Ce n’est pas parce qu’un jeu est codé en Basic…

… Qu’il est complètement injouable ou franchement excrémentiel. Que ce soit le Basic Locomotive de l’Amstrad CPC ou le Basic Microsoft du Commodore 64, on peut tomber ses des petits bijoux.

Saviez-vous que le jeu « Pirates! » de Sid Meier est codé pour le Commodore 64 en langage Basic avec les peeks et les pokes nécessaires pour contourner les limitations du Commodore Basic v2 ? Je vous renvoie à cette vidéo de 8 Bit Show and Tell qui décortique le jeu.

Un autre exemple est plus récent. C’est le jeu « Gold Maze » de Retro Vynz entièrement codé en Locomotive Basic 1.1 et qui donc nécessite un Amstrad CPC 6128 au minimum.

C’est une version logicielle du célèbre jeu de plateau « Labyrinthe » de Ravensburger. Mais le mieux est de le montrer en action via l’utilisation de RetroVirtualMachine.

Vous l’avez vu, il y a quelques lenteurs, mais c’est lié au Basic lui-même. Je dois dire que j’ai été impressionné par le niveau de codage. Même à l’époque où je programmais en Basic sur mon Amstrad CPC, je n’avais pas atteint un tel niveau de complexité.

Je tire donc mon chapeau à Vynz pour le coup !

Vieux Geek, épisode 291 : Quand Microsoft et Commodore se tapaient dessus à coup de messages cachés…

1977, c’est l’année de la Trinité de l’informatique personnelle, avec la sortie du trio Apple II, Commodore Pet et TRS 80 comme je l’ai évoqué dans cette vidéo de la série « Dis Tonton Fred ».

À la fin des années 1970, Microsoft est surtout connu pour son Basic qui est disponible sur la plupart des ordinateurs qui sortent, à partir du mythique Altaïr 8800. Sur les ordinateurs de la Trinité de 1977, seul l’Apple II ne propose pas le Microsoft Basic, mais un autre développé par Steve Wozniak, l’Integer Basic.

Microsoft ne voulant pas que les fabricants oublient qui a créé le Basic permettant de faire fonctionner leurs ordinateurs. C’est ainsi qu’ils cachent dans le code du Basic un easter-egg. L’exemple le plus connu est celui du Commodore PET 2001 (celui de 1977) fourni avec le Commodore Basic 2. Si on tape la commande WAIT 6502,1, un petit message s’affiche.

Vous pouvez imaginer aisément que ce genre de surprise n’est pas trop la bienvenue. Surtout avec des ordinateurs équipés de 4 Ko de mémoire vive. La surprise sera désactivée dans les Basic suivants. Cependant, les ingénieurs de Commodore ont eu la dent dure, et on finit par mettre en place leur vengeance dans le mythique ordinateur de 1982, le Commodore 64.

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