Planet-X3, le RTS pour les personnes qui n’aiment pas les RTS ? :)

Je dois l’avouer, je n’ai jamais été un grand fan des RTS. Même si j’ai été initié à Starcraft par des amis, je dois dire que ce n’est pas mon genre préféré en tant que jeu vidéo.

Cependant, il y a un titre sorti en 2019 qui a réussi à me faire un peu plus aimer ce genre de jeu vidéo. Il s’agit du projet Planet-X3 développé par David Murray, alias The 8-Bit Guy. Je me suis abonné à sa chaine youtube il y a environ deux ans et demi.

En 2017, David Murray avait sorti Planet-X2 pour le Commodore 64, suite d’un jeu qu’il avait développé à l’origine pour le Vic-20, qui s’appelait Planet-X1. N’ayant pas de Commodore 64, et Vice n’étant pas trop mon ami, j’ai suivi avec intérêt le développement du titre pour PC.

Quand il est sorti, je ne l’ai pas acheté. Pour tout dire, je n’ai ni une machine cible – étant donné que le minimum technique est un 8088 à 4,77 mhz et 256 Ko de mémoire vive – et que la version physique était assez onéreuse. Oui, c’est un jeu à destination de ce genre d’ordinosaure qui fonctionne très bien dans DosBox soit dit en passant. Les graphismes sont très bons, spécialement ceux de la version VGA 😉

J’attendais aussi l’arrivée de partie enregistrée en vidéo pour donner sa chance au jeu. Et quand j’ai pu voir la vidéo, j’ai fini par craquer pour une version numérique. Surtout qu’elle est passée de 15$ à 10$.

Vous ne perdez pas au change : le jeu en version image de disquettes (360 et 720 Ko), la version pour émulateur et surtout la bande son originale dans plusieurs formats, le manuel d’instructions – qui est très bien fait et surtout le manuel qui contient les 13 cartes du jeu. Et certaines sont coriaces… Oui, je parle de toi « Inferno » !

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Vieux Geek, épisode 212 : Nitemare-3D, énième Wolf3d-like, ni le meilleur, ni le pire !

Dès qu’un jeu vidéo connait le succès, les clones arrivent et se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Cela a été le cas avec Wolfenstein3D sorti en 1992.

On a eu droit à de bonnes surprises, comme Blake Stone et Corridor 7 ou encore Ken’s Labyrinth, mais aussi de sombres merdes comme Terminator The Rampage.

En 1994, pour suivre la mode, David P. Gray, plus connu pour sa série de jeux d’aventures « Hugo » se lance à son tour et propose son clone de Wolfenstein 3D. Ici, pas de méchants nazis à combattre. On est juste propulsé dans le monde d’Hugo qui doit sauver sa petite amie Pénélope des griffes d’un docteur du nom de Hammerstein.

On est plus dans le registre des films d’horreur. Au lieu d’avoir une action constante, on est plus dans la – mauvaise – surprise et dans les puzzles.

Cependant, on se perd très facilement, et les adversaires font très mal, même au niveau de difficulté le plus bas.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 26 : OpenGem.

Il y a eu quelques projets pour proposer une interface graphique pour MS-Dos. J’ai parlé ainsi de DosShell proposé par Microsoft ou encore de ViewMax développé pour le DR-DOS.

Mais il n’y a pas eu qu’eux. Un environnement concurrent a existé à l’époque c’était GEM. Aucun rapport avec un dessin animé des années 1980. GEM = Graphical Environment Manager. Son incarnation la plus célèbre étant celle disponible sur TOS de l’Atari ST.

En 1999, le code du GEM est libéré et le projet FreeGEM est lancé. Une des ses versions les plus utilisables, c’est OpenGEM.

Développé en collaboration entre Shane Coughlan et l’équipe de FreeGEM, cela offre un environnement prêt à l’emploi. Bien que disponible pour FreeDOS, on peut aussi l’installation du PC-DOS et MS-DOS entre autre. J’ai récupéré sa dernière version disponible, une 7.0rc3, en date d’avril 2018.

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Vieux Geek, épisode 183 : DosShell, l’interface graphique pour MS-DOS 4 et 5 de Microsoft.

En 1988, Microsoft qui n’est pas encore le géant que nous connaissons de nos jours vient de se prendre deux fiascos monumentaux dans le domaine des interfaces graphiques utilisateurs.

