Confession d’un vieux geek : je n’ai jamais vraiment été un grand fan de l’Amiga !

Oui, je sais, je vais me faire tomber dessus à bras raccourcis par pas mal d’ancien(ne)s amigaistes qui vont vouloir allumer un bûcher pour me faire rotir dessus.

J’ai parlé de nombreuses fois de jeux qui m’ont marqué quand j’ai eu l’opportunité de m’équiper d’un Amiga 1200 en 1993-1994, période qui a correspondu à la descente aux enfers de Commodore.

Voici quelques articles où j’ai pu parlé de jeux sur Amiga qui m’ont donné du plaisir à être lancé de nouveau :

Mais aussi des logiciels plus sérieux comme PC-Task en juin 2020 ou le Magic Workbench en août 2020.

Mais je dois le dire, je ne regrette pas tant que ça ma période Commodore Amiga. J’étais bluffé par les captures d’écran dans les magazines vidéoludiques, et je bavais d’envie sur les images dans les publicités des jeux qui montraient toujours soit la version Amiga, soit la version Atari ST.

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3615 ma vie : pourquoi le vieux con linuxien que je suis utilise Mate-Desktop au quotidien

Oui, derrière un titre qui sent bon les années 1980-1990, j’ai envie de faire un petit billet rapide digne de la confession.

Oui, j’utilise Mate-Desktop au quotidien depuis… la fin novembre 2015, après une ultime semaine sous Gnome 3.18. En mars 2015, j’avais migré sur Xfce en ayant eu ma claque de Gnome 3 et de sa tablettisation croissante.

En ce mois de mars 2019, cela fait donc trois ans et demi que je suis utilisateur de l’interface qui a succédé à Gnome 2.x. La version 1.22 est sorti le 18 mars 2019. Un billet sur linuxfr.org résume les grands traits de cette version de peaufinage de l’environnement.

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Confession d’un amateur de musique, épisode 11 : ma découverte du trip-hop avec Portishead.

Il y a un genre musical que j’aime écouter de temps en temps, quand j’ai envie de me changer les idées, c’est le trip-hop. Je suis assez sélectif dans ce genre musical, et je dois avouer que mon « dépucelage » musical dans ce domaine a été fait par le groupe le moins stakhanoviste du domaine, Portishead.

Comme pour Dead Can Dance (qui a inauguré cette série de billets en juillet 2016), je dois la découverte de ce genre musical à une amie et future collègue en 2008.

Je connaissais vaguement le titre le plus célèbre du premier album du groupe de Bristol, « Glory Box » dont ma version préférée est celle du live à New York :

Dès que je suis plongé dans le premier album, je n’ai rien trouvé à jeter, que ce soit « Sour Times », « Roads », « Mysterons » ou encore « Wandering Star ».

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Confession d’un amateur de musique, épisode 10 : ma découverte de la Renaissance Folk-Rock avec Blackmore’s Night.

Si j’aime les musiques qui vous décapent les oreilles à grand coup de guitares saturées, de chants gutturaux et de rythmes de batterie presque inhumains à cause de leur complexité, j’aime aussi le strict opposé.

Le groupe qui m’a fait découvrir la musique folk-rock avec des ambiances de la Renaissance, c’est le dernier projet musical d’un guitariste aussi talentueux que son caractère est porcin. J’ai nommé Richard Hugh Blackmore, qui fêtera ou aura soufflé ses 72 bougies le 14 avril 2017.

C’est un groupe qu’il a fondé en 1997 avec celle qui allait devenir sa troisième épouse, Candice Night. Après avoir exploré le hard-rock classique et fait des expérimentations avec Rainbow, il se lance dans la musique folk-rock inspiré des ambiances de la Renaissance. J’ai découvert le groupe sur le tard, après la sortie de l’album Autumn Sky en 2010, dont voici un de mes titres préférés, même si je préfère avec le recul l’album « Ghost of a Rose ».

