Vieux geek, épisode 336 : les jeux d’arcades, immondes bouffeur de pièces…

Un article de la série vieux geek qui va se la jouer 3615 ma vie. Si vous n’avez pas la référence du 3615, c’est que vous êtes né trop tard pour avoir connu le minitel.

Je dois me plonger une bonne trentaine d’années en arrière à savoir la période 1989-1993 pour se remettre dans le contexte.

J’ai été élève au Lycée Grand-Air d’Arcachon. Lors des pauses de milieu de journée, on terminait à midi pour reprendre à 14 heures pour les plus chanceux, on allait soit à un petit bar tabac brasserie, « Le Diplomate », soit on allait à la maison des jeunes. J’ai passé de nombreuses heures de pause à cet endroit qui sentait bon les cigarettes Lucky Strike, qui résonnait des bruits des tables de babyfoot ou pour les plus geeks d’entre nous, même si on employait pas ce terme à l’époque, les bornes d’arcade. Oui, ces mangeurs de pièces.

J’ai claqué une somme astronomique dans les jeux d’arcades sans aller très loin. Les adaptations étaient souvent médiocres, surtout sur mon vieil Amstrad CPC. Quels sont les jeux que j’ai connu ? Liste non exhaustive :

  • Shinobi
  • Shadow Dancer alias Shinobi 2
  • Dragon Ninja
  • Double Dragon
  • Bubble Bobble
  • Chelnov
  • Tetris
  • Final Fight

J’ai sûrement dû en oublier un ou deux au passage. Mes 4 années de scolarité lycéenne – oui j’ai redoublé ma classe de première – m’ont permis d’en connaître autant.

À cette époque, une pièce de 10 francs (1,5 €) donnait 5 à 7 crédits. Une pièce de 5 francs (0,7€) donnait accès à 2 ou 3 crédits. Enfin, cela dépendait du réglage que les responsables de la maison des jeunes avaient décidé de mettre en place.

J’avais noté que les meilleurs sur ces bornes étaient étrangements les personnes en Terminale C ou si vous préférez S avec option maths et physique. Je n’ose pas imaginer la somme dépensée pour obtenir une telle maitrise des jeux en question.

De nos jours, les jeux d’arcades ne sont plus trop répandues, et c’est bien dommage. C’est encore un morceau de ma jeunesse qui s’en va ainsi.