Confession d’un amateur de musique, épisode 4 : ma découverte de la musique libre avec Tryad…

Quatrième épisode de cette série, il sera plus fourre-tout que les précédents, car il ne concerne pas un genre en particulier. Mais une méthode de publication, la musique libre.

C’est vers 2006 ou 2007 que je découvre Jamendo, ainsi que des sites comme Altermusique ou dogmazic. Je ne sais plus par quel moyen j’entends parler d’un mouvement que je trouve bizarre : la musique sous licences libres. De la musique qu’on pouvait récupérer gratuitement et légalement, comme je l’avais fait pour mon système d’exploitation.

Un des albums qui cartonnait à l’époque, c’était « Listen » de Tryad. Je sortais d’une époque où je récupérais illicitement un peu de musique commerciale sur des réseaux comme Kazam ou encore sur Limewire… Toute une époque 🙂

J’étais déjà utilisateur de logiciels libres, mais de la musique sous licence libre, je me suis dit « Quoiiiiiiii ? »

J’ai donc lancé la lecture de l’album, m’attendant au pire, et une fois passé la première piste, je tombe sur « Breathe ». Et c’est le coup de coeur.

Je me suis alors mis à fouiller frénétiquement les sites de musique libre, et comme pour la musique commerciale, j’ai trouvé à boire et à manger.

Mais surtout des artistes que j’ai continué de suivre par la suite : Ehma, Roger Subirana (dont je reparlerai dans un futur billet), Zero Project, Strange Zero, In Limbo, Marker Beacon ou plus récemment Lily Anne Jutton. J’ai dû en oublier une tripotée ou deux, mais cela m’a permis de m’ouvrir à des univers musicaux que j’aurais boudé autrement…

« Allegories » d’In Limbo : un LP concept et savoureux.

Quand une semaine devient musicale, il n’y a rien à faire, sinon s’en mettre plein les oreilles. In Limbo, groupe de rock progressif instrumental normand, a sorti le 3 février à prix libre son troisième LP, « Allegories », après « Interstice » en 2013 et « Somnebuleux » en 2008.

Pour ce nouveau LP, le groupe a développé le concept déjà titillé dans son précédent oups, « Impression in D », dont j’ai parlé en juin 2014.

En gros chaque piste met une note du solfège à l’honneur, avec un petit jeu de mots à la clé.

Même s’il y a une note qu’on peut qualifiée de « chouchoute » étant donné qu’elle a deux pistes qui lui sont dédiées, on retrouve ici la patte du groupe qui sent bon le rock progressif des années 1970. On ne peut pas nier le côté progressif de l’ensemble, chaque piste faisant entre 4 et 9 minutes pièce.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Pour le logiciel libre, monde gangréné par les idéologues enfermés dans leurs tours d’ivoire…

Côté musique ?

  • Vous aimez le metal progressif bien technique à chant clair ? Alors, le deuxième album des Dissona « Paleopneumatic » sera pour vous.
  • Le rock plus classique teinté de stoner à votre préférence ? Alors le premier EP de Savahah, « Deep Shades » sera pour vous.
  • Vous aimez le Power Metal assez inspiré Iron Maiden ? Essayez l’album d’Altair, « Lost Eden »

En vrac’ musical du mercredi.

Quelques liens en vrac’ consacré à la musique. Les deux ou trois premiers ont été trouvés via le réseau à l’oiseau bleu.

Bon mercredi !

Bilan musical 2014 : où comment je me suis cultivé légalement sans verser le moindre centime aux requins de l’industrie de l'(in)culture musicale.

L’année 2014 prend fin avec la SCPP qui retient difficilement une jouissance presque physique quand elle annonce qu’elle obtient le blocage du site ThePirateBay en France. Non seulement le blocage sera contre-productif et facile à contourner, mais cela reculera encore un peu l’arrivée en France d’une offre légale potable, et continuera la fin de la production d’artistes aussi jetables que des mouchoirs en papiers usagé.

Bref, en dehors de cette péripétie judiciaire qui sera un fiasco de plus à rajouter au long passif des sociétés voulant protéger les rentes des « ayants-tous-les-droits », je vous propose le bilan d’un passionné de musique qui a réussi à se cultiver pour pas trop cher et sourtout sans verser le moindre centime aux majors tout en restant dans la légalité la plus complète.

Si, c’est possible. Je remercie au passage Bandcamp (en gros 90% de la liste qui suit), Price Minister et les artistes ou groupe qui vendent directement leurs albums aux auditeurs sans passer par le circuit classique.

Mais avant toute chose, la photo des 32 albums que j’ai pu avoir cette année, sans passer par la case majors. J’espère n’en avoir oublié aucun. Pour l’album des « Have The Moskovik » (avant dernière ligne à droite, je me suis trompé, juste après le « Dear Pariah »). Oups 🙁

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