« Paradise Over », le deuxième EP de Selene.

Ah, le metal symphonique… C’est une de mes variantes préférées du metal, surtout quand il s’accompagne d’un chant féminin. Le groupe Nord-Irlandais Selene sort en ce 17 octobre 2014 son deuxième EP, « Paradise Over« .

Le deuxième album d’un groupe (que ce soit un album longue durée ou un simple EP) est toujours un point critique. Surtout si le premier album vous a particulièrement plu.

Je l’ai précommandé après avoir écouté les deux extraits déjà publiés auparavant, « Not Enough » et « Still Dreaming ». La magie du premier EP est toujours présente, et je me suis régalé tout au long de l’écoute. Car c’est du bon metal symphonique comme je l’aime. Et qui change du metal caricatural qui pollue les rayonnages virtuels de Bandcamp : guitares surchargées, chants growl plus mauvais les uns que les autres pour meubler le manque de création de l’album, avec des pochettes toujours plus tape à l’oeil.

De quoi bien commencer une journée de vendredi d’octobre 🙂

Mon premier roman en auto-édition : bilan rapide au bout de 6 mois.

Il y a 6 mois, je publiais en auto-édition via Atramenta mon premier roman, que ce soit au format papier ou électronique.

Au bout de 6 semaines, je faisais un premier bilan, histoire de voir comment mon roman qui n’avait eu aucune publicité mise à part le bouche à oreilles, un petit passage sur twitter et sur mon fil google+.

Ne pas avoir de compte chez le fesseur de caprin, ni ne faire aucune publicité dans la presse régionale n’a pas vraiment aidé.

Au bout de 6 mois, et alors que mon prochain roman écrit entre avril et août 2013, sur mon temps libre le soir, va sortir à la fin du mois d’octobre 2014, j’ai voulu faire un bilan de cette première expérience en auto-édition. Voici donc le total des ventes, auxquelles il faut rajouter 5 volumes au format papier achetés pour des personnes ne voulant pas payer sur internet.

atramenta-6mois28 ventes « officialisées » plus 5 en parallèle, soit 33 ventes sur 6 mois, sans aucune publicité tapageuse. C’est pas si mal que cela, non ?

Et le nouveau roman ? Il est en cours d’ultime relecture, la cinquième ou sixième (j’ai perdu le compte). Un travail des plus rébarbatifs qui existent. Seules informations disponibles pour le moment ? Il sera aussi gros que le premier livre, soit dans les 400 pages au format papier, et donc pas loin du double en électronique.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont eu la confiance d’acheter mon premier livre, en espérant que le second leur plaira tout autant.

LXQt 0.8.0 : le retour de l’environnement poids plume.

Début septembre 2014, j’avais fait un point d’étape sur l’évolution de LXQt, quatre mois après la sortie de la version 0.7. La version 0.8.0 a été annoncée le 14 octobre 2014. Cela a été l’occasion de voir les progrès accomplis et officialisés depuis la version 0.7.0.

Si on en croit les notes de publications, outre le fait que LXQt est compilable avec QT5 par défaut, il y a l’outil lxqt-admin (pour les tâches d’administration de l’environnement), des nouveaux thèmes, de nombreuses améliorations dans PCManFM-Qt ou encore dans le panneau qui permet de réordonner les icones à la volée.

J’ai donc installé une Archlinux dans une machine VirtualBox et en me basant sur la paquet AUR lxqt-desktop-git, je me suis occupé de faire compiler l’environnement.

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En vrac’ rapide et culturel.

Oui, culturel en un seul tenant 😉

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon dimanche !

NuTyX Saravanne : une LFS sans se prendre la tête, le retour :D

Ah, la Linux From Scratch, la distribution GNU/Linux disponible sous forme de livre qui a pour slogan : « Compilation, un point c’est tout »… Non seulement sa base est très longue à installer, mais il suffit d’une faute de saisie malencontreuse et vlan !

