Quoi de neuf sur Ourtube ?

Ourtube, anciennement Tux’n’Tube, c’est l’instance peertube que j’utilise depuis 2017 pour poster les vidéos qui sont incrustées dans les articles de blog. Auparavant, j’utilisais peertube.fr, mais je voulais conserver le contrôle sur mes créations, d’où la naissance d’une instance tierce.

Côté nouveauté, mis à part la migration vers peertube 7.2.1, des améliorations ont été apportées pour rendre l’instance un brin plus rapide, et surtout, j’ai ajouté une chaîne « Collab avec Baba » pour regrouper toutes les vidéos faites en commun avec Baba. Même s’il manque une ou deux vidéos, la plupart des collaborations ont été postées sur cette chaine, dont la dernière vidéo, sur notre point de vue sur le libre et ses dernières nouvelles.

Petite remarque en passant : nous sommes sans filtres sur certains points, liberté offerte par peertube en comparaison de l’ogre monopolistique qu’est YouTube.

Tant que j’y pense, je tiens à remercier mon troll préféré, JOJOL qui a rapporté un bug de fonctionnement dans l’affichage plein écran des vidéos sur Google Chrome et apparenté. Bug corrigé depuis 🙂

Bon visionnage et bonne journée 🙂

La Debian GNU/Linux Trixie en machine virtuelle, quel bilan au bout d’un mois ?

Le 19 mai 2025, je lançais l’expérience pour voir ce que donnait la future Debian Trixie – du moins au moment où j’écris ces quelques lignes, le 19 juin 2025 – en machine virtuelle. Ok, j’avoue que j’ai fini un peu en avance, mais une demi-journée ne changera pas grand-chose au final 🙂

Je dois dire que j’ai été étonné par un fait : bien que le gel de la Debian GNU/Linux Trixie soit complet, les mises à jour sont assez nombreuses, en moyenne 3 à 4 par jour. Je ne pensais pas que ce serait aussi dynamique. Autant dire que la période de débogage intense qu’est le gel de Debian est vérifiable et vérifiée.

Ce que je regrette – mais c’était prévisible – c’est l’abandon de la version 32 bits à l’installation. J’y avais été confronté avec mon ancestral eeePC que j’avais dû migrer sur Void Linux courant décembre 2024.

Outre le fait que les mises à jour de sécurité de Mozilla Firefox soient appliquées sans autre forme de procès, j’ai été agréablement surpris de voir le noyau monter en version mineure, la dernière en date étant la 6.12.32. La Debian GNU/Linux Trixie sera motorisée par le noyau linux 6.12.xx.

Que dire de l’expérience ? Elle a été un vrai plaisir. J’ai eu plus de mises à jour que je ne comptais en recevoir au départ, ce qui m’a paru un peu étrange, surtout pour une distribution en pleine période de gel correctif. J’aurai pu pousser l’expérience jusqu’à la sortie de la Debian GNU/Linux 13 dans le courant de l’été, mais une période d’un mois se respecte.

Ce fut une expérience intéressante, à faire au moins une fois dans la vie d’un fondu d’informatique 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de juin 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Expérience FreeBSD en machine virtuelle, une étape importante, la migration vers FreeBSD 14.3.

Il y a trois semaines environ, je me lançais dans le projet de voir ce que donnerait sur un mois une copie de GhostBSD en partant de la même base, FreeBSD 14.2.

Hors, en ce 10 juin, FreeBSD 14.3 a été publié. J’ai décidé de tester la solidité de la mise à jour, surtout avec un système qui a une poignée de ports compilés dessus. Je suis donc parti de la page de documentation qui va bien pour migrer la machine virtuelle.

J’en ai profité pour enregistrer une vidéo.