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Confession d’un amateur de musique, épisode 9 : ma découverte du heavy-metal classique avec le Sabbat Noir…

Nouvel épisode ou nouvelle confession ? Les deux à la fois ! Pour ce nouvel épisode, je vais retourner à la grande époque du heavy metal, les années 1970. Même si les Beatles ont été des précurseurs avec « Helter Skelter » tiré de leur album blanc, pour moi, les fondateurs du heavy metal, c’est le trio Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple.

J’avoue ma préférence pour le groupe fondé par Ozzy Osbourne, Toni Iommi, Geezer Butler et Bill Ward. Je tiens à préciser que je n’ai pas découvert le groupe avec l’album éponyme, mais avec le jouissif « War Pigs ».

J’ai par la suite découvert la discographie du groupe, même si les deux derniers albums de la première période Ozzy Osbourne peuvent être ignorés sans mal.

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Confession d’un amateur de musique, épisode 8 : ma découverte du post-rock avec Mono.

Note préliminaire : en réalité, c’est le 7ième épisode, l’épisode 6 n’ayant jamais existé. Mea culpa !

Une de mes plus grosse découverte en terme de musique, en dehors du metal, c’est le post-rock. C’est quoi le post-rock ? Dixit wikipedia :

Le post-rock est un sous-genre musical du rock à tendance expérimentale et qui intègre des caractéristiques inspirées du rock alternatif, de l’art rock et de la musique électronique.

C’est un mouvement né à la fin des années 1980, dont les influences principales sont à compter dans l’ambient, le rock progressif, le krautrock, le jazz, le space rock, le shoegaze ou encore le post-punk. Sacré mélange, faut-il préciser.

J’ai été déniaisé dans ce domaine via un partage sur google plus – vous savez le réseau social fantôme – et un extrait du concert d’un des monstres actuels dans le domaine, Mono.

Ce n’est pas l’extrait ci-après, mais imaginez quand vous découvrez cela… Ça décalamine les cages à miel.

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Confession d’un amateur de musique, épisode 7 : ma découverte du métal industriel avec « Ghosts I-IV » de Nine Inch Nails.

J’aime le metal sous de nombreuses formes, et je reviendrai dans d’autres billets sur les autres formes. Mais dans ce billet, j’ai envie de parler de la découverte la plus transversale de découverte en terme de metal… Sa variante dite industrielle  via l’album concept de Trent « NiN » Reznor.

Grand fan des jeux d’id software à partir de Quake jusqu’à Doom 3, NiN ne m’était pas un nom inconnu, même si je n’avais pas fait le rapport avec la musique 😉

Nous sommes en mars 2008. J’entends parler d’un album concept proposé par un musicien que je ne connais pas vraiment alors, Trent Reznor. À l’époque, la DADVSI est une toute jeune loi. C’est l’ancêtre de l’usine à gaz HADOPI.

Les producteurs de galettes plastifiées venaient d’avoir la peau du réseau Kazaa et attendaient avec impatience le procès du site ThePirateBay qui aura lieu en 2009.

Quelques mois auparavant en octobre 2007, Radiohead avait proposé en libre téléchargement son album « In Rainbows ». Autant dire que quand Trent Reznor propose en libre téléchargement le premier quart de son album Ghosts I-IV, je saute sur l’occasion pour récupérer la musique trop content de pouvoir télécharger légalement et gratuitement quelque chose.

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Confession d’un amateur de musique, épisode 3 : ma découverte de la folk avec Simon et Garfunkel.

Après un épisode consacré à Dead Can Dance et aux musiques médiévales, puis au rock progressif via Genesis, passons à la folk.

J’ai découvert très jeune le duo folk. C’était via une compilation de leur cinq albums studio sorti à la fin des années 1980, début des années 1990. Ce fut mon cadeau d’anniversaire. Même si j’ai eu du mal avec les deux premiers albums du duo, mon coup de coeur primaire a été avec les créations du duo a été l’album « Bookends », l’avant-dernier album studio officiel sorti en 1968.

