Il est temps peut-être d’enterrer les machines à processeurs Intel et AMD en 32 bits, non ?

Oui, on va me dire que je suis sacrilège, un enfant de trottoir, que je veux envoyer à la poubelle du matériel parfaitement fonctionnel. Déjà commençons par un point : j’écris ce billet le 26 avril 2020, soit une poignée de jours après la sortie de la nouvelle version supportée 5 ans de la distribution reine, celle qui est synonyme dans le grand public de Linux, j’ai nommé Ubuntu.

Comme le dit si bien NextINpact dans son article dédié à la sortie de la Ubuntu Focal Fossa :

[…]
Avant de plonger dans les nouveautés de Focal Fossa, signalons que cette version 20.04 prend en charge les scénarios de mises à jour depuis19.10 (la dernière classique) et 18.04 (la dernière LTS). Mais attention pour cette dernière : la nouvelle venue est exclusivement 64 bits et ne pourra donc pas réaliser une « upgrade » sur une machine à processeur 32 bits.
[…]

Petite parenthèse : n’étant pas abonné à NextInpact, j’ignore ce qu’il dise sur la volonté de Canonical de forcer l’adoption du snap. J’ai fait une petite vidéo pour exprimer mon point de vue ici.

Refermons la parenthèse.

Oui, sacrilège, on ne peut plus avoir la dernière Ubuntu LTS avec un processeur Intel ou AMD en 32 bits. Pour mémoire, en dehors de la période des mini-ordinateurs à la eeePC qui ont permis de produire des sombres étrons comme les processeurs Intel Atom, les deux principaux fondeurs de micro-processeurs pour ordinateur ne propose que des processeurs en 64 bits depuis fin 2003 voire mi-2004. Soit 16 ans !

J’ai retrouvé un dossier d’Hardware-fr sur l’Athlon64 à sa sortie en date de septembre 2003. Pour l’équivalent chez Intel, l’EMT64, c’est sur un artiocle d’août 2004.

Et oui, les derniers Pentium 4 étaient en 64 bits, notamment les 6xx et suivants. Pour les ordinateurs portables, c’est un peu plus complexe 🙂

Les vieux processeurs sont-ils pour autant condamnés à l’abandon si on est fidèle à la distribution de Canonical ? Que nenni ! Si on en croit le wiki d’Ubuntu, la 18.04.x LTS arrivera en fin de vie standard en… avril 2023 ! Merdre, encore 3 ans. Et on peut espérer, si on sort l’argent avoir 5 ans de prologation, soit avril 2028. Donc 8 ans.

Il est vrai qu’en 2023, utiliser des logiciels non critiques comme une vieille version de LibreOffice, la 6.0.x, alors que la 7.x.y voire 8.x.y sera la version supportée par les développeurs de la Document Foundation, ça ira… Mais est-ce que des ordinateurs qui ont souvent au grand maximum 4 Go de mémoire vive sont utilisables pour de la bureautique classique ?

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Linspire 7 et Freespire 3 : de la nécrophilie libre comme fond de commerce ?

Oui, je suis d’accord, le titre n’est pas des plus agréables à lire, mais c’est la première impression qui m’est venue quand j’ai appris que l’équipe qui développe BlackLab Linux a relancé le duo Linspire et Freespire. J’avais parlé du Freespire d’origine, racheté par Xandros dans un billet vieux geek de fin novembre 2015.

Cette volonté de surfer sur un projet assez connu et qui a mal fini sa vie, c’est un grand classique dans le monde du libre. Qui a parlé des soeurs ennemies descendantes de la distribution au chapeau magique ? 🙂

Dans l’annonce de publication du projet, on s’aperçoit que les deux produits, dont la version commerciale est vendue 79,99$ la licence sont assez proches. La recette ?

