Confession rétroludique : la scène Amiga me laisse froid.

Mon parcours informatique, en gros, c’est ça :

  1. Amstrad CPC durant 5 années (1988-1993)
  2. Commodore Amiga 1200 durant 18 mois à 2 ans (1993-1995)
  3. PC depuis 1995, avec une parenthèse Apple en 2004-2005 avec le premier Mac Mini

Ce doit être le parcours de nombreuses personnes ayant commencé l’informatique personnelle dans les années 1980. Cela fait maintenant 36 ans que j’ai touché à mon premier clavier en informatique, le temps passe plutôt vite.

Et cependant, contrairement à certaines personnes, je ne prends aucun plaisir ou presque à lancer UAE via FS-UAE pour émuler un des ordinateurs 16/32 bits de Commodore.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi de février 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Vous aimez le black metal atmosphérique avec une dose de death metal ? Alors l’album de RHÛN, intitulé « Conveyance in Death » pourrait vous parler.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux Geek, épisode 200 : Les jeux d’aventure de DTO Software sur Amiga

S’il y a un genre de jeu qui me parle – en dehors des FPS – ce sont bien les jeux d’aventure. Oui, je sais c’est un peu à l’opposé des genres disponibles dans ce domaine, mais pourquoi pas après tout ?

Quand j’ai quitté l’Amstrad CPC en 1993-1994, je me suis tourné vers l’Amiga. Et j’ai pu découvrir la puissance de l’Amiga 1200 qui était le syndrôme du trop peu, trop tard pour sauver Commodore. Dans les dizaines de disquettes que j’ai pu avoir pour cette machine mythique, j’ai pu trouver quelques logiciels pas trop mauvais dans le domaine du shareware.

Dans le domaine des jeux d’aventure, cela a été l’occasion de faire connaissance des créations d’Edmund J. Clay (principalement) alias DTO Software. Entre 1992 et 1996, il va proposer en se basant sur le langage Amos puis sur l’outil GRAC – pour GRaphic Adventure Creator – quatre titres : Starbase 13, The Lost Prince, Epsilon 9 et Lethal Formula.

Même si on est loin des monstres développés par Lucas Arts (la série des Monkey Island) ou Sierra Online (Space Quest, King Quest, Police Quest) ou encore d’un Maddog Williams, on est avec des jeux honnêtes qui après tout n’était vendu que 5£… Et qui les valaient largement.

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Faut se méfier des annonces dithyrambiques… Spécialement dans le monde du logiciel libre.

J’ai toujours tendance à me méfier des annonces dithyrambiques, ce qui se définit comme, dixit la Neuvième édition du dictionnaire de l’Académie Française comme : « Qui marque de l’exagération, de l’excès dans l’éloge, dans l’enthousiasme. »

Et l’exemple parfait est l’annonce de sortie de la OS/4 OpenLinux 14… C’est du grand art, même Aragon qui encensait Staline n’aurait pas fait mieux.

Today we are announcing the new release of OS/4 OpenLinux 14. With this release we bring many new enhancements to the OS/4 line. OS/4 OpenLinux 14 is the result of a years worth of beta testing, kernel enhancements and has easily outnumbered the teams current record of 57 beta builds with 135 beta builds that we delivered to our beta testers. The results have been astounding.

Ce qu’on peut traduire par :

Aujourd’hui, nous annonçons la nouvelle version de OS/4 OpenLinux 14. Avec cette version, nous apportons de nombreuses améliorations à la lignée d’OS/4. OS / 4 OpenLinux 14 est le résultat d’un années de béta-tests, des améliorations du noyau et a largement dépassé le record précédent de 57 versions bêta intermédiaires proposée avec 135 versions bêtas que nous avons livré à nos bêta-testeurs. Les résultats ont été étonnants.

Déjà quand je lis de tels propos, j’ai tendance à levé un sourcil. Voir même les deux. Car ce que l’on a, au final, c’est une version personnalisée d’une Xubuntu 12.04 LTS, avec un noyau 3.5 (celui de la génération 12.10 d’Ubuntu, sauf erreur de ma part), Chromium, Claws Mail, et quelques outils du même tonneau. Et il est simple de vérifier la base utilisée : avec une image ISO, un crash arrive au démarrage. Et si on veut des informations, la version est clairement notée.

Mais le plus marrant, c’est l’annonce pour se dédouanner de toute volonté de copier / mimer un certain Amiga OS… Entre le logo qui ressemble étrangement à celui de la balle rebondissante de la démo de l’Amiga 1000 et la présence sur l’ISO de l’émulateur pour Commodore Amiga FS-UAE, cela apparait comme étrange…

Mais ne soyons pas mauvaise langue, et allons plus loin que le premier coup d’oeil.

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