Il contient un de mes titres préférés, « Old Friends ».

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Comment je suis devenu publiphobe… Et que je n’ai pas honte de l’être !

Enfant des années 1970, j’ai été biberonné avec des publicités qui étaient souvent artisanales, pour ne pas dire remplies de clichés sexistes avec des stars en devenir : la bande du Splendid y fit ses premières armes pour payer de quoi se remplir son assiette. Ou encore un certain Michel Colucci !

Comme vous avez pu le voir, il y avait quand même du lourd. Au fil des années, la publicité est devenue envahissante. Vraiment envahissante. Ce mouvement s’est accéléré avec la privatisation pour le mieux disant culturel (du moins, prétexte employé à l’époque) de la première chaine de télévision française en 1987.

Si on fait un rapide saut dans le temps entre 1987 et 2015, sur certaines chaines de la TNT, les coupures publicités arrivent à intervalles réguliers, mécanique. Ce qui donne parfois des résultats « marrants ». Après la 1350ième diffusion d’un épisode de « La Petite Maison dans la Prairie », après que celui-ci soit terminé, le générique de l’épisode suivant est à peine fini qu’une coupure pub de cinq bonnes minutes arrive…

Faites donc l’essai, c’est pathétique. Mais c’est le lot des médias non-interactifs, comme la télévision ou encore la radio.

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Le pourquoi de mon activité de blogueur.

Il y a plus de 5 ans, alors que le blog n’avait moins d’un an d’existence, j’avais posté un billet intitulé : « Pourquoi l’on blogue… »

Cinq ans sont passés. En l’espace de ces cinq années, j’ai publié plusieurs centaines de billets (le compteur étant actuellement à quelque chose comme 1630 billets).

Je citais en utilisant des circonvolutions de langage les skyblogs qui sont bien passés de mode depuis l’arrivée de Facebook qui se vante de vouloir franchir le milliard de comptes ouverts d’ici la fin 2012.

Mais fermons cette parenthèse et revenons-en au sujet. Pourquoi l’on blogue. J’avoue que les cinq années qui se sont déroulées depuis la rédaction de ce billet ont été pour moi des années remplies de plein de bonnes choses, même si j’aurais bien voulu en avoir encore plus.

Je blogue pour me prouver que j’existe. Que je ne suis pas qu’un linuxien isolé parmi cette minorité d’utilisateurs (en dehors des kikoolol qui pollue la communauté de la distribution de Canonical).

Si je présente et teste rapidement des distributions, c’est pour mon plaisir. C’est pour moi un plaisir toujours renouvellé de poster des images, des vidéos, d’émettre des hypothèses, de réagir aux commentaires sauf quand ceux-ci me prennent pour une personne qui aurait un problème au niveau du chromosome 21.

Je pourrais paraphraser un certain René D, qui a sorti son célèbre « cogito ergo sum ».

Je pourrais l’adapter en un : « je blogue, donc je suis ». Mais pour moi, le blog est aussi une activité de passionné. J’ai du en l’espace de mes 6 années recevoir deux à trois fois par an des propositions pour soit insérer de la publicité, soit écrire des billets orientés pour promouvoir des produits.

Cela va à l’encontre de l’idée que je me fais du blogging. Le blogueur, le vrai, celui avec un B majuscule est une personne qui ne cherche pas à vendre son blog comme Esaü qui vendit son droit d’ainesse contre un plat de lentille.

Je blogue car je suis une personne qui a des opinions tranchées – qui déplaisent parfois – et qui les exprime. Je blogue car j’aime partager mon savoir, ma culture, cette chose qui ne devrait pas être réservée à une élite aux poches remplies d’argent.

Je blogue aussi car cela m’astreint à une certaine discipline, me forçant à régenter, ordonner, organiser les idées qui me viennent à l’esprit quand j’ai besoin de rédiger un article.

Enfin, sur un plan plus personnel, le blog est pour moi de tuer la solitude, et d’exorciser un peu ce démon moderne.

Voila pourquoi je blogue.