KDE 4 dans la tourmente tandis que Gnome 2.20 continue son bonhomme de chemin ;)

Lu sur l’excellent OS News :

« The KDE project has delayed the release of KDE 4.0 by two months. « We, The Release Team, hereby announce that we are extending the KDE 4.0.0 schedule 2 months by inserting an extra 2 Betas, as follows: September 24: Beta3. October 22: Beta4. November 19: Total Release Freeze. November 21: RC1. December 5: RC2. December 20: 4.0.0 tagged. We feel that there are crucial elements of the release that need more development time. The feature freeze (less exemptions) remains in effect. »

Ce qui donne traduit (désolé pour les erreurs possibles de traduction, je ne suis pas traducteur professionnel).

« Le projet KDE a décalé la publication de KDE 4.0 de deux mois. « Nous, l’équipe de publication, annonçons ici que nous allongeons la feuille de route de KDE 4.0.0 de deux mois via l’insertion de 2 nouvelles bétas, comme suit : 24 septembre: Béta 3. 22 octobre : Béta 4. 19 novembre : gelure totale du code en vue de la publication. 21 novembre: RC1. 5 décembre : RC2. 20 décembre: version 4.0.0 étiquettée. Nous avons le sentiment que certains éléments cruciaux de la publication ont besoin d’un peu plus de développement. La gelure des fonctionnalités (moins d’exemptions ???) reste la même. »

Pendant ce temps, Gnome 2.20 continue son bonhomme de chemin (la version 2.20.1 sera fournie avec la Ubuntu Gutsy Gibbon fin octobre 2007) avec sa version béta 2.

Les utilisateurs de KDE (que je comprends mais que je n’approuve pas pour l’ergonomie générale de l’environnement de bureau, oui, je suis un fan des « nazis de l’interface graphique » comme dirait un certain Linus Torvalds) risque d’être déçu par un tel délai. Mais mieux vaut 2 mois de retard que des articles assassins dans la presse « virtuelle » sur la toile !

Les developpeurs de KDE aurait du suivre le « dicton » anglais qui dit : « Do not bite more than you can chew » (Ne pas mordre plus qu’on peut manger), ou en bon français : « avoir les yeux plus gros que le ventre ».

En tout cas, bonne chance et bon courage aux développeurs du logiciel libre, qui ont – eux au moins – le gout du travail bien fait 😉

Je sais cette phrase est un troll magnifique, mais j’aime cela !

Ordinateurs vendu avec Linux… Y a pas que Dell désormais ;)

En jetant un oeil sur le forum du site ubuntu-fr.org, j’ai pris connaissance d’une boite de vente par correspondance de PC monté pour fonctionner à 100% avec Linux. Il s’agit de Novatux, et les machines semblent bien équipées, avec 2 Go de mémoire vive entre autres.

Me laisserais-je tenter ? 😉

Il est vrai qu’à partir de 600 € pour une machine avec 2 Go c’est pas excessif 😉

Amoebax : un excellent jeu open-source.

Amoebax est un clone de Columns, lui même dérivé de Tetris. Il faut avoir 4 « fantomes » identiques à proximité les uns des autres pour avancer.

Le jeu se joue contre une intelligence artificielle (redoutable dès le deuxième adversaire) ou encore en réseau.

Voici les étapes pour compiler et installer Amoebax, sur des distributions linux debian (etch) ou encore une k/x/ubuntu 7.04. Les étapes sauf contre indication sont à taper dans une console.

Pour les autres distributions, il suffira d’adapter les instructions. Il existe aussi un fichier autopackage pour les personnes voulant installer sans prise de tête.

1) Récupérer les outils de compilation :

$ sudo apt-get install build-essential

2) Récupérer les en-têtes de développements indispensable, à savoir SDL 1.2.11, SDL image 1.2.5 et SDL mixer 1.2.7 :

$ sudo apt-get install libsdl1.2-dev libsdl-image1.2-dev libsdl-image1.2-dev

3) Récupérer le code source sur http://www.emma-soft.com/games/amoebax/download.html

4) On décompacte le code source :

$ tar xvfj amoebax-0.2.0.tar.bz2 ; cd amoebax-0.2.0/

5) La compilation proprement dite :

$ ./configure
$ make
$ sudo make install

6) pour lancer le jeu :

$ ./amoebax &

Un raccourci sera rajouté dans le menu « Gnome » / Jeux.

amoebax 0.2.0 sous Ubuntu Linux 7.04 AMD64

Bonnes parties 😉

Ah, Angband :P

Angband est un « rogue-like » qui est sorti il y a quelques temps en version 3.0.9. Ce sont souvent des jeux de rôles en mode ascii (quoiqu’un mode graphique existe), disponible pour de nombreuses plateformes (unix, Mac, Windows). Et même des sons pour les courageux, car c’est du très répétitif (ouverture de porte, bruit d’épée, etc…) 😉

