Une distribution GNU/Linux rolling release ne se réinstalle que dans deux cas…

Le premier ? Un changement d’ordinateur. Le deuxième ? Quand un disque dur rend l’âme. J’ai déjà été dans cette situation en avril 2013.

Ce matin, j’ai connu une nouvelle fois cette mésaventure. Chronologiquement ?

10 h 20 : j’essaye d’allumer mon ordinateur portable, le démarrage est bloqué, m’annonçant des problèmes au niveau du disque dur interne.

10 h 25 : je démarre la machine sur un liveDVD d’Ubuntu. La sanction tombe : 26 mauvais secteurs sur un disque de seulement 400 Go.

10 h 35 : je téléphone à l’assembleur le plus proche, qui m’annonce la note. 65€ pour un disque de 500 Go. N’ayant pas besoin de plus en terme de capacité et voulant réparer la panne rapidement, je me prépare et je vais payer la douloureuse.

11 h 35 : je démonte le berceau du précédent disque dur, en me tordant le poignet pour dégripper les vis de montages.

11 h 50 : j’ai fini de remonter les vis aussi grosses que des ongles de nouveau né. Durant ce temps, mon ordinateur fix m’a créé une ISO d’installation d’Archlinux.

12 h 45 : j’ai fini l’installation avec une Archlinux, et j’ai rajouté dessus Mate Desktop 1.9.x. Je voulais tester Mate Desktop 1.9 en grandeur nature, ça me démangeait.

Pause repas, puis installation de la logithèque : LibreOffice, Gimp, et plein d’autres outils.

13 h 55 à 14 h 45 : copie des données (75 Go de musique, c’est long à faire recopier).

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Et la VoidLinux, elle devient quoi ?

Dans le petit royaume des distributions GNU/Linux nichesque, la Void Linux, dont j’ai parlé pour la dernière fois en mars 2014.

Pour changer un peu, j’ai installé en vidéo la distribution qui a remplacé systemd au profit de runit. La vidéo est un peu longue (une quarantaine de minutes), et j’avoue que j’ai un peu galéré pour l’installation.

A la fin de la vidéo, j’ai eu eu mal à éteindre la machine virtuelle. J’ai eu la réponse sur le canal IRC. Il fallait installer les paquets ConsoleKit et upower0.

J’ai aussi rapporté l’ensemble des petits bugs que j’ai pu constaté pour améliorer la distribution. En tout cas, j’espère que vous prendrez autant de plaisir à regarder la vidéo que j’ai pris à la faire.

La Ubuntu MATE, enfin un espoir raisonnable pour les fans de Mate Desktop et d’Ubuntu ?

En mai 2013, je faisais un article au vitriol sur l’éléphantesque Australis LTS, un peu la MateBuntu qui manquait à l’appel. Mais la distribution en question était tellement lourde (9 Go), et si contradictoire avec l’esprit de légèreté qu’on attribue à Mate Desktop, que je concluais l’article ainsi :

Comment conclure ? Si vous voulez tuer tout l’intérêt de Mate Desktop, à savoir avoir une environnement léger, qui répond en un claquement de doigts, cette distribution sera celle qui vous conviendra le mieux. Sans oublier que contrairement à d’autres dérivées d’Ubuntu, celle-ci ne permet pas de récupérer les traductions à l’installation (ou aurais-je manquer l’option ?), ni de les gérer facilement 🙁

Cette distribution a tellement voulu personnaliser Mate Desktop qu’elle en fait trop, et devient insupportable à l’utilisation, surtout si on veut retrouver la rapidité d’un Gnome 2.x, dont Mate Desktop est le descendant technique. Dommage, mais je pense qu’une « Matebuntu » plus ou moins officielle aurait son public.

Lisant la gazette hebdomadaire de Distrowatch, j’ai pu lire que la Ubuntu MATE a fait une demande pour être listée comme une dérivée officielle de la Ubuntu.

En effet, sur le billet qui annonce la préparation et l’arrivée de la beta 1, on voit que l’équipe a déposée une demande d’intégration dans la courte liste des dérivées officielles.

Outre le fait que ce serait une excellente nouvelle et éviterait des choses comme la Australis LTS), cela permettrait d’offrir une solution de bonne qualité et surtout légère aux fans de Mate Desktop.

Pour voir ce que la Ubuntu MATE à dans le ventre, et n’ayant pas envie d’attendre la sortie de la Beta 1 (prévue pour le 28 août), j’ai récupéré l’ISO de l’alpha 2 et je la mettrais à jour en utilisant apt-get. Le tout dans une machine virtuelle VirtualBox. Autant dire qu’à trois jours de la sortie de la beta 1, j’aurais une version très proche de ce que sera la beta 1 réelle.

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Combien de distributions GNU/Linux vont suivre le chemin du dodo avant une prise de conscience nécessaire du danger de démultiplier à l’infini leur nombre ?

Il y a plusieurs facteurs qui me font penser que ce qui est à la fois la force et la faiblesse du monde linuxien est en train de faire des ravages.

Non, je ne parle pas du fork compulsif qui n’apporte rien au schmiblick. Je me suis déjà pris suffisamment de volée de bois vert de la part de personnes qui considéraient que je mettais en doute le principe même du fork, alors que je ne critiquais que son utilisation abusive.

Non, je pense surtout à l’éparpillement des utilisateurs suite à un nombre toujours croissant de distributions GNU/Linux, qui connaissent une croissance largement plus rapide que le nombre d’utilisateurs potentiels.

Depuis plusieurs années, j’ai parlé de distributions GNU/Linux plus ou moins étranges qui nous ont parfois quittés avec pertes et fracas. On peut citer la SolusOS (dont l’article sur la mort de la distribution avait été un grand moment de solitude et d’incompréhension), la ColorwheelOS ou la fruitée PearOS parmi les grands noms des distributions mortes au combat.

Le problème était et reste la petitesse des équipes derrière nombre de distributions. La communauté créée autour des distributions, même si elle fait preuve de bonne volonté ne s’implique pas toujours, et quand il faut faire des tests pour assurer un minimum de qualité lors de la sortie d’une ISO finale, les bras manquent.

L’exemple récent du bug vicieux de la KaOS est symptomatique de la fragmentation à l’extrême des distributions GNU/Linux, et des conséquences que cela entraine. Des bugs vicieux et assez difficile à reproduire se retrouve dans la version finale et sarcle la réputation de la distribution.

Autre symptôme, c’est l’appel à l’aide qu’a lancé l’équipe de la Mageia, dont j’ai pris connaissance via le blog d’Andre Ani, qui recherche des volontaires dans sa communauté pour avoir un minimum de contrôle qualité sur les mises à jour de sa distribution. Nul besoin d’avoir un niveau bac+5 en informatique pour aider dans ce cas, mais de savoir rapporter des bugs quand on les voit.

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KaOS 2014.08 : Quand Bugman frappe et tombe sur un petit bug bien « vicieux » :)

Voici un article qui m’aura demandé un peu de patience pour être publié, et qui a remis au goût du jour le surnom que j’ai gagné quand j’étais utilisateur / testeur d’une distribution en semi-rolling release dont le nom commence par « Fru » et termine par « ware »…

Le 21 août, je lisais la disponibilité de la nouvelle ISO de la KaOS, une distribution qui ressemble à Archlinux mais qui ne l’est pas vraiment, un peu à l’image de la Chakra.

Le 21 août, je récupérais l’image ISO, et je lançais l’ensemble dans une machine virtuelle Virtualbox. Après l’installation en demandant une partition /home séparée, je me retrouvais avec une machine virtuelle inutilisable, car ne démarrant pas.

Je me retrouve avec une bête ligne de commande, et quand j’utilise la commande journalctl -xb, je me retrouve avec une annonce de non montage des partitions créées.

Après avoir rapporté le bug sur la communauté google+ et le forum du site officiel, il s’avère que le bug est dans l’installateur qui lors de la création du fichier /etc/fstab utilise les mauvaises références pour le système de fichiers à utiliser. Un correctif rapide a été rajouté pour corriger le bug.