Remplacez :

  • Mozilla Firefox par Google Chrome
  • Geary par Mozilla Thunderbird et les outils complets pour la gestion des agendas
  • le duo Abiword et Gnumeric par LibreOffice
  • Le lecteur multimedia Parole par VLC

Ajoutez (en dehors des deux dernières entrées de la liste) :

  • Wine
  • Rhythmbox
  • Mono (pour avoir le support des technologies .Net)
  • VirtualBox
  • Les outils de support du xfs, jfs, zfs et du btrfs…
  • BleachBit
  • ClamAV avec son interface ClamTk (?)

Difficile de justifier les 80$ demandés, non ? J’ai donc fait récupérer l’image ISO de la version dite gratuite. Pour résumer, c’est une Xubuntu 16.04.x LTS revampée et remastérisée avec l’outil PinguyOS builder ou un outil de ce style.

fred@fredo-arch ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c http://distro.ibiblio.org/blacklab/freespire/freespire-3-x64.iso
–2018-01-08 15:14:16– http://distro.ibiblio.org/blacklab/freespire/freespire-3-x64.iso
Résolution de distro.ibiblio.org… 152.19.134.43
Connexion à distro.ibiblio.org|152.19.134.43|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1461714944 (1,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « freespire-3-x64.iso »

freespire-3-x64.iso 100%[===================>] 1,36G 522KB/s ds 48m 33s

2018-01-08 16:02:50 (490 KB/s) — « freespire-3-x64.iso » sauvegardé [1461714944/1461714944]

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UbuntuBSD, encore une volonté de vouloir greffer une tête de berger allemand sur un corps de chihuahua ?

Je ne veux pas imaginer la gueule du résultat. C’est pourtant la même idée qui est derrière le projet UbuntuBSD. Comme pour les projets Debian GNU/kFreeBSD ou encore PacBSD, c’est de prendre un environnement basé sur les outils GNU avec un noyau FreeBSD.

Pour le projet de la communauté Debian, les dernières images ISO pour une version basée sur la Debian Jessie avec un noyau FreeBSD au moment où j’écris cet article – le 21 mars 2016 – date du… 1er août 2015.

Quant au projet PacBSD (anciennement ArchBSD), si le dépot github bouge encore, les derniers paquets précompilés datent du 1er janvier 2016.

En ce qui concerne UbuntuBSD, j’en ai entendu parlé via un article posté sur la framasphere*.

Je suis donc allé sur le site du projet, hébergé par SourceForge.

Pour schématiser l’ensemble : vous prenez une Xubuntu 15.10 et vous greffez une base FreeBSD 10.1, alors que FreeBSD 10.2 est sorti en août 2015… Et vous croisez les doigts pour que l’ensemble démarre… Joie 🙂

J’ai donc récupéré l’image ISO de la béta 2 pour voir la tronche du résultat.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/ubuntubsd/efsd/ubuntuBSD-15.10%7EBETA2-amd64.iso
–2016-03-20 21:44:12– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/ubuntubsd/efsd/ubuntuBSD-15.10%7EBETA2-amd64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 893837312 (852M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « ubuntuBSD-15.10~BETA2-amd64.iso »

ubuntuBSD-15.10~BET 100%[===================>] 852,43M 3,15MB/s in 4m 40s

2016-03-20 21:48:52 (3,04 MB/s) — « ubuntuBSD-15.10~BETA2-amd64.iso » sauvegardé [893837312/893837312]

VirtualBox dans lequel j’ai créé une machine FreeBSD a été mon ami. Le terme béta étant bien pratique pour cacher un produit qu’une équipe plus consciencieuse aurait qualifié d’alpha.

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BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ?

Fin mars 2015, je me fendais d’un billet assassin sur la Black Lab Linux 6.5. Cette distribution dérivée de la Xubuntu 14.04 LTS souffrait d’un mal étrange : celui d’avoir l’installateur qui se plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines quand on veut utiliser une autre langue que l’anglais.

