Vieux geek, épisode 387 : « Shadow of the Beast »… Jeu ou démo technique jouable ?

Nous sommes en 1989. L’amiga 500 de Commodore vient juste de souffler sa deuxième bougie. Déjà considéré comme l’ordinateur 16 bits de référence, il est chouchouté par les éditeurs. Cependant, un qui est connu pour toujours pousser les limites techniques de l’ordinateur cible d’un jeu, se décide de frapper un grand coup.

Un studio du nom de Reflections développe un jeu qui mettra la barre haute pour la suite. « Beast » aussi connu sous le nom de « Shadow of the Beast ». L’histoire est celle d’un enfant, Aarbron enlevé à ses parents. Séquestré dans le temple de Necropolis, il subira des expériences qui le transforme en créature étrange qui a tout oublié de son passé. Un jour, en regardant dans un globe magique, il apprend toute la vérité et décide de se venger de ses anciens maitres.

Une histoire assez bateau, mais qui s’intéresse à l’histoire dans un jeu vidéo ? Hein, qui ? Mais sur le plan technique, on a droit à du lourd. Des sprites nombreux et énormes, un scrolling à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux, une bande son de toute beauté composée par David Whittaker, un grand nom du domaine à l’époque.

J’ai donc fait chauffé mon ami WinUAE et j’ai demandé à avoir un Amiga 500 de 1987 avec son Kickstart 1.3.

Vous l’avez vu, l’envie d’en mettre plein la vue est une caractéristique du jeu. On se demande alors si on est en face d’un jeu ou d’une démo technique rendue ludique. 1990 verra le port du jeu sur l’Atari ST, le Commodore 64, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum. Sans oublier les consoles Sega Master System et Mega Drive, ou encore la SuperNintendo.

Deux suites suivront en 1990 et 1992, qui n’existeront que sur Amiga par contre. Je n’avais jamais touché au jeu avant de faire cet article, et je dois dire qu’en 1989, si j’avais eu ça, j’aurai été muet de surprise.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième vendredi du mois d’octobre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Elle est sortie avec sa dizaine de saveurs officielles. Qui ? La Ubuntu 23.10 voyons !
  • Toujours dans le cadre de la Ubuntu 23.10, elle a été retirée temporairement, le temps de virer une traduction haineuse qui s’est infiltrée en douce. Plus d’infos chez Phoronix et merci à BillGates dans les commentaires d’un précédent billet pour m’avoir pointer vers ce problème.
  • Vous aimez les Doom-like ? Grind en est un à moitié – pas de hauteur dans les niveaux pour le moment – pour l’Amiga 500 brut de décoffrage. Oui, c’est possible !
  • Haplo propose un nouveau port pour son jeu « Tenebra 2 », pour le ZX Spectrum.
  • Vous cherchez un bon émulateur pour les Amstrads 464/664/6128/464+/6128+/GX-4000 ? Alors la nouvelle révision de RetroVirtualMachine sera pour vous.
  • Vous aimez les jeux à la Qix où on doit réduire petit à petit l’espace vital d’un monstre ? Une version Petscii est disponble sous le nom de QIXSCII. Du Commodore Basic 2 – compilé avec Blitz – et avec une pincée d’assembleur.

Côté culture ?

Petit rappel : Un financement participatif a été lancé pour permettre la création d’un musée du jeu vidéo. Plus d’informations sur la page KissKissBankBank du projet. Le financement atteint est un record pour KissKissBankBank… Et pour les sites de financements participatif en général, je dirai.

Sur ce, bon week-end !

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce début de mois de mai 2021… Rédigé en écoutant la sublime « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak.

Côté informatique :

Côté culture :

Rien pour cette fois.

Pour finir, une petite vidéo de ma série « Clash of Frédo » consacrée à tout ce qui est répulsif dans le monde du libre en 2021. Je sais que je ne vais pas me faire que des amis, mais je m’en fiche 🙂

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