Mon bilan pour l’année 2020 : une année « blanche » ou presque.

Maintenant que l’année 2020 vit ses dernières heures, du moins lors de la rédaction de ce billet, j’ai eu envie de faire un bilan. C’est une année « blanche » ou presque en ce qui me concerne. En effet, je comptais prendre des cours de conduite pour réessayer de passer le permis de conduire après une première tentative vers 1995-1996.

C’est au moment où je comptais m’inscrire auprès d’une auto-école que le premier confinement est arrivé. Autant dire que cela repoussait automatiquement mon inscription. Quand le premier confinement se déclencha, je pensais aux personnes qui étaient prêtes à tenter leur chance à l’examen qui se prenait un arrêt sec de leurs démarches en pleine face.

Ensuite, le temps que les auto-écoles récupèrent un peu et que je puisse envisager une inscription – après avoir mis un peu d’argent de côté pour les premières leçons au coût moyen de 42 à 45 euros de l’heure – que le deuxième confinement pointait le bout de son nez.

Autant vous dire que je suis un brin écoeuré, même si je suis bien content que le code que j’ai décroché en juin 2019 ait une durée de validité maximale de 5 ans, loin des 2 ans que j’avais connu lors de ma première tentative de décrocher le permis de conduire. Ce qui me laisse encore une marge confortable. C’est déjà ça de pris !

Côté culture, ce fut une année d’un calme trompeur. En effet, je n’ai acheté cet année que quatre albums : « Paragon Circus » d’Altesia, « Plow » de Tarmak, « A Shadow of Memories » de Lethian Dreams et « 0110 » de Cosmic Ground.

Côté littéraire – si je peux parler ainsi – j’ai publié deux oeuvres en auto-édition via Amazon : « Les contes de Tonton Fred » (en avril 2020) et « Le Dragon et la Princesse » (en octobre 2020).

J’ai attaqué un nouveau projet, du nom de projet « M ». Pour le moment, je n’ai écris qu’une douzaine de pages, vous comprendrez que je préfère rester silencieux. Je pense que j’ai bien encore 4 à 6 mois de travail sur ce projet pour le faire aboutir. J’en reparlerai donc d’ici juin 2021. Tout ce que je peux vous montrer, c’est l’état d’avancement en cette fin d’année 2020.

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2020, une grande année pour les fans d’Amstrad CPC ?

Depuis des années, quand l’occasion se présente sur mon blog, je parle de l’Amstrad CPC, surtout pour les derniers titres qui sont encore développés par des passionnés – ou des fadas c’est selon votre point de vue – bien des années après que la machine fut déclarée comme morte. Il faut se souvenir que les derniers titres commerciaux sortis sur ce vénérable ancêtre remonte à… 1993 !

Que ce soit « Orion Prime » – dont je n’ai jamais vu la fin à cause du casse-tête qui débloque les portes – et dont j’ai parlé en 2009, le clone de Dungeon Master, « The Shadows of Sergoth » (sorti en 2018) et que je vous conseille, « Imperial Mahjong » sorti en 2016 et dont j’ai parlé en 2019, « Clevermind » et sa coccinelle en 2019 ou plus récemment le très bon et très dur « Ile au trésor » sorti en 2020. Et qui m’a valu 15 jours de prise de tête pour en voir la fin de manière officielle. Tout ce que je peux vous dire, c’est que celui-ci est assez long et qu’il faut bien une centaine d’étapes pour en voir la fin !

Mais c’était sans compter sur les irréductibles programmeurs qui ont encore frappé. Via Genesis8bits, j’ai appris l’existence d’un jeu d’aventure semi-graphique en anglais, « The Curse of Rabinstein » (aussi sorti sur C64, MSX, PC, Atari ST, Amiga et Spectrum) produit par Stephan Vogt, avec deux autres titres sortis en 2019.

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L’Ile au trésor sur Amstrad CPC, un projet de très longue haleine.

J’avoue que je suis toujours fasciné par les personnes qui proposent des jeux sur des ordinosaures comme l’Amstrad CPC 6128. Dans le cas présent, c’est un jeu dont les origines remontent à 1993, quand des copains de lycée se lancent dans l’aventure. Éric à la programmation, Bruno au scénario et aux graphismes.

Comme le précise Éric dans un article de juillet 2019, il abandonna le projet en 1994, après avoir fini à l’arrache les dix derniers écrans. La vraie vie était arrivée, et le projet a été mis en repos. En 2018, Éric apprend le décès précoce de son ami et pour lui rendre hommage, il décide de finir le jeu entamé 25 ans plus tôt.

Finalement, après deux ans de développement, le jeu est enfin disponible et il est d’une taille assez énorme pour un Amstrad CPC. 3 faces de disquettes, une cinquantaine de lieux à visiter, un écran de présentation en overscan, une musique d’introduction écrite par JB le Daron. Le jeu est disponible sur le blog de l’auteur mais aussi sur CPC-Power.

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La mort de Windows 7 en janvier 2020 ? Ce sera du 90-9-1 au final.

Le 14 janvier 2020, Microsoft débranchera la prise de MS-Windows 7 qui avait eu la lourde tâche de succéder au détesté MS-Windows Vista. En février 2014, il y a presque 6 ans au moment où je rédige ce billet, je parlais du syndrôme 631.

Je me cite :

* 6 sur 10 migreront vers une version plus récente de Microsoft Windows, soit vers la version 7 si leur machine est assez puissante, soit vers la version 8.x en achetant une nouvelle machine
* 3 sur 10 casseront leurs tirelires et iront voir chez Apple
* 1 sur 10 ira voir du coté des OS alternatifs

Je parlais de 10 utilisateurs à l’époque, étant naïf au point de croire que le monde libre bureautique avait encore une chance en 2014 de tirer son épingle du jeu. J’ai été dégrisé par l’expérience Manjaro Tux’n’Vape qui a montré que la conquête du bureau par Linux, cela n’arrivera pas à cause des éternelles guerres de clocher qui considèrent que « la distribution A est meilleure que B et qu’il faut éviter C comme la peste à cause d’un obscur point technique… »

En 2014, j’écrivais aussi cela, les 8 ans correspondant à la durée écoulée depuis la sortie de MS-Windows Vista en 2006.

Même si depuis 8 ans, des progrès énormes ont été accomplis du côté du libre, il souffre encore d’une image tenace : celle d’un monde pour fondus d’informatique, où rien ne fonctionne aussi bien sur le plan logiciel que matériel, à la logithèque faible (c’est vrai qu’il n’y a pas 14,5 millions de « zippeurs » comme pour Microsoft Windows), et qui demande de se griller la moitié des neurones à la moindre opération.

Car le nerf de la guerre, c’est de passer à l’étape de l’applicatif : la plupart des personnes sont habituées à leur Photoshop, InDesign, Illustrator – piraté ou légitime – et n’en auront rien à foutre des équivalents libres dont l’ergonomie est parfois si mauvaise qu’une gastro-entérite foudroyante serait moins douloureuse à supporter.

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