Quand la route de l’Enfer est pavée de bons sentiments, ça donne l’outil ArchInstall.

Dans les notes de publication du mois d’Avril 2021, Archlinux annonçait l’arrivée d’un outil d’installation automatisée, ArchInstall.

Même si officiellement il est chaudement recommandé de passer par une installation à la main, cet outil qui est encore assez jeune peut être considéré comme « canonique » par les modérateurs du forum d’Archlinux.

D’ailleurs l’outil en question a sa page dans le wiki d’Archlinux.

Mais c’est ici où les choses se gâtent rapidement et qu’on peut se dire que cet outil est trop jeune pour être intégré dans l’image officielle. En effet, voici la liste des choses qu’on ne peut pas faire avec cet outil :

  1. Choisir son partitionnement
  2. Choisir d’avoir ou pas un espace de swap
  3. Choisir son gestionnaire de démarrage
  4. Choisir comment trier les miroirs de paquets pour l’installation

Il y a aussi le fait que l’outil est muet quand il fait le tri des miroirs de paquets, ce qui donne l’impression qu’il s’est planté alors que ce n’est pas le cas. Il y aussi le fait que les locales sont peut-être demandées, mais elles ne sont pas appliquées correctement.

En clair, vous vous retrouvez avec un système en Anglais américain même si vous avez choisi une autre locale. J’ai fait une vidéo d’une quinzaine de minutes qui montrent l’engin en action et ses nombreuses limitations.

On peut dire que l’outil est très jeune, mais il est aussi très psychorigide. On est loin de la souplesse d’une installation manuelle ou encore passer par l’outil Anarchy voire prendre une EndeavourOS et lui sortir ses spécificités, car je le rappelle, EndeavourOS est une Archlinux à 99,9% comme je l’avais montré en septembre 2019.

Bref, pour le moment, fuyez cet outil qui est bien trop vert pour être considéré avec un peu de sérieux.

Fake86, l’émulateur de processeurs 8088/8086 tombé dans l’oubli… Et c’est bien dommage.

La plupart du temps, quand on veut lancer un jeu MS-DOS, la solution la plus pratique, c’est Dosbox ou un de ses nombreux forks, comme Dosbox-X. Il est vrai que sortir l’artillerie lourde du genre VirtualBox/Qemu/VMWare – pour installer un MS-DOS et les jeux qui vont bien, c’est un peu comme vouloir écraser une mouche avec une bombe thermonucléaire.

Au début des années 2010, il y avait un projet, Fake86 qui proposait justement d’émuler un processeur de la génération Intel 8088/8086 pour lancer MS-DOS et quelques jeux. En effet l’émulateur apportait le support des cartes sons comme l’Adlib ou encore la Sound Blaster 16.

Cependant, le projet s’est arrêté en 2013. Sur le site officiel de Fake86, la dernière publication date d’octobre 2012 et sur le dépot sourceforge, l’ultime version date de septembre 2013.

C’est en fouillant AUR que j’étais tombé sur la page de fake86. À cause de la vieillesse du code, il est impossible à compiler, le processeur s’arrêtant avec le message suivant :


/usr/bin/ld: /tmp/ccPgMTA6.o: in function `runconsole':
console.c:(.text+0xc4): warning: the `gets' function is dangerous and should not be used.
collect2: error: ld returned 1 exit status

En faisant des recherches pour trouver un fork, je suis tombé sur une page github avec du code récent et qui compile sans aucun problème.

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce chaud début du mois d’avril 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, parlons du « Jardin des délices » de Jérome Bosch, toile très connue. Sur le cul d’un de damnés, il y a une partition… Une personne l’a déchiffré et l’a interprété.

Bon week-end 🙂

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, posté mardi soir et non mercredi matin, cause emploi du temps chargé en ce moment.

Côté informatique :

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Gnome 40, une migration presque en douceur.

C’est via une information relayée par un ami au pseudonyme patissier que j’ai appris que la Manjaro Linux qui fait fonctionner mon vieil ordinateur portable – un Toshiba à base de processeur Intel T4200 qui remonte à l’époque de la transition de MS-Windows Vista vers MS-Windows 7 – que Gnome 40 était disponible.

La Manjaro Linux en question est une Tux’n’Vape Mate migrée il y a environ six mois vers Gnome. Elle est sur le canal unstable, en clair celui qui est la version de développement de la Manjaro Linux stable.

La migration ne s’est pas trop mal passée, mais j’ai perdu quelques extensions au passage :

  1. OpenWeather qui affiche la météo dans la barre supérieure. Un bug est ouvert en ce qui concerne le passage vers Gnome 40.
  2. Dash-to-dock pour avoir le dash toujours visible, avec un bug ouvert lui aussi.

Le reste ne s’est pas trop mal passé. J’ai pu avoir un support de Gnome 40 dans Pamac via l’utilisation de mon paquet AUR pamac-aur-git qui est désormais étiquetté – du moins au moment où je rédige cet article comme une version 10.1.0beta dont une des principales nouveautés est le support de Gnome 40 justement.

Je me suis demandé ce que donnait la préversion de Gnome 40 disponible – au moment où je rédige l’article, le 28 mars 2021 – dans le dépôt Gnome Unstable. Étant déjà utilisateur d’Archlinux testing – avec les hauts et les bas que cela implique – j’ai franchis le pas.

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