Vieux geek, épisode 380 : L’outil de Nettoyage de disque de MS-Windows, 27 ans déjà ?

S’il y a bien un outil emblématique de MS-Windows, c’est son outil de nettoyage de disque. Simple et pourtant puissant, il accompagne les utilisateurs et utilisatrices depuis… 1998 !

En effet, à l’époque de MS-Windows 95, il n’y avait pas d’outil intégré pour cette tâche. On passait par Cleansweep évoqué en décembre 2015) soit par l’outil fourni par Micro Applications (évoqué en avril 2020).

Je me suis penché sur cet outil que j’utilise une fois par mois suite à un message privé sur Mastodon qui me demandait à quand remontait la première incarnation du nettoyage de disque. Autant dire que quand j’ai appris que c’était avec MS-Windows 98 Première édition qu’il était apparu, ça m’a foutu un coup de vieux. Un logiciel aussi vieux que Gimp 1.0… Ou que l’ouverture du code source du futur Netscape 5.x en mars 1998 donnant naissance au projet Mozilla.

J’ai donc créé un PC virtuel dans PCem pour ensuite y installer MS-Windows 98. Pour montrer la première version de l’outil en action.

Oui, l’outil n’a pas beaucoup évolué sur le plan de l’interface, mais vu la simplicité de celui-ci, il n’était pas besoin d’en modifier l’ergonomie à chaque nouvelle version majeure de MS-Windows. On est loin des mastodons comme CCleaner ou Bleach Bit, mais au moins on est certain que l’outil n’ira pas trop loin dans les entrailles de l’OS.

Distrowatch aurait-il pété un boulon ?

Distrowatch, le site que les linuxien(ne)s aiment à détester, surtout son classement de curiosité qui ne signifie pas grand-chose et qui dépend énormément de l’actualité affiché sur la une du site pour évoluer en terme de place. Pour l’anecdote, Archlinux qui est une des distributions mère se retrouve à la… 70e place en ce 7 juillet 2025. Ce qui en dit long sur la validité de ce classement.

Avec l’été arrive une actualité plus ponctuelle, se limitant parfois à une ou deux annonces entre deux gazettes hebdomadaires. En lisant la gazette du 7 juillet 2025, à la section « New distributions added to database », on se dit qu’il y a eu quelque part une fête du slip. Car ce n’est pas moins de 14, oui 14, distributions de tout type qui ont été ajoutées.

On y trouve par ordre alphabétique :

  1. Arkane Linux
  2. ATZ Linux
  3. CuerdOS
  4. Expirion Linux
  5. Huayra GNU/Linux
  6. LangitKetujuh OS
  7. LibraZiK
  8. LinuxHub Prime
  9. Luberri Linux
  10. Melawy Linux
  11. Sculpt OS (pas une distribution GNU/Linux)
  12. Tribblix (basé sur OpenSolaris)
  13. Tsurugi Linux
  14. UBLinux

Côté statistiques ?

  • Nombre de distributions indexées : 1032
  • Nombre de distributions actives : 321
  • Nombre de distributions dormantes : 42
  • Nombre de distributions mortes : 667 – et merdre, on échappe au nombre de la Bête
  • Nombre de distributions en attente : 104

Autant dire que l’on atteint des scores intéressants, surtout quand on sait que Distrowatch existe depuis 2001.

Peut-être que Distrowatch veut un peu plus d’activité sur sa une, d’où l’arrivée massive de nouvelles distributions dans l’index. Je dois dire que je n’en connais pas la moitié. De quoi faire quelques tests en machine virtuelle quand je m’ennuierai… Ou que j’aurai fini de lire le cycle des Robots d’Asimov.

Un retour – ponctuel – vers une ancienne activité du blog, la présentation de distributions GNU/Linux.

Cela fait bientôt 7 ans – en novembre 2025, ce sera le cas – que je parlais une ultime fois de mes présentations de distributions GNU/Linux en me justifiant pour l’utilisation de la virtualisation. Un peu avant que je ne parte de YouTube en tant que créateur.

Sept ans, c’est long. Surtout en informatique libre. Les solutions de virtualisations ont bien muri, et il y a une distribution récemment rajoutée – puis ôtée de la liste d’attente de Distrowatch qui m’a donné envie de faire ce court billet avec la courte vidéo qui va bien. Mais ne pensez pas que je vais retourner à cette vieille activité de présentation de distributions. Ce sera purement ponctuel, point barre. Peut-être que ce sera le seul billet de genre pour les deux ans à venir. On verra bien, mais retournons au sujet de l’article.