Le jeu est en anglais, propose des donjons aléatoires, et ce qui est bien, on ignore toujours la durée de vie de la partie : ce peut être 5 jours comme 30 minutes ! 🙂

En tout cas, c’est idéal pour se détendre l’après-midi après une matinée bien « stressante » 😛

Voici comment compiler facilement Angband 3.0.9 avec une distribution linux dérivée de debian, car les versions fournies sont souvent un peu vieillotte 🙁

1) On installe les outils de compilation :

$ sudo apt-get install build-essential

2) On installe les dépendances d’angband :

$ sudo apt-get build-dep angband

3) On récupère le code source sur http://rephial.org/

4) On le décompacte :

$ tar xvfz angband-3.0.9-src.tar.gz

5) On entre dans le répertoire et on lance la compilation.

$ cd angband-3.0.9 ; ./configure ; make ; sudo make install

6) Pour lancer le jeu ?

./angband -v -g -mx11 &

Quelques captures d’écrans :

le texte de lancement

le personnage

la ville

donjon niveau 2

Bien sûr, il existe des interfaces pour SDL ou encore gnome. Mais je suis resté classique 😉

Les dernières « nouveautés » du code de développement de Gran Paradiso

Cela bouge sur le code qui va donner d’ici quelques semaines la nouvelle version de développement de Gran Paradiso (nom de code de Firefox 3.0).

Il est maintenant possible d’activer / désactiver à volonté les greffons (flash et autre) dans Firefox (bug 339056)

la gestion des greffons sous minefield 3.0a8pre

Et le gestionnaire de téléchargement est en cours de refonte… Bug 388517 entre autre.

nouveau gestionnaire de téléchargement

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ra-mon va me dire dans les commentaires que cela existe déjà dans Opera depuis pas mal de temps 😉

Microso…SCO débouté : il n’a aucun droit sur Unix !

Cette affaire SCO contre Linux (dans laquelle Microsoft était planqué, car SCO Unix était à l’origine Microsoft Xenix) se termine mal pour http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Cruz_Operation…

Selon une dépèche du site LinuxFr :

Le juge Dale Kimball a récemment rendu ses conclusions sur le procès mené par The SCO group contre la plupart des sociétés du monde Linux : le rapport de 102 pages conclut que les droits et copyrights sur UNIX et UnixWare appartiennent bien à Novell et à personne d’autre. « For the reasons stated above, the court concludes that Novell is the owner of the UNIX and UnixWare Copyrights. »

SCO est donc sommé d’arrêter toutes poursuites contre les sociétés qui utilisent du code UNIX, et déclaré perdante du procès. Le jugement précise aussi que SCO doit transférer à Novell le montant des licences perçues à ce jour à ce sujet, notamment les licences payées par Microsoft et Sun ; et qu’ils doivent eux-même négocier avec Novell le droit d’utilisation des technologies qu’ils prétendaient posséder !

Dommage pour Microsoft qui perd ainsi une société de paille dans l’histoire de son combat contre Unix et les technologies liées à l’open-source et au libre en général…

Tracker, le « beagle »-killer ?

J’ai pu voir sur l’annonce de la version « Tribe 4 » de la distribution ubuntu gusty gibbon (la future 7.10) que Beagle a été remplacé par Tracker 0.6.x

Il se veut plus léger (écrit en C au lieu de C# avec Beagle), plus rapide, et moins encombrant tout en donnant des résultats de qualité.

Etant donné qu’une très vieille version est disponible dans les dépots universe de la Feisty Fawn, j’ai décidé de compiler Tracker pour voir ce que cela donne. La version testée est la 0.6.1.

Dans une console :

1ière étape : on installe les outils de compilations et les dépendances :

$ sudo aptitude install build-essential && sudo apt-get build-dep tracker

2ième étape : Ensuite, on récupère le code source depuis le site officiel : http://www.gnome.org/projects/tracker/download.html

On prendra l’archive en tar.bz2. Et on décompacte le code avant de l’utiliser :

tar xvfj tracker*.tar.bz2

3ième étape : compilation et installation. On va dans le répertoire du logiciel, et on entre :

./configure --prefix=/usr --sysconfdir=/etc --enable-deskbar-applet

make

sudo make install

On mets en place les réglages. Une entrée est disponible dans le menu Système / Préférences / Préférences d’indexation

préférences de tracker

Et dans la console qui a servi à la compilation :

$trackerd &

Après le temps d’inactivité indiquée dans les préférences, l’indexation commence. Il faut compter une grosse dizaine de minutes avant que la base d’infos ne soit constituées.

Et voici ce que donne une recherche avec le mot « come » (j’ai pas mal de titre de musique contenant ce mot) :

un essai de recherche avec Tracker