Près de 9 mois sont passés et la Black Lab Linux 7.01 a été publiée. Cette fois, la Xubuntu 14.04 LTS a été affublée d’une ergonomie et d’une présentation à la BeOS ! Après un look à la Amiga Workbench – quand la Black Lab Linux s’appellait encore OS/4 OpenLinux – les auteurs nous font une crise de nostalgie en reprenant BeOS sur le plan de l’apparence. Pourquoi pas ?

Comme pour tout article, je fais d’abord une première installation qui me permet d’avoir un premier aperçu de l’ensemble, faisant les captures d’écran lors d’une deuxième installation. J’ai donc lancé VirtualBox qu’on ne peut pas accuser d’être discriminatoire sur le plan de l’installation. Je ne compte plus le nombre d’Ubuntu officielles ou pas que j’ai pu installé en utilisant l’installateur dans la langue de Molière. Comme je le craignais, l’installateur s’est planté en beauté juste après l’installation de Grub ! À l’ultime étape ! Rageant, non ?

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Pour changer des distributions GNU/Linux remplissant les poubelles à cause de leurs inutilités, parlons de la Emmabuntus 3 1.01 et de la HandyLinux 2.0 béta.

Derrière ce titre coup de gueule se cache une lassitude devant la propagation de distributions GNU/Linux comme la Manjaro Linux Unity, édition communautaire du projet Manjaro Linux qui n’apporte rien au schmilblick, loin de là.

On peut dire qu’il est marrant de tester des distributions dont les créateurs possèdent un égo qui donnerait une indigestion à un trou noir supermassif. C’est marrant, mais au bout d’une demi-douzaine, la lassitude arrive et on ne trouve plus de mots assez acides ni cinglant pour renouveller son vocabulaire.

Dans cet article, j’ai eu envie de changer un peu et de parler de distributions GNU/Linux vraiment utiles. Malgré ce que l’on pourrait penser, il n’est pas nécessaire de rester avec les distributions mères (du genre Debian GNU/Linux, Gentoo linux, Slackware Linux, Fedora Linux ou encore Archlinux) pour avoir des produits intéressants.

Leurs filles sont toutes autant intéressantes, que ce soit Ubuntu (avec sa floppée de dérivées officielles), la Manjaro Linux ou encore la Funtoo Linux.

Si on rajoute un cran, il ne reste plus grand monde, mis à part la distribution au goût de menthe. On pourrait rajouter la Emmabuntüs, dont j’ai déjà parlé plusieurs fois sur le blog, la dernière fois en août 2014.

Fin mars 2015, la première révision mineure de la Emmabuntüs 3 est sortie.

Basée sur la Xubuntu 14.04.2, elle apporte toujours sa floppée de logiciels qui permettent d’équiper un ordinateur avec une connexion réseau faible, en clair, largement en dessous de la moyenne européenne en terme de vitesse.

Cela permet d’allonger la durée de vie des ordinateurs et limite ainsi le gaspillage et la pollution. Seul une censure d’une quinzaine de jurons bien chatiés de problème de résolution écran après l’installation dans VirtualBox qui nécessite la recompilation des pilotes additionnels au lieu de simplement installer le paquet disponible. Un bug de la Xubuntu 14.04.2 apparemment. Du moins, selon les retours que j’en ai eu.

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Emmabuntüs 3 : le retour de la distribution GNU/Linux anti-gaspillage.

Ah, l’Emmabuntüs… J’avais déjà parlé de sa version 3 quand elle était en bêta, et quelques mois auparavant lors d’une révision de sa version 2. Comme sa version 2, la Emmabuntüs se base sur la Xubuntu LTS à savoir la 14.04 pour la version 3, la version 2 étant basée sur la Xubuntu 12.04 LTS.

Avec la Handy Linux, c’est une distribution qui est dédiée, mais pas uniquement, aux vieilles machines et à leur recyclage pour éviter des scandales écologiques comme celui de la pollution au Ghana.

