« Cosmic Ground III », le retour sombre et hypnotique de Cosmic Ground :)

J’avoue que j’ai une faiblesse pour la musique électronique fortement inspirée des créations des années 1970. En juillet 2015, je parlais rapidement du deuxième opus de Dirk Jan Müller alias Cosmic Ground. Et voici donc le troisième album de la série, sobrement intitulé « Cosmic Ground III » 🙂

Plus court que l’album précédent, 70 minutes au lieu de 77, il n’en est pas point un album qui est vraiment planant. Il n’est disponible – au moment où je rédige cet article le 25 septembre 2016 – qu’en numérique et en précommande pour la version physique pour une publication aux alentours du 16 octobre 2016. Inutile de préciser que je l’ai précommandé.

Si dans la première piste, « Ground Control », il y a des sonorités jarresques de l’époque Oxygene / Equinoxe, dans la deuxième, ce sont d’autres influences qui arrivent. Mais qui fleurent bon la science fiction des années 1970 avec ses grands espaces et ses vaisseaux faits de bric et de broc. Ce sont les deux pistes les plus courts, tournant seulement dans les 16 minutes.

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Règlement de compte à Linux Corral, dernière partie : Quand on me parle d’innovation dans le monde des interfaces graphiques…

…J’explose de rire. C’est vrai, depuis l’arrivée des interfaces graphiques utilisateurs dans le monde de la micro-informatique, les développeurs de nouvelles interfaces promettent une révolution lié à l’innovation. Il faut rester honnête. Rien de vraiment nouveau n’a été inventé depuis l’époque de NeXT, sauf avec l’arrivée des écrans tactiles où on manipule l’interface avec les doigts et non plus avec une souris.

Mis à part les écrans tactiles, depuis la fin des années 1980, on peaufine plus qu’on innove. Dès les années 1970, Xerox avec son ordinateur prototype Alto en 1973 a posé les bases de l’interface graphique utilisateur.

Une célèbre démo avait été faite par les chercheurs de Xerox à la toute jeune Apple Computer qui vendaient alors des Apple II par camions entiers.

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Impressions in D : nouvel opus des In Limbo.

Les normands du groupe In Limbo propose un nouvel opus de leur rock progressif qui sent toujours aussi bon les sonorités des années 1970, période de glore des pionniers du mouvement musical, comme Pink Floyd, Genesis (époque Peter Gabriel) ou encore King Crimson. J’avais parlé de leur précédent album dont le groupe m’avait envoyé une des rares versions physiques mises à disposition.

En tant que fan de longue date du groupe, j’ai eu droit, en avant-première, à un des rares exemplaires physique, encore une fois. Comme pour les autres albums, l’EP est sous licence libre CC-BY-SA.

Cet EP de deux pistes reprend des compositions récentes du groupe, tout en faisant la part belle à des jeux de mots musicaux.

Les deux pistes s’appellent en effet « RéImpression » et « MiGration ». Vous ne saisissez pas le jeu de mots qui se cache derrière ? Ré et Mi, ça ne vous dit rien ? 😀

Sans oublier que le titre même de l’EP est musical. Impressions in D, où D et Ré correspondent à la même note, en fonction des alphabets musicaux.

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« Interstices » d’In Limbo : 35 minutes de bonheur ?

En 2010, je parlais rapidement du premier opus du groupe de rock progressif français « In Limbo », « Somnebuleux« . Celui-ci est toujours disponible sur le site du groupe qui fait l’effort de publicer ses albums sous licence Creative Commons BY-SA. Groupe de rock progressif qui se déclare avoir des racines dans la musique des années 1970.

Yôme, bassiste, batteur et guitariste du groupe a annoncé la disponibilité prochaine du deuxième album, « Interstices » qui doit sortir le 6 novembre 2013. En tant que fan de longue durée du groupe, j’ai pu recevoir en avant-premiere une des rares versions physiques de l’album. Ce qui m’a fait chaud au coeur vu que j’aime bien ce groupe.

Celui-ci sera disponible comme son prédécesseur en libre téléchargement (MP3 320 en téléchargement direct, flac via bittorrent, le réseau des méchants pirates informatiques, dixit les requins Majors du disque).

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Mountain Thrower : un retour musical dans les années 1970.

Je suis un enfant des années 1970 : j’ai grandi avec « Starsky & Hutch », « La petite maison dans la prairie » ou encore « Dallas » qui passait le samedi soir.

Après avoir fait une plongée dans les années 1960 et « Thee Dang Dangs », j’ai fait un bond dans la décennie suivante en fouillant Bandcamp. Comment ? En tombant sur le premier album éponymes des Mountain Thrower.

Ce trio de Caroline du Nord nous propose un album de garage rock typique des années 1970, franchement jouissif. L’album contient des pistes assez travaillées, jusqu’à plus de 8 minutes. Ce n’est pas les morceaux radios de 2 minutes 35.

