Le rétroludique ne se limite pas aux ordinosaures 8 et 16 bits :)

Dans un billet récent, je parlais du matériel rétroludique, en m’attardant sur le Commodore 64, étant donné que j’ai récemment acquis un lecteur de disquettes 1541. Mais le rétroludique ne se limite pas aux ordinateurs de Commodore (du PET à l’Amiga), d’Atari (8 et 16 bits), de Sinclair, ou encore d’Amstrad, pour rester dans les grands noms.

Il y a un rétroludique que je trouve moins répandu, c’est celui du PC avec MS-DOS. C’est une scène homebrew qui est moins active – à ce que je peux voir avec seulement 241 réponses sur itch.io loin des 1435 réponses du C64 – que les scènes homebrews 8 et 16 bits. Ce qui est dommage. Il est vrai que des émulateurs comme Dosbox-X font largement le travail, car on peut les configurer comme on veut côté microprocesseur, circuits vidéo, etc. On peut aussi utiliser PCem ou 86Box pour une expérience plus proche de l’original, sans avoir à se trimballer du matériel parfois vieux de 25 ans, voire plus.

Je possède un IBM PC 300GL de 1998 sur lequel j’ai installé MS-Windows 98 en configurant le démarrage pour qu’il s’arrête à l’étape MS-DOS. Il m’a suffit de modifier le fichier MSDOS.SYS en modifiant l’option BootGUI en passant la valeur utilisée à 0.

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Vieux geek, épisode 396 : Jazz Jackrabbit, quand Epic tentait de rivaliser avec le hérisson bleu !

Nous sommes en 1994, et en cette année Epic Megagames décide de proposer une version pour MS-DOS de Sonic sous le nom difficile prononçable sans bafouiller, j’ai nommé Jazz Jackrabbit. Un lapin (lièvre ?) vert armé d’un flingue. Oui, c’est du bizarre 🙂

Jazz, c’est un lapin vert, armé jusqu’aux dents, qui court à toute vitesse dans des niveaux colorés, le tout avec une bande-son techno qui ferait rougir un Amiga. Et très fluide sur un 486 DX2 66 Mhz. Par contre, il faut éviter de lancer le jeu sur un PC équipé d’un processeur au-dela des 200 Mhz, car ça plante au démarrage.

Le but de Jazz est simple : sauver à la fois Eva Earlong et la planète Carrotus des griffes de démoniaques tortues. Une version moderne de la fable de Jean de la Fontaine ?

Comme pour tous les jeux de l’époque, il est de bon ton de se moquer du joueur qui sélectionne une difficulté trop simple. Et aussi, on a droit à la version shareware avec le premier épisode, 5 autres étant disponibles si on portait la main au portefeuille.

Vous l’avez vu, le jeu est rapide, fluide et même si Sonic est parfois plus rapide, on a souvent une impression de vitesse qui est agréable. Il y a eu au moins une suite, sortie pour MS-Windows, mais je dois dire que je ne l’ai pas connu. Un bon jeu pour se détendre et passer une petite dizaine de minutes sans se prendre la tête.

En vrac… Rétroludique :)

J’ai décidé de poster vers le 24/25 de chaque mois, un petit en vrac’ de jeux rétroludiques qui n’aurait pas proposé suffisamment de matières pour faire un article dédié.

On va commencer avec un casse-tête plutôt sympathique, sur le Commodore 64, du nom de « Four or More ». Le principe est simple : faire disparaître 36 billes en 9 coups maximum. On sélectionne une bille avec le bouton de tir du joystick, on la déplace où on veut et on relâche. Seule limite ? Il faut aligner horizontalement ou verticalement 4 billes ou plus pour les faire disparaître.