Ayant été invité par un des développeurs principaux de la distributions à aider au débogage de cette version, j’ai eu droit en avant première à une image ISO de la version 3. J’ai récupéré l’ISO en 64 bits, sachant qu’il existe aussi une version en 32 bits. Et non, je ne donnerais aucun lien, étant donné que la publication officielle est prévue pour le premier septembre 2014.

Donc, c’est avec environ 48 heures d’avance  que je vais vous présenter en capture d’écran et en vidéo la nouvelle version de la Emmabuntüs qui aura été longue à déboguer. Seule information que je peux vous donner, c’est que la première version finale est la cinquième release candidate.

Il y avait de nombreux petits bugs dans la version bêta dont j’ai parlé en juin 2014, et qui ont été corrigés : le menu de démarrage est entièrement francisé, la résolution écran est correcte dès le départ dans une machine Virtualbox fraîchement installée, Cairo Dock est lisible. Mais parlons des petites nouveautés.

On peut noter la présence des extentions https everywhere et de la page de démarrage startpage dans le navigateur, une synthèse vocale pour les personnes ayant des problèmes de vue, la possibilité d’enlever les langues inutilisées dans la distribution, le tout de manière très simple et automatisée.

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Black Lab Linux… OS/4 OpenLinux, le retour en fanfare… ou pas ?

En septembre 2013, je parlais d’une dérivée assez peu à jour (sur le plan du noyau au moins) de la Xubuntu 12.04 LTS, la OS/4 OpenLinux. Outre le fait qu’elle était vraiment pompée sur le design du Workbench d’Amiga, et quelques outils dont un émulateur pour le dit ordinateur mythique.

Il faut dire que le nom a du être changé à cause d’un patent troll, dixit le développeur de la distribution et est devenue la Black Lab Linux.

A moins que ce ne soit lié au logo très connu de la balle blanche et rouge qui appartient à Amiga Inc et Hyperion qui développement encore l’AmigaOS ? Saura-t-on jamais la vérité ?

Pour les vieux de la vieille, la mascotte vous fera sûrement vous souvenir d’un moteur de recherche qui a eu son heure de gloire au tournant de l’an 2000, j’ai nommé Lycos. Pour ceux qui n’ont pas connu cette époque, voici une des publicités emblématiques du moteur de recherche en question.

J’ai récupéré l’ISO de la version 5.0.2 de la Black Lab Linux sortie le 13 juin 2014. Dans les notes de publications, on peut lire entre autre, avec une traduction rapide :

Black Lab revient de nouveau à la disposition deux panneaux et supprime Docky. Certaines personnes ont connu un problème avec Docky où il se bloque en mode live et fait planter lightdm avec lui.

Cool, on se sent déjà bien en confiance 🙂

Un peu plus bas, on peut prendre connaissance de l’équipement logiciel de la Black Lab Linux à l’époque de la 5.0.1, avec entre autre le noyau linux 3.5. Pour mémoire, ce noyau a été déclaré en fin de vie le 13 octobre 2012… Ca sent bon pour la suite… 🙂

Mais ne soyons pas pessimiste, voyons donc ce que cette distribution canine a dans le ventre. J’ai donc récupéré l’ISO et lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.

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Emmabuntüs 3 beta : le retour de la distribution éthique, au sens noble du terme.

La version béta de la Emmabuntüs 3 est sortie le 9 juin 2014. Cette version est basée sur la Xubuntu 14.04 LTS.

Après avoir aidé un petit peu au débogage de la dite béta, j’ai pensé qu’il serait intéressant de vous montrer l’évolution cette distribution éthique au sens noble du terme. Tout en estimant que la version finale sortira sûrement vers août ou septembre 2014.

J’ai donc récupéré l’image ISO et j’ai utilisé mon ami VirtualBox pour présenter cette nouvelle préversion.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/emmabuntus/Emmabuntus%203/Images/Beta/Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso
–2014-06-10 14:09:51– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/emmabuntus/Emmabuntus%203/Images/Beta/Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3646013440 (3,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso »

100%[====================================>] 3 646 013 440 1,62MB/s ds 34m 51s

2014-06-10 14:44:42 (1,66 MB/s) — « Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso » sauvegardé [3646013440/3646013440]

Au démarrage, il faut penser à appuyer sur la touche échap, et sélectionner le français pour être tranquille par la suite. J’ai pris l’option de l’installation dès le départ.