Pour contourner ce problème, il y a une distribution dont j’ai souvent parlé, parfois avec la dent dure, la NuTyX. Vous prenez la LFS préalablement compilée, vous lui rajoutez un gestionnaire de paquets entièrement réécrit du nom de Cards, et vous avez une distribution GNU/Linux qui intéressera les plus technophiles linuxien(ne)s.

La dernière fois que j’ai parlé de la NuTyX Saravanne, c’était en juillet 2014, à l’époque de la RC2. Depuis le travail d’affinage a été constant, et Thierry Nuttens a annoncé le 8 octobre la sortie officielle de la NuTyX Saravanne. On y trouve un noyau linux 3.16.4, KDE SC 4.11.4 et plein de petites bonnes choses.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO de la NuTyX Saravanne en 64 bits, d’environ 175 Mo, et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso
–2014-10-10 16:09:46– http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso
Résolution de downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)… 195.154.82.195
Connexion à downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)|195.154.82.195|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 183500800 (175M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso »

100%[======================================>] 183 500 800 383KB/s ds 5m 58s

2014-10-10 16:15:45 (500 KB/s) — « NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso » sauvegardé [183500800/183500800]

Après un démarrage très rapide, on arrive au choix des langues.

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Parabola GNU/Linux : où en est la Archlinux 100% libre ?

La Parabola GNU/Linux, c’est la version libérée (au sens où l’entend la Free Software Foundation) de la distribution GNU/Linux Archlinux. Les grandes différences ? Des dépôts spécifiques avec des logiciels complètement libres (dont le noyau linux-libre), un paquet du nom de « your-freedom » qui met sur liste noire les vilains logiciels qui ne sont pas libres ou pas suffisamment libre. La première fois que j’en avais parlé, c’était en octobre 2010, la dernière fois dans une expérience complètement inutile donc indispensable en mai 2013.

La dernière ISO d’installation de la distribution étant sortie en ce début octobre 2014, je l’ai récupéré puis j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour y mettre une Parabola GNU/Linux à l’intérieur avec Gnome et LibreOffice. Une occasion de faire le bilan près de 18 mois après le dernier article et de voir si on peut l’utiliser dans la vie de tous les jours 😉

Je serais bien passé par un fichier torrent, mais la dernière ISO en date (au moment où je rédige l’article, le 9 octobre 2014) n’a pas de torrent à son nom 🙁

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://repo.parabola.nu/iso/2014-10-07/parabola-2014.10.07-dual.iso
–2014-10-09 17:55:08– https://repo.parabola.nu/iso/2014-10-07/parabola-2014.10.07-dual.iso
Résolution de repo.parabola.nu (repo.parabola.nu)… 80.87.131.232
Connexion à repo.parabola.nu (repo.parabola.nu)|80.87.131.232|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 560988160 (535M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « parabola-2014.10.07-dual.iso »

100%[======================================>] 560 988 160 1,82MB/s ds 11m 12s

2014-10-09 18:06:20 (816 KB/s) — « parabola-2014.10.07-dual.iso » sauvegardé [560988160/560988160]

Et l’habituelle machine virtuelle ci-dessous. 

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2014.10.07-dual.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est un alias pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

L’installation est strictement identique à celle d’une Archlinux. On peut migrer depuis une Archlinux vers une Parabola GNU/Linux. J’ai donc suivi le dernier tutoriel en date que j’ai proposé pour une installation d’Archlinux (la version 12 au moment où je rédige cet article). Les modifications sont très faibles voire anecdotiques.

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Guide d’installation d’Archlinux, version d’octobre 2014.

Voici la douzième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète de celle de septembre 2014.

Il y a deux notes à lire avant de me traiter comme du poisson qui n’aurait plus vu l’eau depuis plusieurs semaines.