Vous avez pu le voir, cela a été un peu long, surtout au niveau des mises à jour du système, car pas mal de composants sont soit virés, soit installés, soit mis à jour. Mais tout s’est bien passé, rien n’a explosé en vol, ça fait plaisir à voir. Ce qui me laisse à penser que le billet bilan final sera des plus positifs.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juin 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Le système d’exploitation RedoxOS – entièrement écrit en langage rust – vient d’annoncer l’arrivée sur support de X11 et de GTK. Plus d’informations sur la newsletter du mois de mai 2025.
  • La distribution basée sur Archlinux de la semaine. Une base Archlinux avec un Hyprland retravaillé et un outil du nom d’epsilon qui prend la place de pacman. Le nom du projet ? AxOS dont la dernière version en date a été publiée fin mai 2025.
  • Fan de jeu d’aventures ? Alors le petit jeu « Victoria Quest » pour le Hector/Victor 2HR sera pour vous. Mais attention, le temps est limité à 4 minutes pour résoudre le jeu au complet. Bonne chance !
  • Si vous aimez les casse-têtes, alors le jeu « TantooMan » pour le Commodore 64 sera pour vous. 120 niveaux en 40 groupes de 3 vous attendent… Bon courage !
  • Pour les joueurs et joueuses, le projet GLF OS – basé sur NixOS – vient de sortir la version bêta de GLF OS « Omnislash ». Bon téléchargement !
  • Après les distributions GNU/Linux qui surfent sur la vague de la mise à mort de MS-Windows 10, c’est au tour de KDE de rejoindre la liste… Ils n’ont pas compris que sans compatibilité poussée de l’applicatif, Linux ne sera pas intéressant pour 95% des personnes ?!

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 5 : les guerres intestines du logiciel libre.

C’est le genre de guerres qui ne servent à rien. Ce sont souvent des communautés arcboutées sur leurs positions extrémistes et qui cherchent à imposer leur vérité au détriment du reste du monde du libre.

Cela donne naissance à des forks de distributions ou de logiciels complètement rageux. Outre les classiques et ancestrales guerre comme vi contre Emacs – qui remonte en gros avant la naissance du logiciel libre en 1983 – on a eu droit au fil des années aux guerres Gnome contre KDE ou la plus vivace et la plus violente guerre des inits, à savoir systemd contre SysVinit/OpenRC/Runit/S6/dinit (et désolé si j’en oublie au passage)… Avec des sites plutôt « collector » côté haine comme systemdfree. Attention, c’est du lourd !

Quand j’étais un linuxien à poils durs, j’avais une posture précise : peu importe le système d’init et de gestion des services. Tant que ça fonctionne, c’est le principal. En clair, un point de vue purement pragmatique et utilitaire. Durant ma période de mono-démarrage linuxien (qui s’étale sur près de 19 ans), j’ai tout connu : sysVinit, upstart (lors de ma période Ubuntu) et systemd.

Actuellement, mon ordinateur portable tourne avec Archlinux, mon ancestral eeePC avec une Void Linux 32 bits, étant donné que c’est une des dernières distributions à proposer encore du 32 bits à l’installation. Void Linux qui utilise Runit, système d’init alternatif que j’aime bien.

Pour les pro-systemd comme pour les anti-systemd, je suis un traitre de la pire espèce. Dans le premier cas, j’utilise autre chose que systemd. Dans l’autre, j’ose utiliser systemd. Autant dire que ce n’est pas une position des plus confortables ! Le meilleur moyen de se retrouver sur un bûcher à court ou moyen terme 🙂

Je me mets ici dans la peau de l’utilisateur / utilisatrice de base qui ne veut qu’une chose : que tout fonctionne. Si un jour Archlinux abandonne systemd pour un autre système d’init, je suivrai le wiki pour l’adapter à mon installation sur mon ordinateur portable. C’est aussi simple que ça.

Allez, passez une bonne journée et à la prochaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Une reprise de « Bohemian Rhapsody » avec le chanteur du groupe Ghost, Fredrik Åkesson (guitariste d’Opeth) et les choeurs d’Eric Ericsson. Un résultat qui en vaut la peine !