Donc, voulant quand même parler de la KaOS, j’ai appliqué le contournement proposé : installer la version mise à jour de l’installateur avant de lancer l’installation avec un petit sudo pacman -Sy thus après que la distribution se soit chargé en mode live.

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Trisquel GNU/Linux 7… Un espoir en vue pour les distributions 100% libre ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux 100% libre au sens de la Free Software Foundation, il n’y a pas grand nombre de distributions qui soit à la fois fraiche et libre. Il n’y a que la Parabola GNU/Linux pour rester réaliste et dans une moindre mesure, la Trisquel GNU/Linux avec sa version 6.0. Cette dernière sortie avec près d’un an de retard sur sa base Ubuntu 12.04 LTS avait mis à mal sa réputation.

Fouillant sur la liste de publications concernant les utilisateurs, j’ai vu quelques fils qui réclament à corps et à cris une Trisquel GNU/Linux. Sur un d’entre eux, j’ai pu voir qu’il y a avait une adresse pour récupérer une pré-version de la Trisquel GNU/Linux 7 alias Belenos.

J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai récupéré une ISO internationale pour tester la nouvelle mouture de cette distribution GNU/Linux 100% et utilisable sans trop de limite. J’ai pu trouver une ISO du 7 août 2014.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://devel.trisquel.info/makeiso/iso/trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso
–2014-08-21 07:44:48– http://devel.trisquel.info/makeiso/iso/trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso
Résolution de devel.trisquel.info (devel.trisquel.info)… 91.121.223.90
Connexion à devel.trisquel.info (devel.trisquel.info)|91.121.223.90|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1590689792 (1,5G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso »

100%[====================================>] 1 590 689 792 1,07MB/s ds 14m 5s

2014-08-21 07:58:53 (1,80 MB/s) — « trisquel_7.0-20140807-i18n_amd64.iso » sauvegardé [1590689792/1590689792]

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Pisi Linux, encore une nouvelle distribution GNU/Linux en rolling release ?

Pisi Linux, c’est la suite communautaire d’une distribution turcophone, la Pardus. La seule fois que j’avais parlé de la Pardus, c’était en décembre 2012, par rapport à son acte de décès. La distribution semble encore exister sous la forme d’une dérivée de Debian GNU/Linux testing désormais donc d’un intérêt tout… relatif 🙂

Cependant, certains de ses outils, comme l’outil Kaptan ont migré vers d’autres cieux, comme la Chakra Linux, sous le nom de Kapudan.

D’ailleurs, le gestionnaire de paquets Pisi est utilisé par d’autres distributions, dont une certaine… EvolveOS 🙂

Finalement, la communauté des utilisateurs de la Pardus a repris le flambeau, et après de nombreux mois d’efforts, propose la Pisi Linux 1.0.  J’ai donc fait chauffé mon wget et j’ai récupéré l’ISO en version KDE 64 bits pour voir ce que donne cette distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pisilinux/1.0/kde/Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso
–2014-08-20 15:29:44– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pisilinux/1.0/kde/Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1515192320 (1,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso »

100%[====================================>] 1 515 192 320 1,84MB/s ds 15m 57s

2014-08-20 15:45:42 (1,51 MB/s) — « Pisi-Linux-1.0-KDE-x86_64.iso » sauvegardé [1515192320/1515192320]

Son wiki annonce la couleur : c’est une distribution en rolling release, avec environ 6000 paquets disponibles, un installateur maison du nom de YALI, le configurateur Kaptan, PiSi pour gérer les paquets et plein d’autres choses.

Cependant, la version 1.0 n’est disponible qu’en ISO installable, donc notre ami VirtualBox va nous donner un coup de main précieux ici.

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SymphonyOS 14.1 : un phénix un brin déplumé ?