Le jeu se trouve sur itch.io et voici une vidéo qui montre le jeu en action… Bonne chance pour arriver aux 36 billes. Mon record ? 25 ou 26…

Tout autre domaine, un jeu d’aventure pour le MS-DOS, j’ai nommé « Maura and Ash », disponible sur itch.io. On se trouve dans un vaisseau en panne, que l’on doit réparer seul. Même s’il existe des versions pour Windows et Linux, c’est un jeu d’aventure sympa dont le seul défaut est de faire de la politique. Et je n’aime pas le mélange des deux.

À découvrir néanmoins. Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre comment acquérir la première centaine de points dans le jeu, sachant que le score maximum est 555 points et que je perd toujours au même moment. Peut-être aurez-vous plus de chance 🙂

Dernier jeu, on retourne dans le monde du Commodore 64, un jeu de gestion et de stratégie qui vous fait gérer votre tribu en pleine période glaciaire. Son nom, « The Tribe », disponible sur itch.io. Plutôt difficile et survivre tient de la chance 🙂

C’est tout pour cette fois. Bon jeu !

Vieux geek, épisode 393 : GEM 1.x, la seule version vraiment utilisable de GEM.

Nous sommes en 1985, et l’informatique avec une interface graphique n’existe pour la personne lambda que depuis 2 ans, avec les projets LISA et MacIntosh d’Apple.

Autant le dire, rien pour les quelques utilisateurs de PC à l’époque. C’est alors que Digital Research – surtout connu pour avoir proposer CP/M dans les années 1970 – sort son interface graphique, GEM alias Graphical Environment Manager.

C’était une surcouche à MS-DOS/PC-DOS pouvant exploiter une souris. Évidemment, avec des fenêtres qui se superposent, Apple foutra un procès au cul de Digital Research, et dès la version 2.x, les fenêtres seront fixes. Un peu à l’image de MS-Windows 1.0x, comme je l’avais déjà abordé dans un article de mars 2019.

J’ai donc pris PCem, et j’ai construit un clone de PC AT avec un processeur 286, 1 Mo de mémoire et 30 Mo de disque dur. J’ai installé dessus PC-DOS 3.0, et j’ai rajouté GEM 1.2.

Vous avez pu le voir, c’est un environnement plutôt moderne pour 1985. Comme je l’ai dit les versions suivantes ont vu l’ergonomie être sacrifiée à cause d’Apple. Finalement, le code de GEM 3.x a été ouvert en 1999 et cela a donné FreeGEM, puis OpenGEM dont j’ai parlé en mai 2020. Ce dernier étant disponible avec FreeDOS. Mais déjà une telle interface en 1985, ça valait son pesant de cacahuètes 🙂

« The Chamber Beneath », un très bon rogue-like pour MS-DOS en CGA.

Je vous vois tout de suite arriver : c’est du CGA, ça va être moche, avec des couleurs pas agréables à la vue. Mais détrompez-vous. C’est via un article du site genesis8bit.fr que j’ai appris l’existence du jeu que vous pouvez trouver sur itch.io.

Ce jeu a deux particularités :

  • À chaque nouvelle partie, un nouvel objet sacré qui a été volé est présenté.
  • La ville de départ est générée procéduralement, ainsi que les niveaux souterrains.

Ce qui promet une jouabilité assez importante, malgré les défauts de la génération procédurale par moment. Et comme tout bon rogue-like, vous perdrez de nombreuses parties avant d’intégrer les mécaniques du jeu pour aller toujours un peu plus loin. Je vous conseille fortement de lire les notes de publications. Ça aide pour survivre.

J’ai donc fait une courte vidéo avec une partie toute aussi courte pour vous présenter rapidement le jeu. Et j’ai mal suivi les recommandations du guide de démarrage rapide, ce que j’ai payé cash rapidement. Mais le but est de présenter le jeu.

Vous avez pu le voir, je suis un peu rouillé en ce qui concerne les rogue-like. Mais je ne désespère pas d’avoir une partie qui dépasse les 20 minutes avec de l’entrainement. Ce jeu est simplement excellent et montre que CGA ne veut pas forcément dire moche.

Bon jeu… et bonne chance surtout !