  1. Je rédige ce document le 8 octobre 2014. Gnome 3.14 n’était pas encore disponible sur les dépôts stables de la distribution, j’ai utilisé les dépôts de test (testing et community-testing) pour faire les captures d’écran de la section Gnome.
  2. Dans la section des services à activer, il y a deux lignes pour Cups. Au 8 octobre 2014, Cups 2.0.0 est uniquement disponible dans le dépôt testing. D’ici la prochaine version du document (entre le 5 et le 10 novembre 2014), ces deux points seront obsolètes.

NB : si vous voulez faire une installation avec UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

L’ubuntu-bashing : un effet de mode pour bien se faire voir dans certaines communautés linuxienne ?

Il y a une tendance latente dans le petit monde des utilisateurs de distributions GNU/Linux, surtout quand ceux-ci après s’être fait les dents sur Ubuntu partent vers des distributions plus techniques, voire carrément sur des distributions mères, comme la Debian GNU/Linux par exemple.

C’est de casser, avec une mauvaise foi digne de celles des personnes prises les doigts englués dans le pot de confiture, Ubuntu en lui faisant porter la responsabilité de tous les malheurs du monde.

Un peu comme les personnes qui s’étonnent actuellement que la version alpha de MS-Windows 10 récupère des données via un outil à la keylogger pour avoir des informations technique à exploiter par la suite et améliorer le produit final.

Ce sont aussi les mêmes personnes qui vont mettre des données plus ou moins intime sur leur compte chez le fesseur de caprins et de s’étonner qu’on sache tout d’eux. Mais passons.

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Un installateur graphique pour Archlinux : serpent de mer ou outil « contre nature » pour la distribution GNU/Linux ?

J’utilise depuis 2009 la distribution GNU/Linux Archlinux presque en continue sur mes ordinateurs successifs. Depuis presque aussi longtemps, j’entends la même rengaine : où est l’installateur graphique ? Ou sa variante : pourquoi y a pas d’installateur graphique ?

Il y a bien des projets développés pour Archlinux (comme cnchi d’Antergos, devenu Thus sous Manjaro Linux), Evo/Lution (bien que le projet semble se tourner vers un outil textuel comme celui qu’on peut avoir sous la vénérable Slackware Linux), ou encore Calamares (KaOS et Manjaro Linux) voire Tribe pour la Chakra Linux qui a coupé les ponts depuis quelques années avec la distribution qui l’a vu naître.

Cependant, et j’ai pu en avoir la preuve avec le port de cnchi utilisé par la KaOS lors d’un test que je lui avais accordé que ces outils sont vraiment tout sauf au point.

Outre le fait qu’il y a au moins trois projets concurrent pour proposer un installateur pour les distributions basées sur Archlinux, je pense que proposer un installateur graphique est un peu « contre nature » pour une distribution qui se veut KISS (« Keep It Simple Stupid » qu’on peut traduire de manière sociale par « Ne compliquons pas les choses »).

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Diaspora* : je t’aime, moi non plus ?

C’est un peu la relation que j’ai avec ce réseau social alternatif. Pour la troisième fois, je me suis réinscrit, via le pod d’accès de framasoft. Et j’espère que cette fois, j’y resterais un peu plus longtemps que les fois précédentes.

Dans un article fleuve, Cyrille Borne nous annonce qu’il quitte diaspora*, je cite :

[…]
Oui vous avez bien lu c’est un échec, on a bien du monde, on a bien du contenu mais il manque ce qu’il manque toujours et j’ai l’impression que le phénomène s’accélère, il n’y a pas de codeurs. Raconter des conneries, balancer des lol cats, troller sur Microsoft, Apple Google, refaire le monde est à la portée de tout le monde, mais des événements montrent qu’il manque toujours des bras pour coder les applications libres.[…]

Je suis d’accord, diaspora* est encore un peu fruste, il n’a pas le polissage graphique et ergonomique d’un Google+ ou de l’éléphantesque réseau des Fesseurs de Caprins.

Je suis d’accord qu’il y a moins de codeurs, mais c’est une constante de ce qui fait à la fois la force et la faiblesse du logiciel libre : l’égo de ses développeurs et la possibilité de s’entendre.

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