ce, bonne fin de semaine !