« Good Foot Good Eye », le quatrième opus réussi des parisiens de Horst.

En juillet 2016, j’avais été contacté par Horst pour me parler de leur musique, le horstcore, qui mélange le post-rock et de math rock, entièrement instrumental.

J’ai été recontacté récemment par le groupe qui m’a annoncé la sortie de son nouvel opus « Good Foot Good Eye » que l’on peut traduire par « bon pied, bon oeil » 🙂

Côté durée, on est dans les normes du post-rock. 6 pistes et 38 minutes, on se trouve avec une bonne moyenne.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

« Unum » des Iron Mountain : encore une claque musicale :)

Décidément, en ce moment, je ne chronique que des albums qui m’ont mis des claques en pleine face. J’ai eu l’occasion d’entendre parler récemment du groupe Iron Moutain qui a sorti son premier album « Unum » début avril 2016. Si le nombre de pistes pourrait le classer dans la catégorie des EP, la durée le range dans la catégorie des LP. En effet, l’album fait… quelques 49 minutes pour 5 titres !

Je ne me souviens plus comment j’ai entendu parlé du groupe. Un début de maladie d’Alzheimer plus que précoce ?!

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En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine.

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livre ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

« The Sleep in me » de Collapse : le troisième opus des Grenoblois à la hauteur des deux premiers ?

Ah, le post-rock français… Une histoire d’amour. Après avoir chroniqué les deux premiers opus du groupe en juin 2015. Mi-2016, le groupe lançait un financement participatif pour son troisième album. J’ai donc sauté sur l’occasion pour aider le groupe et obtenir l’album avec un peu d’avance sur la date officielle de sortie 🙂

L’album sortira – ou est sorti – le 20 janvier 2017. J’écris cet article lors de la première écoute de la galette que j’ai reçu ce 17 janvier dans mon courrier 🙂

Presque 49 minutes. 7 pistes. Les pistes sont assez variables en durée, allant de 2 à 11 minutes. Comme pour les précédents opus, les pistes s’enchainent et semblent former un tout. Comme si l’album était un morceau de 48 minutes découpés en plusieurs parties de durées inégales.

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Mardi culturel, deuxième partie : « The Island » de Kylver

Deux billets en ce mardi 11 octobre 2016, à destination culturelle. Après un billet consacré à l’excellent court roman d’Olivier Saraja, passons aux plaisirs auditifs.

Le 6 octobre, Kylver groupe de rock progressif instrumental aux influcences metal a sorti son deuxième album « The Island ». Après un premier album « The Mountain Ghost » dont j’ai parlé en juillet 2015, j’attendais d’oreilles fermes le deuxième opus.

Comme pour le premier, on est face à un EP « long ». EP en nombre de pistes, car il n’y en a que 5 pistes pour environ 42 minutes… Oui, ça fait une moyenne de 8 minutes par piste, ce qui justifie l’appellation progressive revendiquée par le groupe 🙂

Qui oserait affirmer le contraire avec la piste d’introduction et ses quelques 13 minutes ? Hein, qui ? 🙂

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Mardi musical 2 en 1 : La Jungle et Corbeaux.

C’est rare que je propose un article musical qui parle de deux albums. Il faut donc en profiter. Étant donné que les deux albums sont complémentaires sur certains plans, j’ai mis les deux ensembles.

Le premier, c’est le duo belge La Jungle avec son premier album éponyme. Un duo étrange, qui mélange guitare à six cordes et percussion. Il se définissent comme du kraut rock, matiné de trance et d’alternatif.

Oui, la description peut apparaître comme étrange… Mais parfois les mélanges les plus étranges sont les meilleurs 🙂

L’album est assez court, environ 30 minutes, avec des pistes entièrement instrumentales. Le duo entre les percussions et les cordes sont moins limités qu’on ne pourrait le penser a priori.

On sent dès la premiere piste qu’on est face des compositions pas si simplistes que cela. Certaines pistes sont presques hypnotiques comme la dernière « Trance Hysteria », mais le duo sait se renouveller tout au long de ce court album.

Ma piste préférée ? J’hésite entre « L’Enfer » et « Caracala ». Des noms très joyeux, non ? Avec des mélodies plus enjouées que les titres ne le laissent penser, finalement 🙂

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« One Big Sky » de Celestial Teapot : Du rock progressif instrumental de haut vol.

Il m’arrive parfois d’espionner – je sais c’est mal – la page Bandcamp de Stéphane Gallay. Collègue blogueur dont j’apprécie la plume et dont je partage de temps à autres les coups de coeur musicaux, je dois dire que je m’inspire de ces découvertes pour m’en mettre plein les oreilles.

Cela a été encore récemment le cas, avec la découverte d’un groupe de rock progressif instrumental indien, « Celestial Teapot ». Oui, vous avez bien lu, et si mon anglais n’est pas trop rouillé, on peut traduire par « théière céleste ». J’avais déjà abordé l’album du groupe dans un billet en vrac’ du 14 mai 2016.

Intrigué, j’ai lancé la lecture. Après une intro toute aérienne, « Closure » nous envoie des guitares qui n’ont rien à envier au heavy metal des années 1970. Je dois dire que le début me parlait déjà bien. Mais le meilleur restait à venir.

