Parfois tomber sur un bug à la con, cela peut servir.

Vous le savez, je suis tombé sous le charme du Commodore 64, que ce soit avec un vrai datant de 1985, le C64Maxi (sa réplique moderne avec un clavier fonctionnel) ou encore via Vice dont je maintiens les version svn pour l’interface gtk3 et pour l’interface sdl2 sur AUR.

Alors que je faisais ma compilation quasi-quotidienne – c’est un logiciel au développement dynamique – de l’émulateur Vice, je tombe sur une erreur coriace qui me fait planter la génération de la documentation en pdf.

Dans un premier temps, j’ai désactivé la génération de la documentation et mis à jour les deux PKGBUILDs concernés, quitte à réactiver plus tard la création de la documentation quand le bug serait corrigé.

En gros, j’avais ce message d’erreur qui me faisait planter la compilation :

../../../vice.t2d/pdf/xtr/vicepdf.texi:123: epsf.tex not found, images will be ignored.

Message d’erreur franchement bizarre, puis j’ai regardé dans texlive-core – qui est une des dépendances de Vice – si je pouvais trouver ce fichier epsf.tex.

En utilisant la vue en liste, je retrouve le fichier. Encore plus bizarre. En effet, je me suis aperçu par la suite qu’il m’avait installé le paquet texlive-basic, une version minimaliste de texlive-core, qui est en ce moment sur le dépôt de test extra-testing.

Après avoir viré texlive-basic et l’avoir remplacé par texlive-core, tout est rentré dans l’ordre. C’est sûrement une mise à jour un peu chatouilleuse qui arrivera bientôt sur les dépôts stables d’Archlinux.

Tant que le paquet texlive-core n’est pas viré, ça ira très bien comme ça. Croisons juste les doigts. C’est juste les petites joies d’utiliser une Archlinux avec les dépôts de tests activés 🙂

En tout cas, j’ai bien fait de ne pas rapporter de bug sur l’outil de suivi de Vice !

Ajout à 20 h 10.

J’ai l’explication pour l’installation du paquet texlive-basic en lieu et place du texlive-core. Il est proposé à l’installation et on doit dire non par défaut pour éviter d’avoir des ennuis avec texlive.

La preuve avec une capture d’écran :

Comme quoi, tout s’explique 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième dimanche du mois de juin 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Le troisième album et le deuxième EP d’Alwaid, groupe de metal mélodiques à chant clair féminin, sont disponibles sur la page Bandcamp dédiée.

Sur ce, bon fin de week-end !

« Superflu Riturnz » de Gee : un jeu d’aventure point and click vraiment sympathique.

J’avais déjà parlé de ce jeu en juin 2022, il y a donc un an, lors de la sortie de la deuxième démo.

J’ai pu apprendre via Mastodon que la version complète du jeu était disponible contre paiement sur itch.io et aussi sur Steam.

Sur itch.io, vous pourrez récupérer des versions pour MS-Windows, MacOS, Linux et Android. Le jeu est disponible en français, en anglais et en italien. Sans oublier des versions de démonstration qui permette de se plonger dans l’univers de Superflu.

Il a été entièrement codé, sonorisé et dessiné par Gee. On joue le rôle d’Harpagon Lanion, super-héros milliardiaire et inutile. Il habite dans le village de Fochougny en Creuzière, département rural créé pour le jeu.

Vous pourrez aussi par moment endosser le rôle de Sophie, qui est souvent désabusée par les agissements de son patron.

J’ai acheté le jeu complet sur itch.io et j’ai pu le lancer sur mon Archlinux sans aucun problème. On se retrouve dans un univers où on ne peut pas mourir, ni rester coincé plusieurs heures. Il y a toujours une porte de sortie qui vous attend. Il suffit de bien regarder !

Les clins d’oeil envers les geeks sont nombreux, ne serait qu’un certain Konami Code que vous trouvez quelque part dans le jeu. C’est celui qui m’a crevé les yeux, je dois le dire.

J’ai fini le jeu en environ 3 h 30. Vous me direz, 15€ pour 3 h 30 de jeu, ça fait cher. Mais est-ce moins cher qu’un jeu AAA payé 60€ et qui dure au mieux une quinzaine voire une vingtaine d’heures ?

Je dois dire que sans l’aide en ligne que l’on peut avoir à des degrés divers, j’aurai sûrement mis 2 ou 3 heures de plus pour voir la fin du jeu.

Cela est pour moi un énorme coup de coeur et si vous aimez les jeux de la grande époque de Lucas Arts ou de Sierra Online, vous en aurez pour votre argent.

Pour finir, je tiens à remercier Gee qui sur Mastodon m’a débloqué trois fois alors que j’étais coincé dans la progession de l’aventure. Parfois les choses les plus improbables sont les plus réalistes, mais je vous en ai déjà trop dit 🙂

Ajout le 9 juin 2023 vers 16 h 25 : j’ai enregistré la solution de la démonstration du jeu librement téléchargeable.

Bon visionnage 🙂

Vieux geek, épisode 339 : « Mystic Towers », de l’exploration de donjons aussi dur que loufoque.

En 1994, Apogee Software – qui deviendra par la suite 3D Realms – propose un jeu narrant les aventures du Baron Baldric, « Mystic Towers » qui doit vider de toute présence monstrueuse les 12 tours de Lazarine.

Ce jeu d’exploration de donjons en 3D isométrique, qui nécessite un certain temps pour gérer les diagonales, propose dans sa version complète quelques 12 donjons de 5 étages chaque avec 9 pièces à chaque fois. Ça fait de quoi visiter 🙂

On y trouve des sortilèges de toutes sortes, à savoir, liste non exhaustive :

  • des armements
  • des révélateurs de pièges
  • de soins
  • de téléportation

On doit aussi gérer en plus des points de vie, la faim et la soif du Baron. Le but est de trouver une bombe qui fera exploser le générateurs de monstres qui hantent les niveaux.

C’est un jeu où la réflexion se disputent avec les réflexes surtout quand vous êtes pas loin d’un monstre qui ne vous veut pas de bien.

J’ai enregistré une courte vidéo de la version complète du jeu que j’avais dans mes archives. Oui, ça arrive.

Il existe néanmoins une version shareware, partagicielle comme disent les francophones d’outre-atlantique que l’on peut récupérer facilement. Le jeu est toujours vendu par 3D Realms pour la modique somme de 4,99$. Si vous accrochez à la version de démo, vous pourrez toujours vous faire plaisir à bas prix 🙂

Bonne découverte du Baron le plus malpoli – il se gratte le nez ou pète quand vous le laissez trop longtemps seul – des jeux vidéos.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juin 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bon week-end !