P’tain, 25 ans déjà la révolution MS-Windows 95 !

J’écris ce billet le 24 août 2020. 25 ans plus tôt, jour pour jour, Microsoft officialise la sortie de ce qui était connu à l’époque sous le nom de code de Chicago, MS-Windows 95.

Outre l’utilisation stakhanoviste du titre « Start Me Up! » des Rolling Stones, la sortie se fait en fanfare, sous le regard amusé d’Apple qui n’en mène pas large au final, car engluée dans son système 7 vieillissant. Steve Jobs ne reviendra au manette qu’environ 3 ans plus tard pour sauver la peau d’Apple.

J’ai déjà parlé des multiples révolutions de MS-Windows 95 dans un vieux billet de la série vieux geek.

Le plus marrant, c’était le minimum technique annoncé : un 386DX avec 4 Mo de mémoire vive. J’ai tenté, ça démarre, mais il ne faut pas être pressé…

Il faut être réaliste et comme l’avait précisé – et si ma mémoire est bonne – PC Mag pour les 6 premiers mois de MS-Windows 95, un PC équipé d’un Pentium 100 avec 16 Mo de mémoire et 100 Mo d’espace disque pour être tranquille.

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Vieux Geek, épisode 231 : « Dune 2, la bataille pour Arrakis », l’ancêtre principal des RTS modernes

Si on parle de jeux RTS (Real Time Strategy), les premiers noms qui viennent sont StarCraft et StarCraft 2, Command and Conquer et sa suite Red Alert, sans oublier Total Annihilation. Plus récemment, les créations plus modestes mais quand même impressionnantes du 8-bit Guy avec Planet-X2 (pour Commodore 64) et Planet-X3 (pour MS-DOS compatible à partir du premier IBM PC, le 5150).

Mais ce serait dommage d’oublier le principal ancêtre de ce genre, « Dune 2, la bataille pour Arrakis ». Sorti en 1992 sur PC, mais aussi Amiga puis sur Archimedes, le développeur Westwood Studios nous pond un RTS matiné de wargame de toute beauté.

Surtout, il se base dans l’univers foisonnant de Dune – pas franchement super bien adapté par le film de 1984 – en permettant au joueur de partir à la conquête d’Arrakis. On peut jouer dans une des trois maisons qui se disputent la planète : les Atréides, les Harkonnens et l’invention totale (et sacrilège ?) des Ordos.

Le jeu pose les bases de ce qui fait le RTS moderne : récupération et gestion des ressources, construction de base, attaques des bases ennemies. Que du classique.

J’ai donc pris la version sortie en 1992 et j’ai fait chauffer Dosbox-X pour montrer le jeu en action.

C’est vrai que la version de 1992 a très mal vieilli côté graphismes, mais ce n’est pas le plus important. On prend du plaisir à jouer, même si dans le tutoriel, la période de récolte de l’épice est un peu longue 🙂

Une refonte du jeu a eu lieu en 1998 sous le nom de Dune 2000. Plus récemment, une nouvelle version sort sous le nom de « Empereur : La bataille pour Dune » que j’ai pu voir et qui est un petit bijou graphique, rajoutant un côté 3D au titre.

Même s’il a mal vieilli, je vous conseille de vous plonger dans ce RTS ancestral. Ce serait comme se faire la série des Doom-like sans tester au moins une fois le Doom de 1993. Ce serait dommage.

Pourquoi autant de haine envers AUR ?

Cela fait déjà 11 ans que je suis utilisateur d’Archlinux. En onze ans, je l’ai eu sur 3 machines différentes, pour une demi-douzaine d’installations successives en dur au final.

La dernière étant celle de mon PC fixe via Anarchy Linux. Installation qui a subi le passage du disque dur vers un nvme. Donc autant dire que l’installation a la peau dure.

Cependant, quand je vais sur des vidéos qui parlent d’Archlinux, que ce fussent les miennes quand j’étais encore sur Youtube, ou que ce soit sur des vidéos plus récentes, j’ai toujours la même rengaine qui veut qu’AUR soit la dernière des pourritures.

