L’informatique moderne ? Qu’est-ce qu’on se fait chier avec !

Désolé pour la crudité du titre, mais c’est mon impression actuelle. On se fait copieusement chier.

Entre les jeux AAA à la durée de vie aussi courte qu’ils sont photoréalistes, MS-Windows qui via WSL devient un autre environnement linuxien, les projets de distributions GNU/Linux toujours plus débiles et bizarroïdes, suivant les modes comme un chien poursuit une balle qu’on lui lance, etc.

Vous allez sûrement me dire : tu ne noircis pas un peu le tableau ?

Pas vraiment. Comme vous le savez, je suis tombé amoureux du rétroludique, que ce soit sur Commodore 64/128, Amstrad CPC ou encore du PC MS-DOS, liste non exhaustive, bien entendue.

Avec DistroWatch, le site que je visite le plus régulièrement, c’est Indie Retro News qui recense les nouveaux projets sur des ordinateurs aux capacités ridicules mais dont les développeurs dédiés arrivent à sortir des bijoux qu’on pensait inenvisageables.

Je pense particulièrement à la développeuse Sarah Jane Avory qui, sur twitter, montre l’avancement d’un nouveau shoot’em’up, « Zeta Wings 2 » en attendant la suite de son JRPG, « Briley Witch Chronicles 2 » qui est prévu pour Halloween 2023.

Mon épopée rétroludique PC continue son bonhomme de chemin. Trouver un SoundBlaster 16 ou légèrement plus récent – dans la fourchette temporelle de l’ordinosaure PC que je possède, et qui date de 1998-1999 – est un sacré chemin de croix.

Mais je ne désespère pas d’y arriver. Il me tarde de pouvoir lancer Doom premier du nom dans une fenêtre MS-DOS proposé par MS-Windows 98Se.

Ben quoi, il faut bien respecter la tradition ludique du « Does it run Doom? » après tout… Non ? 🙂

Je dois dire que je prends du plaisir à résoudre des jeux d’aventure un peu à la point’n’click comme « Dagon’s Awakening », un jeu inspiré par HP Lovecraft sur Commodore 64. Si j’ai le courage, je m’attaquerai à « Maniac Mansion », le légendaire point’n’click de Lucas Games.

J’ai même pris du plaisir à le finir à nouveau pour proposer un longplay sur mon instance peertube.

Ce n’est pas super beau graphiquement, mais au moins, l’histoire se tient, les énigmes sont intéressantes sans être impossibles à terminer. Ce n’est pas le jeu de l’année, mais au moins, il m’a permis d’avoir quelques heures de réflexion pour enchaîner les actions dans le bon ordre. J’ai eu droit à un « game over » qui m’a fait recommencer le titre entièrement.

Quand l’informatique redeviendra-t-elle intéressante ? J’avoue que je l’ignore, mais je considère qu’on s’amuse plus – même s’il faut faire un effort d’imagination – avec un jeu codé pour un ordinateur avec seulement 64 Ko de mémoire vive qu’avec le dernier AAA à la mode 🙂

18 réflexions sur « L’informatique moderne ? Qu’est-ce qu’on se fait chier avec ! »

  1. Je pense qu’il y a plus que de la nostalgie… Pour ma part je regrette des jeux des années 80 à 2000 et les émule quand je peux ou quand cela me prend. Et je ne trouve pas du tout mon pied dans les jeux récents qui sont trop « films interactifs » pour ma part. Alone in the dark, HM&M, Age of wonder (pas forcément que les 1), Sim city etc. Je trouve plus de plaisir dans les vieux sim city que les récents… Il y a un côté réflexif qui me plait plus (pourtant il y a aussi de la réflexion dans certains jeux récents, tourné autrement). Rares exceptions, Dragon Age (ambiance), Gods of Egypt (totalement déséquilibré mais intéressant dans ses mécanismes…)
    En très ancien j’essaierai d’émuler le Pirate d’Amiga, si c’est possible, ou Bould & shoulder (cela s’écrit comme ça ?)

