La dernière que je consacrais un billet à ma dé-GAFAM-isation, c’était en juillet 2021. À l’époque, j’avais franchi un pas en mettant en place une instance Funkwhale. Mais depuis, rien n’a vraiment bougé.
Je n’ai aucune dépendance envers deux des cinq mastodontes : aucun produit de Microsoft, ni d’Apple.
Mes « dépendances » actuelles ?
Un compte sur Facebook qui me sert à faire pas mal de choses, et non pas uniquement partager des photos de chatons.
Un compte gmail, mon courrier électronique principal, qui existe depuis 2005, à l’époque, on s’inscrivait en recevant une invitation.
Un compte sur Amazon pour tout ce qui est culturel. Il faut le dire, se passer d’Amazon, c’est dur, limite impossible vu sa place dans le domaine de la culture.
Et puis c’est tout. Je suis bien tenté par moment d’aller sur une instance diaspora*, mais je sais que j’y trouverai un vide intersidéral ou presque.
Je ne suis pas près à mettre en place mon propre compte de courrier électronique, c’est énormément de travail pour un résultat qui n’est pas forcément à la hauteur.
Bref, ça stagne, mais je peux difficilement faire mieux que ce que je fais actuellement.
Depuis les débuts de l’informatique, on archive et compresse des données, quelque soit le type : texte, image, son, etc.
Au fil des années, il y a eu des archiveurs qui ont marqué leur époque. L’archiveur roi des années 1990, c’était ARJ qui offrait une compression plus poussée que le grand classique zip de PKZip.
ARJ ? Archiver by Robert Jung. Il existe toujours le site arjsoftware.com où on peut récupérer la dernière version en ligne de commande (sortie en 2012(??), la version 2.86) et la version pour MS-Windows, ARJ32 en version 3.20 qui apporte le support de MS-Windows 7 et 8.
L’archiveur était aussi puissant que complexe au niveau de sa ligne de commande. Mais le mieux est de vous le montrer en action.
Vous avez pu voir que les commandes et options sont plutôt nombreuses et sentent bon la grande époque du MS-DOS tout puissant. On aurait presque l’impression d’être devant des outils GNU de coreutils, pour les linuxien(ne)s qui lisent l’article.
Cependant, cela fait facilement un an que ma page LiberaPay est à 0€ mensuel. J’ai donc décidé de franchir le pas et d’aller voir sur Tipeee si l’herbe y est plus verte.
J’ai aussi décidé de ne pas mettre d’autre paliers que l’euro symbolique. Je n’avais pas envie de gérer plusieurs paliers. C’est plus simple ainsi.
Maintenant, libre à vous de m’aider à financer le serveur qui héberge à la fois le blog et l’instance peertube Ourtube.
À votre bon coeur, messieurs et dames 🙂
Ajout du 3 septembre à 17 h 25 : une vidéo explicative sur le pourquoi du comment 🙂
À la fin du mois de septembre, plus précisément le 29, le blog soufflera sa 18e bougie. Oui, 18. J’avoue que je suis moi-même étonné d’avoir fait survivre aussi longtemps le blog. Bien entendu, les billets de la période 2005 à 2012 sont troués : vidéos, images et liens invalides.
Il faut dire que j’ai utilisé sur les 18 années qui viennent de s’écouler pas mal d’hébergeurs d’images comme Picasa de Google ou encore Flickr. Sans oublier les vidéos qui restent sur Youtube avant que je ne quitte la plateforme de Google il y a bientôt 5 ans.
Depuis plusieurs années, j’ai développé une série de billets orientés rétro-ludique avec des jeux fonctionnant sur des ordinosaures – ou les émulateurs – comme le Commodore 64, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum, les ordinateurs Atari 8 bits, voire l’Apple II.
Que ce soit avec « Tenebra » et sa suite « Tenebra 2 », « Attack of the Petscii Robots », « Planet X3 », « Briley Witch Chronicles » ou plus récemment « Tower and Dragon », j’ai pu constater qu’il n’y a pas de guerres de clochers aussi poussées comme dans le monde du logiciel libre.
Allez donc faire communiquer ensemble un Debianiste, un Ubuntero, un Manjariste ou encore un Archlinuxien. Tôt ou tard des bisbilles arriveront et les fanboys / fangirls (ne soyons pas sexiste) commenceront à s’étriper virtuellement.
J’évite de tels travers. Je suis à la fois Archlinuxien (PC fixe et Raspberry Pi 4), Manjariste (PC portable) et Debianiste (eeePC 1005 HAG). Je sens déjà que certaines personnes veulent sortir la grosse artillerie pour me flinguer, virtuellement parlant.
Que les personnes en question sachent une chose : tout commentaire inadéquat sera sucré sans autre forme de procès.
Pour finir, je prendrai une citation des Inconnus dans le sketch, « Jésus II, le retour » : « Vous allez finir par vous aimer les uns les autres, bordel de merde ? »
Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois d’août 2023.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
Pour les personnes aimant les distributions GNU/Linux orientées sécurité, je demande la Kali Linux 2023.3.
Dans la série des distributions GNU/Linux qui proposent leurs propres environnements de bureau, je demande la Bodhi Linux 7.0, une base Ubuntu avec Moksha Desktop, un fork d’enlightenment.
Il y a une semaine – au moment où je rédige cet article, le 18 août 2023 – que je parlais pour la première fois en long, en large et en travers du dungeon crawler « Tower and Dragon ».
Comme je le disais, j’étais impressionné par le niveau de finition, surtout quand on sait quelles contraintes techniques étaient imposées.
J’en étais à l’époque du premier billet arrivé au troisième niveau de la tour, sur les quatre plus le niveau du boss final qui est impressionnant. Pour tout dire, j’ai dû m’y prendre à 3 fois pour savoir comment gérer le boss et le vaincre.
J’avais quand même atteint le niveau 9 en terme d’expérience, ce qui voulait dire vider consciencieusement chacun des niveaux intermédiaires.
Certains adversaires m’ont botté durement l’arrière-train, comme les mini-démons qui sont vraiment une plaie à vaincre.
Sans spolier le jeu, la fin est vraiment touchante. Rien que pour cela, ça récompense le fait de s’être investi jusqu’à 35 minutes par niveau pour les explorer complètement, car les passages secrets sont plutôt nombreux.