Je dois dire que ce genre de réflexion m’atomise les gonades. Oui, on en est plus bas que le niveau moléculaire. Si je prends la liste des paquets AUR de mon Archlinux, voici le résultat :


~ pacman -Qm
anydesk-bin 6.0.0-1
dosbox-x-sdl2 0.83.4-1
downgrade 8.1.0-1
flac2mp3-bash 1.0-7
gnome-shell-extension-appindicator 33-1
gnome-shell-extension-dash-to-dock 68+7+g8f1e968-1
gnome-shell-extension-easyscreencast-git 1.1.0.r6.g3252312-1
gnome-shell-extension-openweather-git r1088.7a9236a-1
imagewriter-git 20190501-1
it87-dkms-git 148.40bec4b-1
javacpc 1:2.9.8f-1
libreoffice-extension-grammalecte-fr 1.11.0-1
nerd-fonts-meslo 2.1.0-1
pamac-aur-git 9.5.7.r5.g647b30b-1
pcem-git r1575.9b737f6-1
qemu-arch-extra-git 11:5.1.0.r0.gd0ed6a69d3-1
qemu-git 11:5.1.0.r0.gd0ed6a69d3-1
ttf-ms-win10 10.0.18362.116-2
uuid 1.6.2-19
vice-svn r38378-1
xsane2tess 1.0-12
yay 10.0.3-1


~ pacman -Qm | wc -l
22
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Gnome sur un vieux bousin de 12 ans d’âge, c’est possible ?

Je rédige ce billet sur mon vieux portable Toshiba Satellite L300-2CZ qui vient de subir une opération à « circuit ouvert » qui s’est conclu par un changement de dalle, l’ancienne ayant rendu l’âme. Je tiens à remercier les doigts de fée qui ont mené cette opération périlleuse à terme.

En discutant avec Baba Orhum, je me suis pourquoi ne pas migrer la Manjaro Mate Tux’n’Vape installée dessus depuis environ 26 mois un certain temps vers Gnome ?


~ head /var/log/pacman.log
[2018-06-08 08:16] [PACMAN] Running 'pacman --noconfirm --cachedir /var/cache/pacman/pkg --config /opt/pacman-mhwd.conf --root / --needed -Sy xf86-video-ati xf86-video-amdgpu xf86-video-intel xf86-video-nouveau vulkan-intel vulkan-radeon libva-mesa-driver libva-vdpau-driver mesa-vdpau lib32-vulkan-intel lib32-vulkan-radeon lib32-libva-vdpau-driver lib32-mesa-vdpau'
[2018-06-08 08:16] [PACMAN] synchronizing package lists
[2018-06-08 08:16] [ALPM] transaction started
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed xf86-video-ati (1:18.0.1-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed xf86-video-amdgpu (18.0.1-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed libxvmc (1.0.10-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed xf86-video-intel (1:2.99.917+829+gd7dfab62-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM-SCRIPTLET] >>> This driver now uses DRI3 as the default Direct Rendering
[2018-06-08 08:16] [ALPM-SCRIPTLET] Infrastructure. You can try falling back to DRI2 if you run
[2018-06-08 08:16] [ALPM-SCRIPTLET] into trouble. To do so, save a file with the following

Vous allez me dire : un Intel T4200 avec 4 Go de mémoire vive et un SSD de 60Go – autre opération à circuit ouvert – c’est de la folie furieuse…

Et bien, soyons fou !

J’ai donc migré l’ensemble de ma Manjaro Mate vers une Gnome en ligne de commande, et voici la sortie d’un NeoFetch. Oui, un peu plus de 900 Mo consommés au démarrage. Soit en gros 40% de plus que Mate sur la même machine. Mais j’y gagne la synchronisation de mon agenda, la vraie météo de l’endroit où j’habite et surtout une forme d’homogénéité entre mes deux ordinateurs.