    Pour ma part il y a un refus aussi de suivre le marketing, d’acheter un 32 bits (qui serait un effort financier comme bp de monde et encore, quand c’est possible) rien que pour faire un jeu ou de bricoler des tours (mais peut-on encore parler de bricolage) pour augmenter vainement la puissance…

  2. Hier soir je me suis mis dans la peau du testeur après une petite installation de Recalbox sur une clé Usb, j’ai démarré la machine et je me suis fait massacré dans Wolfenstein (je suis vraiment pas bon).
    Pour moi, si on veut jouer c’est quand même sur une console que c’est plus facile.
    A pluche.

  3. Le temps des pionniers du 8 bits/16 bits est loin, tout comme celui du Linux encore à construire. Aujourd’hui, l’informatique se doit d’être lisse et surtout rentable, excluant toute excitation à l’approche d’une nouveauté. Tout n’est plus qu’évolution, la révolution est derrière nous, tout comme la rareté qui rendait l’époque justement excitante.

    Néanmoins, tout n’est pas à jeter dans ce que nous avons aujourd’hui, dé-/monter une clé USB à la main ou surfer en permanence en 56k sur un navigateur texte, qui a réellement envie de le faire aujourd’hui ? Pas grand monde. Chaque époque a ses bons et ses mauvais côtés, à chacun de faire le tri à sa convenance, sans sombrer dans l’excès. J’aime me replonger dans ces temps héroïques avec les vidéos de David Murray (8-bit Guy), Adrian Black (Adrian’s Digital Basement) et plein d’autres, mais réutiliser le matériel de l’époque ne me fait plus vraiment envie, sauf à éventuellement le remettre en état pour que quelqu’un d’autre en profite (quand ça entre dans mes compétences).

    « La nostalgie, c’est comme les coups de soleil : ça fait pas mal pendant, ça fait mal le soir. » [Pierre Desproges]

  4. en ce moment, j’aime bien jouer à UT99, qui reçoit toujours des mis à jour.

    et aussi, je suis en train de me refaire toute la série des sérious sam.

  5. J’ai été sacrément accro aux jeux vidéo une bonne partie de ma vie. Ça a commencé tout jeune à la maison avec la console Atari 2600. Puis chez des potes avec l’Amstrad CPC 464, et son fameux bruit de K7 audio pendant que le jeu se chargeait. C’est à dire pendant un bon moment lol
    Ensuite de mémoire, toujours chez mes potes sur Amiga ou Commodore. Puis le passage sur consoles avec la Megadrive, la Playstation, deux consoles que j’ai adoré !
    Par la suite, mon intérêt a commencé à décliner. La Playstation 2 a plus servi pour lire des DVD que pour jouer. J’ai vaguement essayé la Xbox 360 mais sans passion. Pourtant objectivement GTA5 était un jeu incroyable pour cette console.
    Et les jeux sur PC ne m’ont jamais réellement intéressé. Pas assez plug and play pour moi.
    Je me souviens qu’en jouant à DOOM 3 vers les années 2004 sur mon PC fixe, j’ai trouvé le jeu magnifique mais largement moins fun que les 2 premiers épisodes.
    Depuis le début des années 2010 j’ai décroché définitivement. Terminé les jeux vidéos. C’est moche de vieillir, mais c’est comme ça !

  6. Salut,
    C’est vrai qu’on s’emmerde dans l’univers de l’informatique moderne ! Et l’univers du monde du libre ne fait rien pour nous piquer un peu !
    Mais qu’est-ce que tu veux, quand un mec que l’on devine cartésien, talentueux, qui n’a pas l’air d’avoir les fils qui se touchent en est à nous montrer, tout en ayant réussi à s’auto convaincre, que l’image de gauche montrant un jeu d’icônes venu de Gnome absolument hideux est bien plus moderne que l’image de droite alors que la différence tient de l’épaisseur de la feuille à papier à cigarette… ça laisse pantois !
    Que dire de Fichiers ?! Ce machin nativement n’est plus qu’une boite d’enregistrement où tu ranges tes petits fichiers, dans de petits dossiers sans pouvoir rien faire d’autre ! Ce truc est aussi lisse que la coquille d’un oeuf ! Comment peut-on avoir du plaisir à travailler dessus ? Et je crains que Gnome dans son entièreté soit en train de devenir comme ça… Lisse sans aucune aspérité, chiant !
    J’ai regardé les « nouveautés » de Gnome 44 via Boxes, c’est désespérant !
    On parle plus d’ajustements qu’autre chose et à mon avis tant qu’on aura pas changé de dizaine, on aura le droit à des ajustements. Heureusement qu’il y a quelques extensions pour nous réveiller de ce marasme.