Dès la première piste, la batterie typique des années 1970 fait chaud au coeur. Et le groupe nous propose un rock sans fioriture, sans tomber dans les délires du rock progressif des modestes membres d’Emerson, Lake and Palmer. Les rythmes font parfois penser à ceux qu’on pouvait entendre sur les premiers albums de Yes. A un moment, il y a un trio presque hypnotique entre le batteur, guitariste et l’organiste du groupe

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These Animals : un quatuor de pop-rock new-yorkais qui veut concrétiser son rêve, leur premier LP.

These Animals, c’est un groupe que j’ai connu via le netlabel Aaahh Records qui à faire connaitre aussi des artistes comme Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead, Bryyn ou encore Uniform Motion.

These Animals est un groupe de New York, constitué de Greg Baldwin, Brian Crimmins, Jon Rick et Will Whatley. Ils se sont connus alors qu’ils étudiaient dans la même école des arts.

Leur premier EP, intitulé « These Animals » est sorti en 2011 sur Aaahh Records. On peut le télécharger gratuitement ou contre un don en mp3 320, ogg 320 et Flac.

Leur premier EP a permis de définir un univers musical qui fait penser à celui de la pop de la fin des années 1960, début des années 1970. Mais c’est plus compliqué car leur musique a d’autres influences, comme des morceaux comme « Side By Side » le prouve.

On a des mélodies plus orientées « balades », comme avec « Miles », voire vraiment orientée rock comme l’introduction de « Pocket ».

Des mélodies qu’on aurait pu entendre dans les années 1970, mais avec un son plus récent, plus net et plus travaillé.

J’avoue que j’aime bien les groupes des années 1970, donc pour moi, ça a été un coup de coeur. Et récemment, Aaah Records via leur fil twitter a passé l’information comme quoi le groupe voulait financer via kickstarter leur premier album. Album du nom de « Pages ».

J’ai fait un don car ayant aimé le premier EP du groupe, j’ai voulu aidé pour que l’album soit concrétisé. Au moment où je rédige cet article, il reste 27 jours, et 819$ ont été récoltés sur les 6500$ demandés. Autant dire que c’est largement faisable. Si le financement est couronné de succès, l’album sera disponible courant juillet 2013.

Je fais donc passer le message par mon blog, car ce serait bien d’aider ce groupe a concretisé leur premier album.

Maintenant, à vous de voir 😉

Parfois, cela fait du bien d’être un vieux con.

Avec l’annonce de l’arrivée des Beatles sur iTunes avec 13 albums à 12,99 €, cela fait l’ensemble à 168,87 € (alors que le coffret en version physique est à seulement 150 € sur Amazon), cela fait cher pour du dématérialisé avec l’AAC qui est un format de compression à perte… Mais vu que les oreilles se sont habituées à du MP3 en 192…

Il est vrai que le support CD est en fin de vie, mais quand on voit le prix du dématérialisé, cela fait mal à l’amour propre… Surtout qu’on peut copier les pistes des CDs dans n’importe quel format, et à volonté… Sauf avec des CDs limite illisibles, comme jadis un certain X&Y des Coldplay 😉

Toujours à propose de galettes de plastiques, j’ai pu acquérir récemment la version deluxe de l’album XII des Barclay James Harvest, où on trouve une ballade magnifique, Berlin.

En 2002, lors d’un concert en Allemagne, ce qui reste du groupe emmené par Les Holroyd en a fait une version magnifique :

Que c’est bon d’être un vieux con par moment 😉

Philosophie musicale à 0,03 € : et si le quatrième album d’un groupe des années 1970 était son meilleur ?

Je l’avoue. Je suis devenu accroc au rock anglo-américain des années 1970.  Or, en prenant les plus grands noms de cet époque, à savoir alphabétiquement Black Sabbath, Deep Purple et Led Zeppelin, on peut constater que leur quatrième album officiel est du grand art.

1972 : Black Sabbath Vol 4 (que j’ai écouté 3 fois en boucle depuis son achat ce matin) commence avec l’excellentissime « Wheels of Confusion ».  Après un titre un peu plus puissant, la règle qui veut que les « hardeux » fassent les plus belles ballades se confirme : « Changes » prend au tripes. Le morceau de choix de la première partie de l’album.

Les autres titres s’enfilent comme des perles, comme le très étonnant et très court « fx ». J’avoue que « Snowblind »  (hymne à la cocaïne consommée à foison par le groupe à l’époque) arrive. J’avoue que l’instrumental « Laguna Sunrise » est un de mes morceaux préférés de la deuxième partie de l’album.

1970 : Le quatrième opus studio de Deep Purple, c’est le célébrissime « In Rock », premier album de la période bénie de Deep Purple en version Mark II (avec Fireball, Machine Head, Made In Japan et Who do we think we are), même si Burn est excellent.