Pour finir, trois vidéos. La première consacrée à une DGLFI, la RefreshOS :

La deuxième, consacrée à un épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » :

La dernière, pour un petit jeu d’aventure sympa sur Commodore 64, récemment traduit en français, j’ai nommé « Tritopia » :

Sur ce, bonne fin de week-end !

Recopier GhostBSD depuis une base FreeBSD ? Ce n’est pas si complexe que cela.

Je parle de recopier l’ambiance générale, à savoir une station bureautique sans les outils dédiés comme Software Station ou Update Station qui sont spécifiques à GhostBSD. Le tout dans VirtualBox, en pensant à bien utiliser le circuit VBoxSVGA pour le côté graphique.

Je suis donc parti d’une base FreeBSD 14. Je dois dire que j’ai été surpris par la convivialité de l’outil BSDInstall qui me fait un peu penser à ArchInstall, sauf que BSDInstall se limite à une installation pour une interface en ligne de commande. J’ai ainsi pu avoir une installation avec un formatage en ZFS et avec le support de l’UEFI. Sans oublier le support du duo ipv4 et ipv6 dès l’installation, contrairement à GhostBSD qui ne propose que l’ipv4 par défaut.

Pour rajouter Mate-Desktop, je suis passé par la documentation, et par les points suivants :

  1. Mise à jour de la base avec freebsd-update fetch suivi d’un freebsd-update install. Sans oublier un pkg update, suivi d’un pkg upgrade.
  2. Ajout de X11 et ajout des pilotes pour VirtualBox
  3. Installation de l’environnement Mate-Desktop.
  4. Ajout du paquet networkmgr pour avoir une icone de notification dans la barre supérieure de Mate-Desktop
  5. Ajout du support du son, la partie la plus intimidante, même si ça grésille un peu parfois avec Youtube.
  6. Le support des imprimantes.
  7. Enfin, le support des traductions.

Tout cela s’est fait en utilisant le manuel qui est bien fait, même si parfois en anglais. Par moment, on se croirait avec le wiki d’Archlinux.

J’avais donc un ensemble intéressant. J’ai rajouté avec pkg LibreOffice et sa traduction, Mozilla Firefox. Ensuite, en utilisant les ports que j’ai mis à jour avec git, j’ai fait rajouter Gimp 3.0x, Dosbox-X et Vice.

Tout fonctionne pas trop mal, mis à part un bug assez chiant avec Dosbox-X qui fait que le panneau de configuration ne se lance pas. Bug que je rencontre aussi avec GhostBSD. Mais rien ne vaut une vidéo pour montrer l’ensemble en action.

Vous avez pu le voir, tout est assez fluide, les émulateurs fonctionnent bien – modulo le bug étrange avec Dosbox-X – et on peut faire presque autant de choses qu’avec une distribution GNU/Linux classique, même si le support du matériel est moins important. C’est une expérience à essayer, ne serait-ce que par curiosité.

GhostBSD, un mois en machine virtuelle, bilan à mi-chemin.

Il y a bientôt deux semaines, on ne va pas chipoter pour deux jours près, je lançais une expérience d’avoir GhostBSD durant un mois en machine virtuelle.

L’expérience est des plus calmes. En effet, à chaque fois que je lance l’outil update station – une surcouche graphique conviviale à l’outil pkg – j’ai la même réponse : pas de mises à jour disponible. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Même une Debian GNU/Linux stable est plus agitée que GhostBSD. Je ne m’attendais pas à des mises à jour pluri-quotidiennes, mais à un minimum d’une ou deux mises à jour par semaine.

Le système toujours autant utilisable et on ne voit pas vraiment que l’OS est différent d’une distribution GNU/Linux. Ce qui fait la force de GhostBSD, soit dit en passant.

Il me reste une grosse quinzaine de jours à tirer avec cette expérience. Peut-être qu’une grosse mise à jour finira par pointer le bout de ses octets et me fera mentir sur la tranquillité de l’utilisation.

Donc rendez-vous dans une quinzaine de jours pour le bilan final de cette expérience.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !