Il y a quelques années – ça y est, le vieux con parle – je suivais avec avidité l’actualité des distributions GNU/Linux, parlant parfois d’une demi-douzaine par quinzaine. Puis en 2018, j’ai eu une révélation : c’était de moins en moins intéressant à suivre.
Mis à part pour se faire des trouzaines de vues sur des vidéos sur Youtube avec un calendrier qui n’a plus changé depuis des années, quel intérêt.
On peut résumer l’actualité linux ainsi :
- Chaque mois d’avril et d’octobre, c’est Canonical qui fait le plein avec Ubuntu et ses saveurs officielles
- C’est aussi les mêmes périodes pour la sortie des deux Fedora annuelles
- On décale d’un ou deux mois, c’est au tour de LinuxMint d’annoncer sa nouvelle version
On pourrait parler de distributions moins grosses, mais c’est moins porteur. En gros, si on veut faire de la vidéo à la chaîne comme on produit des saucisses, rien ne vaut les périodes avril/mai et octobre/novembre. Le reste du temps, passez votre chemin.
Puis il y a les modes qui arrivent. Dernièrement, c’était la mode des distributions déclaratives comme la NixOS. Ensuite, mis à part les forks plus ou moins rageux comme Devuan, il n’y a plus grand chose.
Avec les rolling releases, mis à part des sorties ponctuelles pour proposer des images ISO d’installation pas trop vieilles, il n’y a pas grand chose à dire.