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« A place to dream », le deuxième album réussi de Syncatto.

Au moment où j’écris cet article, le 7 mai 2016, l’album n’est pas disponible sur la page bandcamp de Syncatto, nom du projet solo de Charlie Robbins. À ceci une explication, elle tient en un tweet posté le 22 avril 2016 :

En tant que passionné de musique, j’ai contacté Charlie Robbins qui m’a finalement envoyé un code pour récupérer l’album en avant-première… Dès que l’album sera officiellement disponible, je rajouterai – ou j’aurai rajouté – le lecteur de Bandcamp pour l’album en question.

Je tiens à remercier Chris Robbins pour l’accès en avant-première. C’est très gentil de sa part.  De plus, cela n’exclue pas l’achat d’une copie de l’album lors de sa sortie officielle.

Ajout au 14 mai 2016 : voici donc l’arrivée de l’album en écoute sur l’article 😉

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« La Brume Électrique » : Encore une preuve que le post-rock français, c’est de la bonne ?

Le « blogueur influent », que je suis, est de temps en temps contacté par des groupes ou des artistes qui me proposent d’écouter leurs dernières créations.

J’écoute toujours par simple respect. En parler, c’est une autre paire de manche.

Vers le 20 mars 2016, j’ai reçu un courrier du groupe La Brume Électrique annonçant la sortie de leur premier album éponyme. J’en avais rapidement parlé à l’époque dans un billet en vrac’.

Puis, la vraie vie s’invitant, je n’avais pas eu l’occasion de réécouter l’album jusqu’à ce matin, pour me changer de la musique techno excrémentielle commerciale que m’impose mes voisins le week-end.

C’est du post-rock léger, aérien, instrumental, avec des mélodies qui fleurent bon les années 1970 dans leur ambiance. On est loin du post-rock de Mono qui joue la facilité des mélodies saturées dans ses titres.

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« Emersion » des helvétiques d’Hubris. : Un album qui puise aux sources du rock progressif pour du bon post-rock.

Cet album a traîné durant près de trois mois dans ma liste de souhaits d’achats sur Bandcamp. Sorti fin avril 2015, c’est la première production de ce groupe de post-rock instrumental qui, dixit sa page bandcamp a de nombreuses sources d’inspiration, et pas des moindres : Mono, Mogwai, Jakob, If These Trees Could Talk pour n’en citer qu’une partie.

L’album bien que constitué de 6 pistes peut se diviser en deux parties égales : la première est assez rythmée, rapide. Elle regroupe les pistes « Emersion », « Satyre » et « Kå ».

La deuxième partie commence par une longue plage presque contemplative avant de nous proposer une explosion sonore, pour retomber ensuite dans le méditatif. Le schéma se repète sur l’avant-dernière piste aussi.

C’est le trio de piste « Gold Drizzle », « Apollo » et « Aves ».

Sur le principe, cela me fait penser au double album de Yes, « Tales From A Topographic Ocean », même si le groupe se revendique être du post-rock. Rien que le nom de l’album me fait demander si ce n’est pas un clin d’oeil plus ou moins volontaire à un clavériste de rock progressif qui nous a quitté le mars 2016, Keith Emerson.

À moins que ce soit trop tiré par la perruque comme rapprochement ?

C’est le genre d’album dont il est difficile de décrocher, une fois la lecture enclenchée. À vous de voir maintenant !

« Tripalium » de Grand Détour : comment un instrument de torture donne un bon album.

Commençons par la minute « étalage de confiture ». Un tripalium est un « Instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles. » Merci le wiktionnaire 🙂

Continuons avec quelque chose de plus agréable, c’est à dire un album proposé en mai 2015 par les toulonnais du groupe Grand Détour.

C’est un album de post-rock aux pistes relativement courtes pour le genre musical. En effet, on ne dépasse pas les 6 minutes pour la piste la plus longue.

Mais cela n’empèche pas l’album d’afficher quand même plus de 37 minutes au compteur. C’est du pur instrumental, avec les classiques guitares, basses et batteries. On a des pistes qui mélangent des mélodies rapides, puis des périodes de calme « trompeuses ». Comme c’est le cas pour la piste d’introduction « Demi-chaîne » ou « Arbeit und Rhythmus » et l’ultime piste « La pénébilité et la crasse ».

Dans le genre pistes relativement calmes, je demande « Trabajo y Arrebato », « Révolte en solde » ou encore le très intimiste « Les deux pieds dans le vide. »

Si vous aimez les pistes déjantées, alors « Hayekeynes » sera le moment de prédilection… On sent que le groupe a relaché un peu la pression ici 🙂

C’est un très bon album de post-rock qui ne tombe pas dans la facilité des instruments saturés comme le groupe japonais Mono qui a été mon introduction au post-rock… Oui, c’est comme apprendre à nager en sautant du plongeoir le plus haut de la piscine municipale 🙂

Si vous voulez du post-rock avec des instrumentations légères, cet album est pour vous. Encore un album qui ira rejoindre – ou aura rejoint – ma musicothèque !

En vrac’ culturel et mercurien.

Après quelques semaines sans rien, un rapide en vrac’ culturel.

Côté livres et apparentés.

Côté musique ?

Bon mercredi !