En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de décembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des BSDs libres, je demande FreeBSD 15.0 qui vient de sortir.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Archlinux, je demande la dernière version d’EndeavourOS, alias Ganymède.
  • Et enfin, je demande la NixOS 25.11 pour les amateurs de distributions déclaratives et atomiques.
  • Pour les fans de rétroludique MS-DOS, Dosbox-X 2025.12.01 vient de sortir.
  • Fan de jeux de plateformes ? Sherwood pour le Commodore 64 pourra sûrement vous plaire. Devenez Robin des bois, le temps d’un jeu 🙂

Côté culture ?

Rien cette fois-ci

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois de novembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo. Un épisode DGLFI, encore consacré à une distribution recopiant l’interface de MacOS.

Sur ce, bonne fin de week-end !

KDE 6.8 : Wayland ou rien… Encore heureux, il y aura du temps pour s’adapter !

Il fallait bien que ça arrive. Après presque 30 ans de bons et loyaux services, le vénérable X11 tire sa révérence dans KDE. Plasma 6.8 sera Wayland-only, avec Xwayland comme béquille pour les vieilles applications. Autrement dit : si vous espériez encore lancer votre session X11 en douce, oubliez. C’est fini, terminé, enterré. Mais rassurez-vous, KDE 6.7 est prévu pour début 2027, dixit Phoronix. Je cite :

[…]Plasma X11 session support will remain supported into early 2027 with the Plasma 6.7 series.

Ce qui donne traduit :

[…]Le support de la session Plasma X11 sera supporté jusqu’en début 2027 avec la série Plasma 6.7

Soyons clairs : la majorité des distributions avaient déjà basculé par défaut sur Wayland. Fedora, Ubuntu, openSUSE… Tout le monde y est passé. KDE ne fait que suivre le mouvement, mais en coupant définitivement le cordon. Et pour les utilisateurs ? Dans 95 % des cas, vous ne verrez aucune différence. Vos applis tourneront via Xwayland, vos fenêtres s’ouvriront comme avant, et vous continuerez à râler sur le thème Breeze trop bleu.

Wayland – bien qu’incomplet sur certains plans – se veut plus « adaptée » : meilleure sécurité, moins d’héritage technique des années 1980. Dommage que cela fait une bonne dizaine d’années qu’on nous vend cela. Un Duke Nukem Forever si on peut le dire ainsi.

Évidemment, il y aura des grincheux. Ceux qui jurent que « X11 c’était mieux », que « Wayland casse mes raccourcis », ou que « mon logiciel de capture d’écran préféré ne marche plus ». Mais maintenir à la fois le support de X11/X11Libre et Wayland, ça doit coûter pas mal en terme de ressources.

KDE 6.8, c’est un peu comme dire adieu à Windows XP en 2014 : ça fait mal aux nostalgiques, mais c’est nécessaire. Wayland est là, qu’on le veuille ou non. Et si vous n’êtes pas contents… Il vous reste encore Cinnamon, Xfce, ce qui reste de Mate. J’utilise Gnome avec sa session Wayland sur mon ordinateur portable, et pour le moment, ça va… Pour le moment 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième samedi du mois de novembre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Fan des distributions minimalistes ? La BashCore est pour vous. C’est une base Debian GNU/Linux minimale avec simplement bash comme interface utilisateur. Pourquoi pas ?
  • Toujours dans le minimalisme, la essora qui est une base Debian GNU/Linux 13 avec Openbox. Pourquoi pas ?
  • La distribution basée sur Archlinux de la semaine. Une base Archlinux avec le gestionnaire de fenêtres Qtile. Son nom ? La TobbeOS.
  • La distribution basée sur Ubuntu de la semaine. Une base Ubuntu avec Cinnamon. Son nom ? La Wasta[Linux].
  • Microsoft vient de publier sous une license MIT le code source des mythiques Zork 1, 2 et 3. Idéal pour les nostalgiques des jeux d’aventures en mode textuel.

Côté culture ?

Le groupe Cosmic Birds vient de sortir un album, 9 ans après le précédent. Son nom « Flying tales and Nightmares ». C’est de la dream pop.

Pour finir, une vidéo. Un « C’est trolldi, c’est permis » basée sur Archlinux.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Le cycle de 2 ans pour les distributions Linux en fixed release : une évidence qui crève les yeux.

On nous vend depuis des années l’idée que les distributions Linux en fixed release doivent tenir un cycle de publication « raisonnable ». Traduction : pas trop court pour éviter l’usine à gaz, pas trop long pour ne pas finir en fossiles. Et pourtant, certains projets persistent à croire qu’un cycle de 3, 4 ou même 5 ans est viable. Pas vraiment au final.

Le problème des cycles trop longs ? Il y en a trois.

  1. Logiciels obsolètes : attendre 3 ans pour une mise à jour majeure, c’est condamner l’utilisateur non professionnels à traîner des versions dépassées de sa suite bureautique ou de son environnement de bureau. Dans un monde où Firefox (cycle mensuel) ou LibreOffice (cycle semestriel avec mises à jour mineures mensuellement), c’est suicidaire.
  2. Sécurité : maintenir pendant des années des paquets vieillissants, c’est multiplier les patchs et les rétroportages. Autant dire que c’est une sacrée utilisation de ressources pouvant être théoriquement employées ailleurs.
  3. Attractivité : qui veut installer une distribution figée dans le passé ? Les utilisateurs non professionnels finissent par migrer vers des des fixed releases plus dynamiques, voire des rolling release pour les plus courageux.

Deux ans, c’est une limite plutôt pragmatique, pour plusieurs raisons.

  1. Rythme des projets en amont : la majorité des logiciels libres suivent un cycle rapide, d’un mois à six mois en moyenne. Deux ans, c’est déjà généreux.
  2. Charge de maintenance : les équipes de développement ont souvent pris pour habitude de ne conserver que deux versions en même temps. La version actuelle et celle qui l’a précédé. Un exemple ? LibreOffice, avec une version « ancienne » dite stabilisée et une récente qui est plus dynamique. Mais la version ancienne reste utilisable.
  3. Équilibre entre utilisateurs et développeurs : deux ans, c’est assez long pour garantir une certaine stabilité. Tout en restant gérable.

Il y a un seul cas où les deux ans ne sont pas applicables, c’est celui du monde de distributions à destination des entreprises. Comme ce sont des entités qui changent rarement le matériel informatique – du moins tant que celui-ci n’est pas rincé – un cycle long est préférable. Mais ce sont souvent des distributions adossées à de grosses structures comme RHEL qui est maintenue par IBM. Ce qui nécessite de rétroporter des patchs, d’utiliser des paquets universels quand la vieillesse commence à se dévoiler.

Pour conclure ? Si on se place dans le monde de l’utilisateur non professionnel, les deux ans sont la limite acceptable. Ni trop court, ni trop long, ce cycle est donc idéal. Reste le problème de rétroporter les correctifs de sécurité, mais la plupart des fixed release contournent leur fixité en ce qui concerne les navigateurs en utilisant par exemple la version ESR (long terme) de Mozilla Firefox.

C’est sûrement le seul contre-exemple (du moins, c’est celui qui me vient directement à l’esprit) dans la tradition de ne bouger qu’à la marge des fixed releases.