  7. Bonjour,

    Pour la partie jeux rétro-ludiques, je n’ai pas d’avis (ne jouant pas !) mais pour la partie informatique, le « chiant » est plus signe de maturité et stabilité qu’un réel manque de créativité, à mon sens.
    Et, cerise sur le gâteau, ça permet de se plonger dans d’autres domaines que l’informatique.

    Et ça, c’est pas mal, non ?

    A +

    1. Salut,
      En ce qui me concerne le « hoooo p’tain c’est quand même vachement bien foutu… » commence à me manquer !

      Mais dans le monde informatique ce qui me fait chier de plus en plus ce sont des discutions à la con et les Polo qui trouvent tout normal et qui justifient tout !

      – Microsoft pousse Mickey à changer d’ordinateur même s’il ronronne comme une chaudière à mazout parce qu’il est incompatible avec Windows 11 :

      – » C’est pas grave Mickey t’as qu’à te racheter un ordinateur on en trouve des très biens pour pas cher !…  »

      – Hein quoi … Qué cécé !!!? …Windows est de plus en plus lourd ?

      – » Mais ce n’est pas grave, Mickey t’as qu’à te racheter de la ram , y’en a de la très bien pas cher !!! »

      Mickey ne veut pas et va faire un tour sur LinuxMint…

      – » Oui ben dis donc Polo ton machin là n’est pas tellement plus léger que Windows 10 et en plus t’es mignon mais Microsoft-Edge en format universel est énorme ! T’as pété un cable ou quoi ! C’est quoi ton flatbouze à la con Polo ?

      -Holalala Mickey mais arrête de râler ! T’as qu’à te prendre de la fibre à 45 balles/mois un Nvme à 4 To … »

      –  » Ouiouiiiiiiii, je sais, y’en a qui sont trèès bien et pour pas chers… Ok d’accord !  »

      Donc pour résumer, Mickey doit se retrouver avec un ordinateur avec 32 Go de ram, un processeur qui tue sa race, une carte graphique super puissante… un Nvme énorme pour pouvoir stocker Firefox, les photos de noel (indispensables) et évidemment la fibre à 45 balles/mois pour télécharger ces flatbouzes ou les Snapouilles rendant le moindre logiciel obèse à la vitesse de la lumière !
      Youpi youpla boum et tout va bien madame la Marquise !
      Et Polo trouve ça tout fait normal ! Bon après que l’on ait envie de plonger Polo dans un bain d’acide pour ne plus entendre ses  » y’a qu’a  » est une autre histoire… Qu’on lui racontera quand il sera à la retraite…
      S’il y arrive ! Mais s’il continue à nous péter les valseuses, ce n’est pas gagner ! Pas vrai Polo ??

  8. @Cedric : oui, c’est vrai. Les jeux sont une chose, les OS une autre. Les gains de stabilité sont un « plus » me concernant aussi, c’est que je recherche. C’est à un point que, lorsqu’un problème survient sur Fedora et qu’il est partagé sur le forum de Borsalinux, mon premier réflexe est de me demander ce qu’à fait l’utilisateur (exemple ces temps-ci, ceux qui ont migré trop tôt sur F38), et qu’il ne nous dit pas…
    Cela me laisse plus de temps pour préparer mon scénario de jeu de rôles du week-end…

  9. @Orion : « Cela me laisse plus de temps pour préparer mon scénario de jeu de rôles du week-end »

    Bonjour Orion,
    Et par simple curiosité, c’est quoi le thème du prochain jeu de rôles ?

    A +

    1. @Cédric : Les PJ sont pris dans une guerre entre corporations galactiques (alliances, trahisons, contre-alliances…)

  10. C’est relatif, pour ma part je m’arrache les cheveux à essayer de comprendre windows 10. J’ai acheté un nouveau pc avec window dessus (pas le choix pour certain programme). Je ne comprend rien à ce système, avec ses pop-ups de partout, des trucs qui s’installent sans que j’ai rien demander,…. Je fais une mise à jour il te dit de redémarrer bon ok. Reboot et là un autre programme te dit de rédémarrer et là surprise la mise à jour à détruit le système d’update.

    1. @Tregan : le fabriquant peut rajouter son propre centre de ressources, ses mises à jour etc. (le cas pour Acer, HP…) Il faut dans ce cas-là les désactiver dans msconfig en recherchant au préalable sur des forums (généralement aucun impact).

    2. tregan la première chose à faire avec un PC avec un Windows pré-installé c’est de le virer. En effet l’OS est souvent rempli raz la gueule de crapwares constructeurs qui foutent un bordel monstre.
      Donc faut formater et installer un Windows depuis le site de Microsoft. Il y aura moins de cochonneries ( seulement celle de Microsoft lol )
      Par contre si tu ne connais vraiment rien à Windows, tu vas souffrir. Car c’est pas un Linux qui n’impose rien, c’est même tout le contraire.

  11. Merci des conseils et oui je galère. Pour info ce n’est pas un pc constructeur, c’est un pc construit par une personne qui me l’a vendu.
    Je galère. Entre les redémarrage toutes les 2 mins, pour les mises à jour ou autres. Les options de config qui sont partout et nulle part. Et même à différent endroit et que si une est oublier cela ne marche pas.
    Le fait d’avoir les suites et toutes les merdes microsofts (suite bureautique et autres, impossible à virer), de devoir avoir un compte.
    Et surtout j’essaie de corriger et de comprendre ce que « l’informaticien a fait » par exemple j’ai 3 ssd sur cet ordi. Le type a rien trouvé de mieux que d’installer window sur tous les ssd. Une petit partition sur chaque ssd. Rien que cela, j’ai buggué

    1. tregan -> visiblement cet installateur n’a pas fait du super taf. En principe quand on installe Windows on ne laisse qu’un seul SSD connecté, pour éviter justement que ce couillon éparpille ses partitions ( et surtout celle de démarrage ) un peu partout.
      Windows est tellement fouillis que pour retrouver facilement un outil le plus simple c’est d’utiliser la barre de recherche. Par exemple pour le panneau de configuration tu tapes « panneau »
      Sinon tu es bon pour passer ton temps à faire des clics à répétition entre les milliers de fenêtres.

      Pour la suite Office normalement ça se vire sans le moindre souci, donc la aussi il y a une anomalie.
      Le plus sage serait d’aller demander de l’aide sur un forum informatique. Par exemple sur HFR dans la section Windows. Moi je n’y suis plus mais tu y trouveras encore Trit qui aide pas mal, et aussi d’autres forumeurs sérieux.

      1. Merci (et tu manques, là-bas…) !

        Je confirme qu’à ce stade, le plus simple est de repartir carrément de zéro : fais une clef d’installation avec une ISO de Windows prise sur le site de MS (de préférence W11, surtout sur un PC neuf : Windows 10 sera abandonné dans deux ans et demi), ne garde que le SSD système de branché, vire absolument toutes les partitions (il ne doit y avoir qu’un seul espace non alloué) et lance l’installation, qui fera tout ce qu’il faut comme il faut.
        Pas la peine de renseigner une clef produit (ignore l’étape) : comme le PC a déjà eu un Windows 10 (minimum) installé, sa configuration est déjà connue de MS et l’OS sera activé quand tu arriveras sur le Bureau, grâce à la licence numérique.
        Là, tu auras enfin un Windows propre et qui devrait tourner nickel. La récupération des pilotes se fait automatiquement avec Windows Update.

        Bref, de nos jours et même depuis plus de 10 ans, installer Windows est pour ainsi dire naso-digital.

  12. L’informatique d’aujourd’hui est incomparable à celle d’hier, c’est comme comparer les voitures young-timer à celles d’aujourd’hui.

    À chaque époque, son évolution, ses bienfaits, et ses merdes.
    Il y aura toujours ceux et celles qui diront que c’était mieux avant 😉

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