C’est ubiquity – l’installateur d’ubuntu et de ses dérivées officielles – qui nous accueille. La gourmandise, liée à la taille de la logithèque qui est très complète, nous indique qu’une bonne quinzaine de Go sont nécessaires.

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On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif… Pourquoi oublier ce proverbe plein de réalisme ?

Derrière ce proverbe animalier, on trouve un problème lié à la fin de vie du vénérable et jadis détesté Microsoft Windows XP. Qui se souvient des articles haineux liés à l’activation de Microsoft Windows XP ? Pour les mémoires courtes, un article en anglais pour se souvenir de cette plaie qui a empoisonné la vie des utilisateurs en 2001-2002.


Même si Emmaubuntüs a poussé une gueulante justifiée
, il ne faut pas se leurrer. La plupart des personnes choisiront de changer d’ordinateur et ne se poseront pas plus de questions.

Ayant été faire mes courses alimentaires à l’hypermarché à l’oiseau cet après-midi, je suis passé au rayon micro-informatique. Outre le fait qu’il n’y a plus que quatre ordinateurs sous forme d’unité centrale pour une dizaine de PC portables et autant de tablettes, les prix sont étrangement bas, et les machines sous-équipées avec un classique : 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque et un circuit vidéo ATI (donc pourri).

Le tout sous le dernier MS-Windows 8.1 qui se mettra à attaquer rapidement la falaise avec tous les inutiles-wares qui pollue une installation classique.

Inutile de préciser que les vendeurs avaient presque la salive coulant de la bouche en pensant à leur prime de fin de mois.

Le 17 avril, c’est la sortie de la nouvelle LTS d’Ubuntu avec sa floppée de versions officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu pour ne prendre que les principales. Distribution devenue synonyme de Linux dans le grand public.

Certain(e)s linuxien(ne)s essayeront – et c’est tout à leur honneur – de voir quelques personnes utilisant le vénérable Microsoft Windows XP et essayeront de lui forcer la main en lui demandant de laisser sa chance à leur distribution GNU/Linux.

Cependant, cela risque de se casser les dents sur plusieurs obstacles. Le premier, c’est de pouvoir démarrer sur une clé USB.

Le deuxième, c’est de pouvoir faire fonctionner le matériel, en espérant que les prérequis seront largement dépassés. Pour la Xubuntu, même si cela date de la version 13.10 et que ce sera surement mis à jour, c’est sans appel : 20 Go de disques sont chaudement recommandés, ainsi que d’avoir au moins 1 Go de mémoire vive.

Ayant pu récupérer une ISO de la Xubuntu 14.04 LTS via le dépot des ISOs cdimage.ubuntu.com et la section xubuntu/daily-live/current, j’ai installé la Xubuntu 14.04 LTS.

L’installation demande presque 6 Go d’espace disque. Et vous n’aurez pas LibreOffice installé. Uniquement le duo Abiword et Gnumeric.

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Emmabuntüs2, 1.06 : le retour de la distribution GNU/Linux solidaire et généreuse ?

En juillet 2012, je faisais un billet rapide sur la première version de la Emmabuntüs 2. La distribution continue son bonhomme de chemin, et le 18 novembre 2013, la cinquième révision de la Emmabuntüs 2 a pointé le bout de ses octets. Elle est encore et toujours basée sur la Xubuntu 12.04 LTS. La 12.04.3 pour cette version. Une intuition me dit que la Emmabuntüs 3 sera basée sur la Xubuntu 14.04 LTS 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de cette nouvelle révision. J’ai voulu voir ce qu’était devenu la distribution, 16 mois après le test que j’avais fait.

J’ai donc utilisé VirtualBox pour la suite de l’article.

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