Pas que je rejette Mate, mais son évolution est devenue trop lente, et certaines migrations se font attendre. Un autre test, qui tournera peut-être court, mais au moins, ça fonctionne 🙂

Comme disait une marque bien connue dans les années 1980 et 1990, à suivre…

Vive le « néo-rétro-gaming » !

Par ce néologisme, je parle de la production de titres ludiques pour des ordinateurs ou consoles techniquement obsolètes. Depuis le milieu des années 2010, j’ai constaté une multiplication de titres pour des vieux bousins digne des musées, entre autres pour les Amstrad CPC ou encore les Commodore Vic 20 et 64. Voire les vénérables ancêtres de nos PC comme la gamme XT sortie vers 1983 de mémoire.

Les titres sont variés, que ce soit des jeux de plate-formes comme « L’Abbaye des Morts », « Realms of Quest V » et « Vegetables Deluxe » chez Double Sided Games, « Red Sunset » d’ESP Soft, « The Curse of Rubinstein » de Stefan Vogt, ou encore « L’ile au trésor » pour ne citer des titres sortis que depuis 2019. J’allais oublier « Clevermind », mea culpa !

Il serait dommage que j’oublie aussi le duo « Planet-X2 » sur Commodore 64 et « Planet-X3 » sur PC pour MS-DOS dont j’ai déjà parlé sur le blog. Au point de faire un épisode « C’est trolldi, c’est permis » consacré aux pré-requis minimaux de « Planet-X3 ».

J’aurais pu aussi citer « The Shadows of Sergoth » sorti en 2018, mais vous avez un aperçu très léger de la scène du néo-rétro-computing. Le plus simple, c’est de suivre le site Indie Retro News qui est la bible dans ce domaine.

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Vieux Geek, épisode 230 : GEOS 128, l’interface graphique du Commodore 128

Dans l’épisode 229, j’évoquais les Amstrad PC 1512 et 1640. En 1985, Commodore sort son nouvel ordinateur 8 bits, le Commodore 128. Compatible avec son petit frère le Commodore 64, c’est aussi un ordinateur qui en a dans les tripes.

Outre le fait qu’on peut utiliser le moribond CP/M, il est fourni avec une interface graphique pilotable au joystick (les souris sur les Commodore 8 bits, ça court pas les rues), du nom de GEOS.

Oui, une interface graphique en 1986. Plus utilisable que MS-Windows 1.0 (pas difficile), il est compatible avec le nouveau mode 80 colonnes du Commodore 128, au coût d’une interface monochrome 🙁

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Vieux Geek, épisode 229 : Les Amstrad PC 1512 et 1640

Amstrad est connu en informatique pour sa gamme d’Amstrad CPC et CPC+, ordinateurs mythiques sur lequel nombre de personnes ont commencé. J’en fais partie. J’ai déjà eu l’occasion de nombreuses fois sur le blog de parler d’Amstrad dans des billets vieux geeks ou encore à l’occasion de sorties comme celle de « The Shadows of Sergoth » en 2018.

Mais Amstrad a aussi proposé des ordinateurs compatibles PC. Le standard commençait à prendre son envol, et en 1986-1987, deux modèles vont sortir : les PC 1512 et 1640. Respectivement équipés de 512 et 640 Ko de mémoire vive, ils utilisaient un 8086 à 7 ou 8 Mhz (un monstre de puissance en comparaison du 8088 à 4,77 Mhz du premier IBM PC en 1981). Ils proposaient un ou deux lecteurs de disquettes en 5,25 pouces d’une capacité de 360 Ko.

Autant dire des monstres pour l’époque. À la différence des nombreux clones de PC de l’époque, en plus de MS-DOS 3.2, ils utilisaient GEM 2.0 comme interface graphique. Souvenez-vous qu’en 1985 MS-Windows 1.0 sortait. Autant dire que tout pouvait être mieux que le produit de Microsoft.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 36 : Candy (1978)

Il y a deux dessins animés d’origine nippone qui ont marqué l’année 1978 : UFO Robot Grendizer (alias Goldorak) et Candy Candy (alias Candy). Les deux ont été produits par la TOEI Animation. D’un côté des robots géants qui se tapent sur la tronche durant 74 épisodes, de l’autre une romance historique de 115 ou 116 épisodes.