Sur cet album célèbre pour sa couverture inspirée du mont Rushmore, on trouve des grands classique du groupe : Speed King, Child In Time, Into The Fire ou encore Living Wreck. Un début qui annonce le très bon (et selon moi un des meilleurs Deep Purple de cette période, Fireball).

1971 : Dernier que je citerais, mais pas des moindres, Led Zeppelin, avec l’album sans nom. Qui ne connait pas « Starway to Heaven » qui est le titre le plus connu de l’album ? Mais alors, pourquoi bouder son plaisir avec des très bon titres comme « Black Dog », « Rock and Roll » ou le très rythmé « Four Sticks » ?

Pendant longtemps, cela a été mon album préféré des Led Zeppelin, d’ailleurs le premier que j’ai acheté. Mais depuis, le II et le III l’ont remplacé dans mon coeur. Sans oublier le sublime « Houses of the Holy »

Les trois groupes en question ont sorti leur 4 premiers albums dans une période qui d’environ 2 à 3 ans… Pour atteindre leur chefs d’oeuvres. Même si des albums plus « récents » sont aussi très bons.

Etrange que ce soit toujours le 4ième album qui soit le chef d’oeuvre. J’avoue sécher un peu pour la raison ? Une idée ?

Non, faut vraiment que j’arrête :D

Faisant mes courses ce matin à l’hypermarché de Biganos, j’ai vu au rayon musique des albums en solde… Et pour 11 €, j’ai pu avoir deux albums, dont un que j’ai acheté par pure curiosité 😉

Le premier : c’est l’album des « inédits » de Jeff Buckley, artiste disparu en pleine gloire. Dans cet album, on a droit à ses grands titres, souvent dans des versions alternatives et néanmoins intéressantes 😉

J’ai bien aimé la version limite « hard-rock » de « Eternal Life ». J’ai aussi découvert des bijoux de cet artiste. La version alternative de « Dream Brother » vaut largement celle de l’album « Grace ».

La version acoustique de « So Real » vous fait passer des frissons. Et la version « Live at Sin-E » donne envie d’acheter l’album live en question.

Le morceau le plus inattendu, c’est de l’entendre chanter en français, dans le titre « Je n’en connais pas la fin ».

Le deuxième album, c’est le seul album live de la formation historique de Genesis, simplement intitulé « Live ».

Thierry, peintre et grand fan de musique devant l’éternel (il m’a fait découvrir les Pink Floyd, Deep Purple ou encore Barclay James Harvest) est un fan de Genesis.

Désirant découvrir la période « Peter Gabriel » du groupe, j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai vu l’album à petit prix.

Bon, c’est du rock progressif. Soit on aime, soit on déteste. Mais ayant commencé avec BJH et le trio d’album progressif (« The Dark Side Of The Moon », « Wish You Were Here » et « Animals ») des Pink Floyd, j’ai tout de suite accroché à ce live. Même s’il est un peu difficile d’accès au début 😉

C’est un vrai festival pour les oreilles. Près de 47 minutes qui passent très rapidement… Du rock progressif pur sucre, surtout avec les sublimes « Get’em out by friday », « Musical Box » ou encore « The Knife ».

Autant dire que si vous êtes fachés avec le rock progressif, cet album ne changera rien 🙂

Non, faut vraiment que j’arrête d’acheter de la musique à aussi grande vitesse… Je vais me ruiner à ce rythme là 😀

Mes deux derniers achats de CDs… Attention, vieux con inside ;)

Profitant d’un bon d’achat sur Amazon, j’ai acheté deux albums des années 1970. Deux albums « mythiques » pour les personnes qui s’intéressent à la musique anglaise de cette période.

J’ai cité : Fireball – édition « 25ième anniversaire » de Deep Purple et « Long Live Rock’n’Roll » de Rainbow.

1971. Deep Purple sort « Fireball », deuxième opus de la meilleure période du groupe, avec le déjà très bon « In Rock ».

Dedans, on trouve des titres assez puissant : Fireball, Demon’s Eye, The Mule. Dans les pistes bonus, on retrouve aussi Strange Kind Of Woman, ou encore le très étrange « The Noise Abatement Society Tapes » qui montent que les membres du groupe ont une solide formation en musique classique.

C’est du hard rock de la grande époque de ses balbutiements. Et on sent que le groupe prend plaisir à définir les canons du hard rock et que le commercial est encore loin d’avoir siphonner l’inventivité des musiciens.

Le deuxième album est le quatrième opus du groupe fondé par l’ex-Deep Purple Ritchie Blackmore.

Après un départ en fanfare avec le titre éponyme, on a droit à des titres qui mélangent les bases du hard rock avec des textes assez développé. J’avoue que j’ai des coups de coeur pour le très complexe et puissant « Gates of Babylon » ou encore pour un « Kill The King » porté par la voix puissante de Ronnie James Dio.

Ce qui est bien avec cet album de 1978, c’est que celui se termine par la superbe ballade « Rainbow Eyes ».

C’est un de mes albums préférés de Rainbow, pour le mélange douceur et puissance.