Il s’agit de la VincentOS. Ses bases ? Une base Archlinux – encore une fois – avec un KDE modifié maison, une couche de traduction logiciel Wine et Proton, OnlyOffice pour la bureautique et Gnome Web pour la toile. Pourquoi pas une solution native comme Falkon, je l’ignore complètement.

Lorsqu’on lance Calamares pour installer la distribution et que l’on a accepté les différentes licenses, on a un écran qui nous dit que ce projet est l’aboutissement de 9 années d’efforts. Wow !

J’aurai pu faire une vidéo DGLFI classique, mais je me suis dit que cette distribution méritait un peu mieux. C’est surtout la présence du PowerShell à la place d’un GNU Bash classique qui a fait peser la balance. Le plus marrant est que la version bêta disponible est le fruit de deux ans d’efforts, spécialement sur le GitHub qui gère les bugs rencontrés.

Vous l’avez vu, le projet a fait un mauvais choix stratégique en terme de stabilité : les dépôts tiers imposés sur les dépôts officiel, cf la page GitHub du projet correspondant à la gestion des dépôts. L’équipe est aussi très petite, pour ne pas dire mono-développeur.

Ça reste une version bêta et on peut espérer – pour le projet – que le comportement dangereux au niveau des dépôts soit corrigé. Mais pour tout dire, je n’y crois pas trop. Il semblerait que les DGLFI à base Archlinux commencent à prendre du poids… Ce qui est dommage pour la base Archlinux qui est très bonne, surtout si on évite des comportements comparable à la jonglerie avec des bouteilles de nitroglycérine.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juillet 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La dérivée d’Archlinux de la semaine. Une base d’origine russe avec le noyau XanMod et comme interface Plasma. Bien que le projet parle russe, les images ISO parlent anglais. C’est pas trop mal, mon russe étant trop trop trop limité. Par contre, ce sont des images ISO enrobées, allant de 7,4 à 11,7 Go !
  • Finalement, le retrait des paquets en 32 bits pour la Fedora Linux 44 a été rejeté.
  • Vous aimez les jeux à la Leisure Suit Larry (du premier au troisième ?). Alors le projet « Herra 47 : Midsummer Festival » pour le Commodore 64 sera pour vous. Par contre, il n’est pas donné… 6,90$ / 5,86€. Si on finit le jeu en moins de 3 heures, ça fait quand même cher ! Moins que les AAA, je vous le concède 🙂
  • Vous aimez les jeux de labyrinthes qui ont une vue limitée et qui se révèlent petit à petit. Alors le jeu « Irrgarten » pour les Commodore PET/C64/C128 et Plus/4 pourrait vous plaire.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, deux vidéos. Une vidéo en collaboration avec Baba où on revient sur les commentaires d’un article assez lu.

Et une vidéo qui montre que l’on peut gérer des paquets AUR depuis MS-Windows 11 et WSL2.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Les principaux manques du linux bureautique pour être autre chose qu’une niche.

Je sais qu’on va dire que cet article est du réchauffé, et pourtant… Via mon ami le chat qui pète et qui pue, j’ai pu me faire générer une image avec ce que je considère être les 4 principaux manques qui font que Linux, malgré toutes les meilleures volontés du monde, ça restera une niche pour le ludique et le bureautique.

On va y aller dans un ordre que je qualifierai de bazardesque.

Un des gros morceaux, c’est la compatibilité. Que ce soit au niveau des formats de fichiers – et même si LibreOffice a fait d’énormes progrès – nombre de fichiers au format microsoftien (docx, xlsx, ppsx, etc) resteront amochés voire complètement illisibles.

C’est aussi le cas de la compatibilité de l’applicatif. Même si j’ai un MS-Windows 11 avec nombres d’applications libres (LibreOffice, Mozilla Firefox et Thunderbird, VLC, OBS Studio, Notepad++), je ne peux pas tout faire avec du 100% libre. Ce qui me fait aborder le manque d’applicatif digne de ce nom. Revenons-en à la compatibilité. Ou comment faire d’une pierre deux coups !

Vous me direz : on peut toujours utiliser Wine pour certains gros logiciels, comme Photoshop. Au mieux, la dernière version – la CC2024 est qualifiée comme « silver ». En gros, le troisième niveau, après le Platinum et le Gold. Je n’ai rien trouvé de probant sur la base de données de Wine concernant MS-Office dans son ensemble.

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