Après le mochissime MS-Windows 1.x, évoqué dans l’épisode 144 de la série vieux geek et sa version 2.0 qui n’est guère mieux, Microsoft se reconcentre sur son produit phare, MS-DOS.

En juin 1988, la version 4.0 de l’OS en ligne de commande de Microsoft sort. La loi des séries continue et c’est une version franchement plantogène qui sort et qui souffre de problème de compatibilité. Une version 4.0.1 un peu plus stable sort, mais le mal est fait.

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Vieux geek, épisode 85 : les oubliés MS-Word 5.5 et 6.0 pour MS-DOS…

Même si j’utilise couramment LibreOffice Writer pour mes textes plus ou moins sérieux, plus ou moins administratif, j’ai comme de nombreuses personnes qui ont fait leurs premières armes sur PC au milieu des années 1990 commencés sur MS-Word 6.0 pour MS-Windows 3.1, et pour les plus friqués à l’époque sur MS-Word 7.0 (alias 95) pour MS-Windows 95.

Même si j’ai pu via mon – inutile ? – passage sous les drapeaux récupérer la totalité du pack MS-Office 4.2, il ne faut pas oublier que la carrière de Microsoft Word pour MS-DOS ne s’est pas arrêté en 1992 avec la popularisation de MS-Windows 3.1. Loin de là.

Après avoir fouillé aux endroits bien pourvus en dinosauriciels, j’ai pu mettre la souris sur le duo MS-Word 5.5 pour MS-DOS (en français) sorti en 1991, et un MS-Word 6.0 pour MS-DOS (en anglais) sorti en… 1993 !

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 4 : FreeDOS.

Pour ce quatrième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de FreeDOS. C’est le pendant du projet ReactOS dont j’ai parlé dans l’épisode 2 de cette série de billet, le 17 décembre 2015.

Le but de FreeDOS est simple : proposer un clone de MS-DOS en logiciel libre. Vu l’énorme logithèque développée pour MS-DOS, le projet confirme son utilité. Il est né en 1994. Alors que Microsoft travaille sur la quatrième version majeure de son environnement MS-Windows à destination des particuliers pour succéder à MS-Windows 3.1 du nom de code de Chicago (alias MS-Windows 95), il annonce que MS-DOS ne sera plus vendu séparément. Un développeur, Jim Hall qui appréciait la simplicité de MS-DOS fut ulcéré.

Il se lança donc dans le projet de faire son propre MS-DOS. Appellé dans un premier PD-DOS pour Public Domain-DOS, il devint rapidement FreeDOS. Mais vu l’énormité du projet, il faudra 4 ans pour qu’une première version alpha sorte et 12 ans pour que la première version officiellement stable, dite 1.0 voit le jour. 6 ans de plus pour que sorte en 2012 la version 1.1 de ce DOS. Qui est largement meilleur que le MS-DOS d’origine : support des CD et du réseau, un shell amélioré (dont l’auto-complétion), le support des noms de fichiers dit longs (au dela du duo 8 caractères et 3 caractères pour l’extension) pour ne citer que les améliorations principales 🙂

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Vieux Geek, épisode 20 : les jeux sous MS-DOS, quelle galère !

C’est grâce un fil lancé par Jean Sebastien Sauvage sur Google+ et une remarque de Lionel Hilaire que j’ai eu l’idée de cet article. Je veux parler des jeux de la grande époque du MS-DOS.

Il faut dire que jusqu’à ce que les jeux se lancent directement et uniquement sous MS-Windows (en gros vers 1999), il fallait jongler avec les réglages des jeux pour avoir le son, ou encore la souris fonctionnelle.

Il faut le dire haut et fort : MS-Dos était surement le système le plus pourri au niveau de la gestion de la mémoire, ou encore du matériel sonore.

Il faut dire que MS-Dos avait une vision spéciale de la mémoire. Conçu à l’origine pour ne fonctionner au maximum qu’avec 640 Ko de mémoire, car on considérait qu’en 1981, 640 Ko seraient long à atteindre. Et si l’on en croit la citation de Bill Gates faite en 1989, c’était trop optimiste.

I have to say that in 1981, making those decisions, I felt like I was providing enough freedom for 10 years. That is, a move from 64k to 640k felt like something that would last a great deal of time. Well, it didn’t – it took about only 6 years before people started to see that as a real problem.

