Vieux Geek, épisode 319 : MS-Windows XP Professional x64, le premier MS-Windows pour processeurs 64 bits.

En 2021, Microsoft Windows 10 ou 11 est principalement disponible en version 64 bits. Les versions 32 bits sont de moins en moins fréquentes. L’arrivée d’un MS-Windows 64 bits ne remonte pas à l’époque de MS-Windows Vista ou de son successeur MS-Windows 7.

Non, il faut se replonger en 2005 pour qu’un premier MS-Windows pour processeur x86-64 – à l’époque appellé AMD64 – sorte et soit disponible.

En septembre 2003, AMD propose le premier processeur en 64 bits pour PC. C’est l’Athlon64, connu sous le nom de code de K8 à une fréquence de 1,8 Ghz. Évidemment, il est rétro-compatible avec les autres processeurs 32 bits de l’époque, contrairement à l’Itanium d’Intel.

Microsoft créera une version compatible de MS-Windows XP pour les processeurs d’AMD puis d’Intel – sauf erreur de ma part à partir du Pentium D 805 fin 2005 – pour commencer à exploiter les capacités des dits processeurs.

Comme pour MS-Windows Vista, la version 64 bits de MS-Windows XP est basé sur MS-Windows Server 2003 SP1. Visuellement, cette version ressemble à celle du MS-Windows XP classique, bien que les mises à jour soient différentes.

Vous l’avez vu, sur le plan de l’apparence, difficile de voir la différence entre un MS-Windows XP 32 bits classique de la version 64 bits. Cependant, il y a des subtiles différences, comme l’absence du support de l’UEFI (pas mortel, surtout à l’époque !), fourni en anglais par défaut même si on peut facilement traduire l’ensemble avec un paquet de traduction. L’ultime mise à jour est un Service Pack 2 différent de celui de son « cousin » en 32 bits.

Dommage que je n’ai pas réussi à activer la moindre connexion réseau. Cela aurait été marrant de voir Internet Explorer 8 en action. Ce fut une version bouche trou, le temps que le développement du détesté MS-Windows Vista soit terminé.

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 13 : SeaMonkey, la continuation de la Suite Mozilla…

Pour le treizième épisode de cette série, parlons d’un logiciel mythique du monde de l’informatique libre, la Suite Mozilla.  Quelques repères temporels pour se remettre dans le contexte pour la suite du billet.

31 mars 1998, Netscape libère le code source de la version pré-alpha de ce qui devait être Netscape Navigator 5.0.

Octobre 1998 : après quelques mois à travailler sur le code source libéré en mars 1998, l’équipe laisse tomber et se replie sur un nouveau projet, NGLayout (Next Generation Layout) qui deviendra Gecko.

Novembre 2000 : sous la pression d’AOL qui a racheté Netscape fin 1998, Netscape 6.0 sort. C’est une horreur et une erreur stratégique qui scelle le sort de la première guerre des navigateurs. Faudra que je revienne sur cette chose dans un billet dédié, tiens 🙂

5 Juin 2002 : la Suite Mozilla 1.0 sort enfin. Comme le projet d’origine, elle comprend le navigateur, le client courrier et forums, un client d’IRC et un éditeur de pages HTML.

Septembre 2002 : un petit groupe de développeur décide de scinder le navigateur du reste du code de la suite. C’est le projet Phoenix qui vient de naître.

9 Novembre 2004 : Mozilla Firefox 1.0, descendant de Phoenix sort enfin.

Mars 2005 : la Fondation Mozilla décide ne plus travailler sur le code source de la suite pour se concentrer sur le duo Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

Juillet 2005 : le SeaMonkey Council annonce que la suite continuera de survivre sous le nom de SeaMonkey.

30 janvier 2006 : SeaMonkey 1.0 est publié.

Au moment où je rédige cet article, le 10 juillet 2017, la dernière version disponible de SeaMonkey est la version 2.46, sorti en décembre 2016.

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Vieux Geek, épisode 86 : DrOrca, le « pseudo-navigateur » internet basé sur Mozilla Firefox.