Il y a des projets dont on se dit qu’ils sont morts et enterrés. C’était le cas pour moi avec le projet SymphonyOS qui n’avait plus donné signe de vie depuis 2009. En faisant ma visite matinale et quotidienne sur Distrowatch, j’ai lu une annonce sur la renaissance de SymphonyOS, avec l’annonce d’une version béta, la 14.1.

Après m’être pincé pour voir si je ne rêvais pas, j’ai été sur la page officielle et j’ai récupéré cette distribution qui s’avère la énième dérivée d’Ubuntu 14.04 en date.

Je me souviens plus quelle était la base de la SymphonyOS en 2009. Mais comme pour les versions précédentes, elle utilise un environnement de bureau spécifique, Mezzo.

Vous prenez le vénérable fvwm, vous lui rajoutez une interface utilisant le moteur de rendu Webkit (en gros celui de tous les navigateurs sauf de Mozilla Firefox, Seamonkey et Internet Explorer), et voila 😉

La page sur les 10 ans de SymphonyOS résume bien l’ensemble du projet.

J’ai donc utilisé mon ami wget pour récupérer l’ISO (qui n’est qu’en 32 bits pour le moment), et j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://eu.symphonyos.com/SymphonyOS-14.1-i386.iso
–2014-08-18 08:12:00– http://eu.symphonyos.com/SymphonyOS-14.1-i386.iso
Résolution de eu.symphonyos.com (eu.symphonyos.com)… 188.226.131.12
Connexion à eu.symphonyos.com (eu.symphonyos.com)|188.226.131.12|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 922746880 (880M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « SymphonyOS-14.1-i386.iso »

100%[======================================>] 922 746 880 1,93MB/s ds 8m 10s

2014-08-18 08:20:10 (1,80 MB/s) — « SymphonyOS-14.1-i386.iso » sauvegardé [922746880/922746880]

J’ai démarré directement sur l’installateur. Pour avoir un clavier en français (car la gymnastique mentale pour transformer un clavier Azerty en Qwerty de bon matin, bof !) et pouvoir utiliser la distribution avec plus de souplesse.

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Peut-on installer une Archlinux en moins de 30 à 35 minutes ?

J’ai voulu me livrer à ce petit exercice pour savoir si en partant d’une ISO d’installation avec les scripts, on pouvait installer une Archlinux avec Xfce en une grosse demi-heure.

C’est possible, mais il faut avoir une bonne connexion et un dépot qui dépote 🙂

J’ai donc enregistrer deux vidéos qui montrent l’installation d’une Archlinux avec une machine BIOS et une avec une machine UEFI.

Les deux vidéos se sont basées sur le tutoriel que j’ai rédigé, même si je ne l’ai pas suivi 100% à la lettre. Au moins, cette vidéo démystifie le côté « imbuvable » des scripts d’installation d’une Archlinux.

Voici donc les deux vidéos, même si pour la version BIOS, j’ai oublié d’installer l’applet de NetworkManager, et pour celle de la version UEFI, j’ai oublié d’installer QuodLibet. Mais voir démarrer Xfce à chaque fois, quel plaisir 🙂

Et la version avec UEFI :

Bon visionnage, vous allez sûrement apprécier les aléas du direct qui rendent tout de suite plus « vivantes » les vidéos 🙂

Où en est donc Xfce 4.12, après presque 18 mois de retard sur la date initiale de publication ?

Xfce 4.10 est sorti fin avril 2012, et la version 4.12 a environ un an et demi de retard sur le planning prévisionnel. En effet, la version 4.12 de Xfce devait sortir aux alentours de la mi-mars 2013.

J’ai donc voulu voir dans quel état se trouve actuellement xfce. Dans ce but, j’ai pris la documentation officielle de Xfce concernant la compilation de l’environnement et j’ai recherché les paquets correspondants sur AUR pour rester aussi propre que possible dans cette machine virtuelle de test.

J’ai ensuite créé une machine virtuelle Archlinux en 64 bits avec Xorg préinstallé et j’ai suivi les paquets dans l’ordre de compilation conseillé par le document officiel de l’équipe de développement de Xfce, en utilisant les versions git correspondantes.

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