Ce qu’on peut traduire par :

Je dois dire qu’en 1981, en prenant ces décisions, j’avais l’impression de proposer assez de liberté pour 10 ans. Autrement dit, le passage de 64k à 640k était vu comme une transition assez longue. Eh bien, ce ne fût pas le cas – il a fallu environ 6 ans seulement avant que les gens commencent à y voir un vrai problème.

Ce qui en a résulté un gloubiboulga infame de couches successives qui saucissonnait la mémoire vive. En gros :

  1. Mémoire conventionnelle : les 640 premiers Ko
  2. Mémoire supérieure : les 384 Ko suivants
  3. Mémoire étendue : le reste de la mémoire

Au secours !!!!

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Vieux geek épisode 2 : ah les compresseurs de mémoire et autres accélérateurs de téléchargements :P

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique, c’était en 1989. Ma première machine, un Amstrad CPC 6128 (qui coutait 4000 francs à l’époque, soit en gros 610 €) était un monstre de puissance pour son époque, surtout pour les machines 8 bits : 128 Ko de mémoire vive, des disquettes 3 pouces contenant au maximum 360 Ko sur les deux faces, jusqu’à 27 couleurs en simultané (en codant en assembleur Z80 à un bon niveau) et une logithèque énorme.

J’ai passé une énorme partie des après-midi de mes années lycées à saisir des listings basic de plusieurs pages (plusieurs dizaines quand c’était pour saisir des programmes en langage machines).

Pour les programmes en Basic, je m’amusais à optimiser le code, en virant les commentaires inutiles, voir en compressant les lignes quand c’était possible. Il faut dire qu’un programme en Basic de 20 Ko, c’était énorme.

Déjà à l’époque, on faisait tout pour économiser l’espace pris. Il faut dire que les disquettes 3 pouces étaient assez onéreuses (20 francs pièces, oui 3 €). J’utilisais cet ordinateur de 1989 à 1994. En 1994, j’investis dans un Amiga 1200, puis en début 1995, dans mon premier compatible PC. Un Cyrix 486DX2 à 66 Mhz, 4 Mo de mémoire vive, 400 Mo de disque. Et c’est tout. Pas de carte son, ni de lecteur optique.

A l’époque on achetait des kits multimédias comprenant carte son et CD-Rom. Ma machine fonctionnait alors avec le duo MS-DOS 6.22 et MS Windows 3.1x. Je me souviens même des disquettes de mon exemplaire de Doom (4 disquettes) acheté 150 francs (22,8€) à l’époque.

A l’époque, la mémoire vive est hors de prix, et donc économiser le moindre octet est une priorité. Avec son MS-DOS 6.22, Microsoft propose un outil qu’on appelle memmaker. Il déclare optimiser l’agencement de la mémoire. Mais ce n’est pas le seul. Il existe aussi des outils comme Magnaram de Qemm par exemple ou RamDoubler de Connectix.

J’avoue que j’ai toujours trouvé ce genre d’outils assez inutile. Le seul vrai moyen d’être tranquille, ce n’est pas d’augmenter la mémoire vive ?

Passons quelques années, et voici l’année 1997. J’ouvre un compte sur AOL, qui ne l’a pas fait à l’époque ?, et l’année d’après, j’ai un vrai accès internet avec feu Club-Internet. J’ai alors une connexion de folie… Du 33,6 Kb/s en RTC. C’est à cette époque où l’on payait l’internet à la minute – car les forfaits étaient vite mangés – que sont apparus les accélérateurs de téléchargements.

Ces logiciels qui sont plus de la poudre aux yeux qu’autre chose, même si l’un des plus célèbres existe encore (Download Accelerator Plus pour ne pas le nommer) noie les serveurs de téléchargements sous les requêtes pour fractionner les téléchargements, et donner l’impression que tout va plus vite.

Alors que ce qui n’apporte vraiment une meilleure vitesse, c’est un plus gros débit ! J’ai eu de l’adsl depuis 2002, et j’ai appris une chose : rien ne vaut un meilleur débit pour avoir des téléchargements plus rapide 😀

Et on pourra trafiquer les réglages tous les logiciels nécessitant une connexion à un réseau. On ne pourra améliorer sa vitesse que par une augmentation de la taille du tuyau, et par rien d’autre.