Durant des années, en gros de la sortie de MS-Windows XP à celle de MS-Windows Vista, soit de 2001 à 2006, le marché des navigateurs internet a été celui du quasi-monopole d’Internet Explorer.

Pour contourner ses limitations ergonomiques, par exemple l’absence d’onglets de navigation, nombre de codeurs ont créé des « pseudo-navigateurs » qui était en réalité des surcouches graphiques pour le moteur d’Internet Explorer jusqu’à sa version 11, Trident.

L’un d’eux qui existe toujours de nos jours, AvantBrowser eut envie entre 2005 et 2009 de proposer une autre option : celle d’utiliser Gecko, le moteur utilisé par Mozilla Firefox pour proposer du choix.

En octobre 2005, je pondais un court article proposant un fichier pdf, toujours disponible d’ailleurs. Après quelques recherches, je me suis aperçu que DrOrca, devenu Orca Browser a survécu jusqu’à fin 2009. En effet, via le site Major Geeks, j’ai pu apprendre que l’ultime version a été une 1.2 build 6.

J’ai donc voulu revoir à quoi ressemblait ce « pseudo-navigateur ». J’ai retrouvé un MS-Windows 7 – sorti le 22 octobre 2009 – pour y installer OrcaBrowser…

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Vieux geek, épisode 52 : WordPress 1.5.2, mon premier WordPress…

Quand j’ai commencé à vouloir bloguer sérieusement – qui a osé rire dans la salle ? – j’ai un peu galéré avant de me décider à utiliser un logiciel dédié. J’avais d’abord pensé à Dotclear, mais j’ai fini par télécharger WordPress 1.5.2 et l’installer sur mon espace personnel free.

Il était sorti le 14 août 2005. Il était « énorme » pour l’époque. L’archive au format tar.gz pesant un peu moins de 300 Ko. La version 4.4.1 doit faire dans les 7 Mo. Soit 20 fois plus environ. J’ai aussi récupéré une version de PhpMyAdmin, un peu plus récente que celle de WordPress, car elle date de 2010.

Pour vous montrer l’ancêtre du CMS parmi les plus répandus actuellement, j’ai donc décidé d’installer une Slackware Linux de l’époque, la 10.1 sorti en mai 2005.

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Vieux Geek, épisode 31 : Le premier Mac Mini d’Apple.

Nous sommes le 11 janvier 2005. Lors du Macworld Conference & Expo de l’année, en parallèle du premier iPod shuffle, Steve Jobs annonce le Mac le plus abordable, financièrement parlant, le MacMini.

J’ai utilisé un exemplaire de ce premier MacMini. J’avais le modèle utilisant un PowerPC G4 à 1,42 Ghz, un disque de 80 Go, 512 Mo de mémoire vive, et un lecteur de DVD qui était aussi graveur de CD. Fourni avec MacOS-X Panther (10.3), j’avais acheté à l’époque MacOS-X Tiger (10.4). Il ne fallait lui rajouter qu’un écran, un clavier et une souris. C’était une machine pour inciter les utilisateurs de MS-Windows XP d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs 🙂

C’était – malgré son petit prix pour du Mac (649€ de mémoire) – une bonne machine, bien qu’un peu fragile. Si vous jetez un oeil dans les archives du blog entre les mois de septembre 2005 et février 2006, vous verrez quelques articles que j’avais écrit avec, et un style assez différent 😉

C’était aussi un machine franchement bien équipée pour l’époque, malgré sa compacité, côté ports : 2 ports USB 2.0, un port Firewire, un port ethernet, et un port modem classique en option.

Ce fut mon seul Mac. Avec le recul, je le regrette un peu, mais ce fût aussi le début de la création d’une prison dorée qui est de plus en plus présente dans la stratégie d’Apple de nos jours. D’ailleurs, c’est un peu la cinquième roue du carosse, surtout quand on voit que sur certains plans, la version en 2012 est plus intéressante que sa version sortie en 2014 !

Je voulais pour les 10 ans du premier Mac Mini, qui était un bijou de design, écrire un petit article. C’est une page sombre de mon passé de passionné d’informatique. Après tout, il faut bien avoir aussi commis des erreurs dans sa vie, non ? 🙂