Tiré du manga de Kyoko Mizuki, nom de plume de Keiko Nagita, publié en 1975, la série sort en 1976 au Japon. On y suit les aventures d’une orpheline Candy recueilli par les directrices de la Maison Pony. Durant une centaine d’épisodes, on suit ses mésaventures : elle manque de se noyer et est sauvé par un personnage important, Monsieur Albert. Elle part ensuite en Angleterre, revient aux États Unis pour devenir infirmière et s’occuper de Monsieur Albert blessé durant le premier conflit mondial en Italie dans un accident de train.

Il y a d’autres personnes comme les trois frères (ou cousins, je ne suis plus trop sûr) Anthony, Archibald et Alistair, Neils et Eliza qu’on a envie de baffer à chaque apparition. Et surtout le mystérieux Grand Oncle William qui gère le destinée de Candy selon ses propres volontés.

Il faut attendre l’ultime épisode pour avoir de nombreuses révélérations, et on peut dire que pour une fois, une série ne se termine pas en queue de poisson. Même si c’est un Shojo Manga, donc à destination des jeunes adolescentes, il est emprunt de cruauté.

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Vieux Geek, épisode 228 : Magic WB, un Workbench plus joli pour l’Amiga.

Cet article est la suite de l’épisode précédent où je parlais de WindowBlinds. En effet, durant que je préparais et que j’enregistrais la vidéo sur WindowBlinds, je me suis souvenu de l’équivalent proposé pour le Workbench de l’Amiga, Magic WB.

L’AmigaOS avait – et a toujours – un excellent OS bien que son interface graphique fut un brin rustique jusqu’à l’époque de l’AmigaOS 3.5. Je n’ai connu que le Workbench 3.0 avec mon Amiga 1200 en 1994-1995. Mais je dois dire que je bavais d’envie sur les images du Magic WB qui paraissaient dans les magazines.

Cependant, installer le Magic WB tout seul ne suffisait pas. Il fallait rajouter – sauf erreur de ma part – les outils MUI pour Magic UI. Oui, c’est très inventif tout cela.

Magic UI est un ensemble graphique mis au point par Stefan Stuntz, développé entre 1992 et 2013 si j’en crois son site officiel, bien qu’il semblerait qu’une version majeure 5.0 soit sortie en 2015. MUI a été utilisé par de nombreux logiciels, comme des navigateurs web (iBrowse, Orygin ou encore Voyager), l’application de rendu Aladdin4D ou encore par l’environnement Ambient qui est l’interface graphique de MorphOS.

Magic WB a été développé par Martin Huttenloher. Il permet d’avoir un Workbench largement plus esthétique et plus agréable à l’oeil. Cependant, c’est un shareware assez limité sur certains plans, comme vous le verrez dans la vidéo ci-après. J’ai utilisé sa version 2.1p, librement téléchargeable sur Aminet.

Note : un bug de l’enregistreur a fait que je n’ai pas les sons de la machine virtuelle pris en compte 🙁

Vous avez pu le voir, on est dans un rendu qui est franchement plus joli, mais qui était parfois incompatible avec certains jeux. Car il faut rester honnête… En dehors du jeu, qui a utilisé une machine Amiga pour des tâches plus productives ? 🙂

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet en ce début août… Mois de l’ennui maximal, vivement septembre !

Côté informatique :

Côté culture :

Si vous aimez le post-rock inspiré par Mono en plus léger, essayez donc le premier EP de Sine Böhm qui vient de sortir. À la première écoute, c’est très sympa. Un article plus long à venir ? On verra !

Dans la série « tout le monde s’en fout, mais c’est pas grave », un énième longplay sur Planet-X3, sur une carte que je ne pensais pas terminer aussi vite, « The Jungle ».

C’est tout pour ce très court billet, je mets le blog au ralenti jusqu’à la mi-août.

Bonne journée !